Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 91.1 et suivants. En effet, si la reconnaissance est le sentiment qui nous convient pour le temps écoulé (Ps 90.1-17), celui qui doit dominer en nous pour l’avenir est la confiance en Dieu. Grands sont en effet les dangers d’ordre moral qui menacent le croyant. Qui est l’oiseleur, le lion, l’aspic, le dragon…, sinon Satan lui-même? « La peste calamiteuse… qui marche dans les ténèbres » ne nous parle-telle pas du péché, chose autrement plus grave qu’une maladie? « La flèche qui vole de jour » suggère telle mauvaise pensée jaillie à l’improviste d’une image de la rue, d’une lecture ou d’une conversation douteuse. Les « frayeurs de la nuit », ce sont les inquiétudes qui nous empêchent souvent de goûter le sommeil paisible préparé par le Seigneur (Ps 4.7-9). Quel que soit le piège ou la menace, nous avons un lieu fort, un refuge: le Dieu tout-puissant Lui-même. Imitons Celui qui au milieu des mêmes dangers a réalisé parfaitement cette confiance. Christ au désert a su confondre et lier le Tentateur qui avait osé citer ce psaume. À partir du versets 9, les promesses de Dieu viennent répondre à la prière de l’Homme parfait. Nous en jouirons aussi dans la mesure où nous mettrons, comme Jésus, notre foi et notre « affection » en Dieu. 

Car en contraste avec la faiblesse morale de l’homme, considérée dans le psaume précédent, celui-ci célèbre les droits et les prérogatives de cet Homme parfait, en qui il n’y avait aucune faiblesse. Car tous les hommes sont sous la sentence de mort en raison du péché, mais Jésus n’a pas connu le péché. Sa nature était sans tache. Il a toujours parfaitement accompli le bon plaisir divin, et s’est acquis le droit à une pleine sécurité et à une pleine bénédiction. Nous avons ici la charte qui lui reconnaît de tels privilèges. Ce psaume était une vraie cité de refuge pour Christ, s’il avait à quelque moment que ce soit choisi de s’y enfuir. Mais il accepta de n’avoir aucun refuge, et, bien que sans péché, d’être fait péché pour nous. Il se dépouilla de ces droits qui lui appartenaient comme homme comme il s’était auparavant dépouillé de sa gloire divine. Phil. 2 montre ce double abaissement.

Quel immense contraste entre la vie tout entière de Jésus et le chemin d’Adam! Adam n’était rien, mais chercha à être comme Dieu. Jésus était tout, consciemment égal à Dieu et cependant il s’est anéanti et s’est dépouillé. La condition dans laquelle il est venu – il a pris la forme d’esclave; le rang qu’il a tenu ici-bas – fils du charpentier; sa vie, sa manière d’agir, son témoignage – tout était en contraste absolu avec celui qui s’éloigna de Dieu par orgueil et détermina ainsi le cours du « présent siècle mauvais » (Gal. 1:4). Constamment il se cachait, constamment il se dépouillait. Il aurait pu appeler des légions d’anges (comme ce psaume même lui en donnait le droit(Mat 26:53), mais il fut le prisonnier muet de ses iniques persécuteurs. S’il enseignait, provoquant l’admiration de la foule, il disait: « Ma doctrine n’est pas mienne, mais de celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16). S’il faisait des miracles, il disait: « Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jean 5:19).

Quel encens, quel parfum de bonne odeur fut pour Dieu cette vie de Jésus! Ce bon plaisir divin est exprimé ici (versets 14-16). Et quel repos et quelle consolation pour le cœur, bien plus, quelle paix pour la conscience, de savoir que Dieu a reçu un tel honneur, une telle satisfaction dans un monde tel que le nôtre! Quelle valeur la vie de Jésus donne-t-elle à la mort, au sang de Jésus! Son sang est la rançon du pécheur, son seul titre; mais tout le délice que Dieu a trouvé en Lui contribue à confirmer le droit de ce sang à la confiance du pauvre pécheur. Quel contraste, tout à la gloire de Christ, se présente à nous, quand nous lisons le Ps. 91 à la suite du Ps. 90: « l’homme de Dieu » confesse la faiblesse morale de l’homme, en trouve la cause dans l’iniquité de l’homme, et reconnaît que le seul secours qu’il puisse espérer se trouve dans une nouvelle création dont Dieu lui-même doit être le fondement en même temps que l’artisan, la maîtresse pierre angulaire aussi bien que la tête de l’angle.

Car dans le psaume 91, un oracle divin est adressé au Messie, lui disant qu’à cause de la perfection de sa confiance, de ses gloires morales, Dieu serait son « lieu fort », le garantissant contre tout ce qui serait faiblesse, accident, sujet de frayeur, danger, dommage de toute sorte; et la voix de Dieu lui-même confirme cela, et reconnaît la perfection de l’affection du Messie, comme l’oracle avait reconnu la perfection de sa foi et de sa marche. Mais il y a plus, bien que ce psaume ne l’exprime pas: en son jour, l’oint de l’Éternel abandonna ces droits et cette sauvegarde qui étaient reconnus et assurés par une déclaration divine comme lui appartenant, à lui le Fils de l’homme. C’est un mystère qui nous confond, qu’il ait accepté d’être fait péché pour des pécheurs, et de revendiquer et manifester les gloires de Dieu dans leur plénitude (Mat 26:53-54). Ainsi la faiblesse de l’homme ne peut attendre son remède que de Dieu.

