Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 8.1 et suivants. En effet, les fils de Samuel, comme ceux d’Éli, n’ont pas marché dans les voies de leur père. Voilà qui est sérieux à considérer pour tous les enfants de parents chrétiens. Pour jouir de la faveur de Dieu, il ne suffit pas, comme le pensaient les Juifs, d’avoir un Abraham pour père (Matthieu 3:9 mt 3.7-12).
À présent le peuple vient au prophète avec une demande qui le chagrine profondément. Il voudrait un roi, comme toutes les nations. Vouloir être comme tout le monde! Au fond c’est souvent aussi notre désir, car nous n’aimons guère nous faire remarquer. Ne pas agir comme ceux qui nous entourent entraîne généralement des moqueries, de l’incompréhension, des accusations d’orgueil. Pourtant, si « nous sommes maintenant enfants de Dieu » (1 Jean 3:2 1j 3.1-3), cela même établit entre nous et notre entourage, une différence fondamentale, une différence qui en entraînera beaucoup d’autres: l’inconverti n’accepte pas l’autorité de Dieu, tandis que le croyant reconnaît au contraire Jésus Christ comme son Maître et son Seigneur.
Samuel est chargé d’avertir le peuple de ceci: alors que l’Éternel était un Souverain qui comblait Ses sujets de Ses largesses, le roi qu’il désire sera exigeant et son régime sévère. « Et il arriva que, lorsque Samuel fut vieux, il établit ses fils juges sur Israël… Et ses fils ne marchaient pas dans ses voies; mais ils se détournaient après le gain déshonnête, et prenaient des présents, et faisaient fléchir le jugement ». v. 1-3). Car l’histoire des juges, comme celle de la sacrificature, se termine par une ruine complète. Samuel lui-même manque ici de discernement spirituel. Il établit ses fils sans une direction de l’Éternel, comme si la fonction que Dieu lui avait confiée pouvait être transmise à d’autres, car il n’y a pas de transmission de dons ou même de charges par succession.
Les anciens d’Israël désapprouvent avec raison la conduite des fils de Samuel, mais en prennent occasion pour demander un roi: « Établis sur nous un roi pour nous juger, comme toutes les nations ». Le mal dont ils se plaignent ne les pousse pas vers l’Éternel, mais vers les gentils; ils cherchent un secours humain pour remédier à la ruine de l’homme, croyant échapper ainsi à leur propre misère comme peuple de Dieu. Vouloir un roi, c’était au fond abandonner l’Éternel et renier son gouvernement immédiat par les juges, mais le péché capital était de demander un roi comme les nations. Le conseil de Dieu n’était-il pas de leur en donner un selon son cœur, un oint qu’il leur aurait choisi Lui-même! (1 Sam. 2:35; 13:14). Vouloir un roi comme toutes les nations, c’était abandonner leur titre de peuple de Dieu et s’assimiler au monde, lorsque, grâce à leur infidélité, un système, établi de Dieu, avait périclité entre leurs mains. La chrétienté, en voie d’apostasie, n’a pas agi autrement, quand, au lieu de s’humilier et de mener deuil, elle a cherché l’appui du monde pour se maintenir.
Samuel, tout répréhensible qu’il eût été à l’occasion de ses fils, ne les avait pas, comme Éli, honorés plus que l’Éternel. La demande des anciens: « Donne-nous un roi pour nous juger » (v.6), fut mauvaise à ses yeux. C’est le mépris du gouvernement direct et de la gloire de Dieu qui le touche. Dans son affliction il a recours à la prière (v. 6); Que ne suivons-nous, en toutes circonstances et journellement, cet exemple! Et l’Éternel dit à Samuel: « Écoute la voix du peuple en tout ce qu’ils te disent; car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne pas sur eux. Selon toutes les actions qu’ils ont commises depuis le jour où je les ai fait monter d’Égypte, jusqu’à ce jour, en ce qu’ils m’ont abandonné et ont servi d’autres dieux: ainsi ils font aussi à ton égard » (v. 7, 8).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Le peuple d’Israël réclame un roi :
-1 S 8.1 Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
-Ps 99.6 Moïse et Aaron parmi ses sacrificateurs, Et Samuel parmi ceux qui invoquaient son nom, Invoquèrent l’Éternel, et il les exauça.
-Jr 15.1 L’Éternel me dit: Quand Moïse et Samuel se présenteraient devant moi, Je ne serais pas favorable à ce peuple. Chasse-le loin de ma face, qu’il s’en aille!
-Hb 11.32 Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
De tout ce qui précède, nous notons que l’encouragement précieux, donné par Dieu à son serviteur samuel, au moment où il subissait personnellement une discipline dont les anciens d’Israël étaient devenus les instruments. Rien de plus consolant pour son cœur, que l’assurance d’être, après tout, du côté de l’Éternel et, ce dernier étant rejeté, de devoir l’être aussi. N’est-ce pas un honneur de partager l’opprobre que le monde jette sur notre Seigneur en le repoussant! Est-il étonnant qu’il en agisse de même à notre égard! Tout en le disciplinant, Dieu identifie Samuel avec Lui, alors que son peuple, ayant l’apparence de juger le mal, s’identifiait avec les nations. Il vaut mieux être un Samuel humilié, méconnu, seul avec un Dieu rejeté, qu’un Israël, muni d’une puissante organisation extérieure qui lui donne l’illusion de pouvoir se passer de Dieu et agir à sa guise, tandis qu’il est au fond l’esclave du monde et de Satan. « Et maintenant, écoute leur voix; seulement tu leur rendras clairement témoignage, et tu leur annonceras le régime du roi qui régnera sur eux ». Le rejet de Samuel le qualifie pour un office nouveau: il rend un témoignage très clair de ce qui devait arriver au peuple. Le roi, selon le cœur des hommes, allait faire d’eux ses instruments pour accomplir ses desseins, joug intolérable, mais qu’ils ne pourraient secouer. De même le monde dépossède entièrement les chrétiens qui cherchent son appui et ne leur donne en échange que le sentiment de leur misère sans aucune compensation. Il n’accorde son appui que si l’on consent à le servir. Ce n’est pas le joug aisé et le fardeau léger de l’esclave de Christ, mais l’angoisse d’une cruelle servitude. Le peuple averti refuse d’écouter la voix de Samuel et préfère suivre son propre chemin; Samuel n’a que l’Éternel pour ressource, et rapporte toutes les paroles du peuple à Ses oreilles. Ainsi Dieu se sert de la discipline pour affermir son serviteur dont il veut faire, dans la suite, un instrument de bénédictions nouvelles. Ayant reçu l’enseignement divin, lui qui avait établi ses fils sans consulter l’Éternel, il attend que Dieu lui ait dit: « Écoute leur voix, et établis sur eux un roi ». Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Saül et les ânesses égarées. »1 S.9
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.