Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 4.1-2 et suivants. En effet, le sacrifice pour le péché clôt la liste des saintes offrandes. La première place revenait à l’holocauste: côté de Dieu dans l’œuvre de Christ; la dernière aux besoins du pécheur. Mais il va de soi que nous faisons le chemin inverse. Avant de connaître la paix et la joie du sacrifice de prospérités, avant de comprendre ce que Jésus a été pour Dieu dans sa vie et dans sa mort, nous commençons par avoir affaire à Celui qui a souffert et qui est mort sur la croix pour expier nos péchés. Le sang était porté dans la tente comme pour donner à Dieu une preuve de l’œuvre achevée et au pécheur un gage de son acceptation. La graisse fumait sur l’autel, signe de la satisfaction trouvée par Dieu dans l’obéissance de la victime. Enfin, tandis que la chair de l’holocauste devait fumer sur l’autel et que celle du sacrifice de prospérités était mangée par celui qui le présentait, le corps des animaux offerts pour le péché était brûlé hors du camp. À cause de nos péchés qu’il portait, Jésus a souffert « hors de la porte », loin de la présence du Dieu saint. Et le verbe « brûler », différent de « faire fumer » employé pour les graisses et les parfums, traduit l’ardeur du jugement qui a consumé notre parfait Sacrifice (Héb. 13.10-16).
Bien des personnes ne s’estiment pas coupables de leurs fautes inconscientes: elles partent du principe que Dieu ne peut pas leur reprocher leur ignorance et tiendra compte de leur « bonne volonté ». En posant sa main sur la tête de la victime, celui qui la présentait faisait passer son péché sur elle. Il reconnaissait qu’il était coupable et aurait dû mourir, mais que l’animal offert le remplaçait pour porter ce péché et mourir à sa place. C’est ce qu’a fait pour nous Jésus, notre parfait Substitut.
Pour son péché, un sacrificateur oint devait offrir un taureau (Lv 4.2-3), le chef un bouc (Lv 4.22-24), quelqu’un du peuple seulement une chèvre ou un agneau (vv.27, 28, 32). Ceux qui doivent donner l’exemple ont une responsabilité plus grande, exprimée par l’importance de l’animal offert. Mais devant Dieu tous ont péché et sont privés de Sa gloire (Rom. 3.21-23). Qu’ils se trouvent en haut ou en bas de l’échelle sociale, honorés ou méprisés par leurs semblables, qu’ils soient de grands coupables ou qualifiés d’honnêtes gens, tous les hommes font partie d’une seule classe: celle des pécheurs perdus. Toutefois, dans son insondable miséricorde, Dieu a maintenant créé une catégorie nouvelle: celle des pécheurs pardonnés. Il a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous (Rom. 11.30-32).
Soulignons l’expression en Lv 4.22-26 et 28: « si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis ». Allusion au service délicat appelé « le lavage des pieds » qui consiste à aider un autre croyant à découvrir et à juger ses fautes (Jean 13.12-17). « Et il lui sera pardonné », conclut chacun de ces paragraphes. Réponse divine que Dieu peut faire au pécheur repentant, en vertu de l’œuvre de son Fils bien-aimé! Ayant considéré les offrandes « d’agréable odeur », nous arrivons maintenant aux sacrifices « pour le péché ». Ils étaient divisés en deux classes, savoir, les offrandes pour le péché, et les sacrifices pour le délit. Il y avait trois degrés dans les offrandes: d’abord, l’offrande pour « le sacrificateur oint », puis celle pour « toute l’assemblée », enfin celle pour l’individu. Les deux premières étaient semblables dans leurs rites et cérémonies (Comp. v.3-12, avec v.13-21). Le résultat était le même, que ce fût le représentant de l’assemblée ou l’assemblée elle-même qui eût péché.
Dans l’un et l’autre cas, trois choses étaient impliquées: le sanctuaire de Dieu au milieu de l’assemblée, l’adoration de l’assemblée, et la conscience individuelle. Or, comme toutes les trois dépendaient du sang, nous voyons que, dans le premier degré d’offrandes pour le péché, on faisait trois choses avec le sang. On en faisait aspersion « par sept fois, devant l’Éternel, par-devant le voile du lieu saint ». Enfin: « Dans les deux autres degrés, pour « un chef », ou pour « quelqu’un du peuple du pays », ce n’était qu’une question de conscience individuelle; c’est pourquoi on ne faisait qu’une chose avec le sang. Il était entièrement répandu « pied de l’autel de l’holocauste » (Comp. v.7 avec v.25, 30). Il y a dans tout cela une précision divine, qui demande toute l’attention du lecteur, s’il désire bien saisir les merveilleux détails de ce type. Car il y a cette différence entre l’offrande pour « un chef » et celle pour « quelqu’un du peuple du pays », que, dans la première, c’était « un mâle sans défaut »; dans la seconde, « une femelle sans défaut ». Le péché d’un des chefs devait nécessairement exercer une plus grande influence que celui d’une personne du commun; c’est pourquoi il fallait une plus puissante application de la valeur du sang.