Car le Messie a des perfections, et n’a pas de faiblesses, mais il abandonne à Dieu tous les droits que ces perfections lui confèrent. C’est pourquoi la marche de Christ dans une soumission parfaite à Dieu, assure la bénédiction à Son peuple : Nous avons à remarquer que tout, – le caractère de Dieu sous tous ses aspects – est envisagé ici au point de vue de la terre. Quant à la question de savoir comment Christ a pu faire l’abandon de toutes les bénédictions terrestres, comme chose actuelle, afin de prendre 1a position de parfaite obéissance, en se confiant d’une manière absolue en son Père, elle nous conduit à des vues plus profondes sur les desseins de Dieu et sur le sentier du Bien-aimé lui-même. Car Satan aurait voulu se servir précisément de ce qui est dit ici pour le détourner du chemin de l’obéissance, et l’amener dans celui de la défiance et de la volonté propre (Luc 4:9-12).

Mais, Dieu soit béni, ce fut en vain, comme nous le savons. Les gratuités assurées à David (Esa 55:3) devaient se trouver dans un Être obéissant et ressuscité, et des bénédictions plus profondes et des gloires plus hautes devaient être ainsi introduites. Mais celui qui a suivi cette marche parfaite de la soumission, n’en a pas moins assuré tout le fruit à ceux qui marcheront après lui dans cette position de confiance en l’Éternel sur la terre. Ce principe se montre sous diverses formes tout le long du livre des Psaumes : et même l’œuvre expiatoire de Christ, impliquant qu’il renonçait personnellement à la bénédiction terrestre, était nécessaire pour que d’autres pussent suivre ce chemin dans lequel il a pu, naturellement, marcher personnellement sans elle. Nous trouvons, au Ps. 21, une révélation divine quant à la manière dont la promesse de la vie s’est accomplie pour le Seigneur.

Les versets ci-après ont été compilés pour notre édification et regroupés pour notre meilleure compréhension.

Sous la protection du Très-Haut :

·         La providence soutient, elle préserve les fidèles

Dt 6.24 L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois, et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous fussions toujours heureux, et qu’il nous conservât la vie, comme il le fait aujourd’hui. Ps 31.24 Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux. Ps 37.28 Car l’Éternel aime la justice, Et il n’abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée. 2 Tim 4.18 Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

·         Sécurité des saints, références générales

Ps 91.5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, Ps 112.7 Il ne craint point les mauvaises nouvelles; Son coeur est ferme, confiant en l’Éternel. Pr 3.24 Si tu te couches, tu seras sans crainte; Et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Hb 13.6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme? 1 P 3.13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien?

·         Très-Haut, titre donné au Seigneur

Dt 32.8 Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël, 2 S 22.14 L’Éternel tonna des cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix; Ps 7.18 Je louerai l’Éternel à cause de sa justice, Je chanterai le nom de l’Éternel, du Très-Haut. Ps 83.19 Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Éternel, Tu es le Très-Haut sur toute la terre!

·         Longévité, promise à ceux qui obéissent

1 Rois 3.14 Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, ton père, je prolongerai tes jours. Ps 91.16 Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut. Pr 10.27 La crainte de l’Éternel augmente les jours, Mais les années des méchants sont abrégées. 1 P 3.10 Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,

De tout ce qui précède, nous notons ici un autre principe fort important : En prenant place avec Israël, dans la position de la confiance en l’Éternel, le Messie devenait le canal qui doit amener la pleine bénédiction du peuple. Trois noms de Dieu nous sont présentés dans ce Psaume : celui par lequel il fut en relation avec Abraham, le nom de Tout-Puissant ; puis un autre nom, dont Abraham a pu avoir connaissance d’une manière prophétique par le témoignage de Melchisédek, le titre millénaire d’Élohim, quand il prend son titre le plus élevé sur la terre (Gen 14:18-20), le nom de Très-Haut. Ces deux noms, comme tous les noms de Dieu, ont l’un et l’autre leur signification propre : l’un rappelle sa puissance parfaite, l’autre sa suprématie absolue. Le troisième nom est celui d’Éternel. Alors surgit la question : Quel est le Dieu à qui appartient cette place ? Qui est ce Dieu suprême au-dessus de tout sur la terre ? Qui trouvera le lieu secret de sa demeure pour y habiter ? Celui qui se sera logé là, sera complètement protégé par le pouvoir du Tout-Puissant. Le Messie (Jésus) dit aussitôt : « J’ai dit de l’Éternel : Il est ma confiance et mon lieu fort ». Il prend l’Éternel, le Dieu d’Israël pour sa demeure. Ainsi les versets 3-8 nous font connaître la réponse qu’il reçoit : Sans aucun doute ces choses sont vraies de tout pieux Israélite, et tous les fidèles peuvent les avoir, mais conduits par l’Esprit de Jésus, le seul parfait fidèle, qui a réellement pris cette position. Car au verset 9, c’est Israël qui parle, c’est-à-dire que l’Esprit personnifiant Israël, s’adresse au Messie : « Parce que toi tu as mis l’Éternel, mon refuge, le Très-Haut pour ta demeure, aucun mal ne t’arrivera ». L’allocution continue jusqu’au verset 13 ; puis au verset 14, l’Éternel lui-même parle du Messie (Jésus) comme de celui qui a mis son affection sur Lui et qui obtiendra la pleine bénédiction de l’Éternel, parce qu’il a connu Son nom. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ secours et protection de Dieu.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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