Le lecteur observera que le chap. 5:1-13, fait partie du chap. 4 : Tous deux sont renfermés sous le même titre et présentent la doctrine du sacrifice pour le péché dans toutes ses applications, depuis le jeune bouc jusqu’à la poignée de farine. Chaque classe d’offrande est annoncée par ces mots: « Et l’Éternel parla à Moïse ». Ainsi, par exemple, les offrandes de bonne odeur (chap. 1-3) ont pour introduction ces mots: « Et l’Éternel appela Moïse. Cette classification est d’une admirable simplicité, et elle aidera le lecteur à comprendre les diverses classes d’offrandes. Quant aux différents degrés de chaque classe, que ce soit un « jeune taureau, « une chèvre », « un agneau », un « oiseau » ou « une poignée de farine », ils semblent être autant d’applications variées de la même grande vérité.
L’effet du péché individuel ne pouvait s’étendre au-delà de la conscience de l’individu. Le péché d’un « chef » ou « de quelqu’un du peuple du pays » ne pouvait avoir d’influence sur « l’autel des parfums » – lieu d’adoration du sacrificateur. Il ne pouvait arriver non plus jusqu’au « voile du lieu saint » – limite sacrée de l’habitation de Dieu au milieu de son peuple. Il faut bien considérer cela : Nous ne devons jamais soulever une question de péché ou de chute personnelle, dans le lieu du culte ou dans l’assemblée.
Après les trois degrés de l’offrande pour le péché, examinons, en détail, les principes compris dans le premier. Alors, nous pourrons nous faire une juste idée des principes de tous les autres. Et l’attention des lecteurs est sur un point très essentiel, indiqué au verset et contenu dans cette expression: « Si quelqu’un a péché par erreur ». Nous sommes tous enclins à glisser de la communion avec un Christ vivant dans une routine morte. De là la force pratique de ces mots: « Sortons donc vers lui ». Si notre Maître « a souffert hors de la porte », nous ne pouvons nous attendre à régner en dedans de la porte.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les sacrifices pour obtenir le péché pardon; pour le grand prêtre :
- Commandements divins, de Dieu, exemples
Ex 4.6 L’Éternel lui dit encore: Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. Ex 10.12 L’Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur le pays d’Égypte, et que les sauterelles montent sur le pays d’Égypte; qu’elles dévorent toute l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Ex 12.3 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Jos 6.3 Faites le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre, faites une fois le tour de la ville. Tu feras ainsi pendant six jours.
- Commandements, références générales
Dt 6.6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. Ps 19.9 Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. Mt 15.3 Il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition? 1 Jn 5.3 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
- Péchés d’ignorance
Lv 4.2 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire; Lv 5.17 Lorsque quelqu’un commettra une infidélité et péchera involontairement à l’égard des choses consacrées à l’Éternel, il offrira en sacrifice de culpabilité à l’Éternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire. Lc 12.48 Mais celui qui, ne l’ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. 1 Tim 1.13 en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité;
- Offrandes de culpabilité
Ex 29.14 Mais tu brûleras au feu hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments: c’est un sacrifice pour le péché. Ex 30.10 Une fois chaque année, Aaron fera des expiations sur les cornes de l’autel; avec le sang de la victime expiatoire, il y sera fait des expiations une fois chaque année parmi vos descendants. Ce sera une chose très sainte devant l’Éternel. Lv 4.3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice d’expiation. Hb 9.13 Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair,
De tout ce qui précède, nous notons que si nous suivons des pas coupables, où nous conduiront-ils? Assurément pas aux positions élevées de ce monde sans Dieu et sans Christ. Loin de toute terrestre joie, le sentier qu’il parcourt ne conduit qu’à la croix. Il est un Christ méprisé – un Christ rejeté – un Christ en dehors du camp. Oh! sortons donc vers lui, chers lecteurs chrétiens, en portant son opprobre. Ne nous complaisons pas aux rayons de la faveur de ce monde, vu qu’il a crucifié et qu’il hait toujours d’une haine implacable le Bien-aimé, auquel nous devons tout ici-bas et dans l’éternité, et qui nous aime d’un amour que beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre. Ne soutenons, ni directement, ni indirectement, cette chose qui s’appelle de son nom sacré de Christ, mais qui, en réalité, hait sa personne, hait ses voies, hait sa vérité, hait la seule mention de son avènement. Soyons fidèles à un Seigneur absent. Vivons pour Celui qui est mort pour nous. Ayant nos consciences en paix par son sang, que les affections de nos cœurs s’enlacent autour de sa personne, en sorte que notre séparation « du présent siècle mauvais » ne soit pas seulement une affaire de froids principes, mais une séparation affectionnée, parce que l’objet de notre affection ne s’y trouve pas. Veuille le Seigneur nous préserver de l’influence de cet égoïsme consacré et prudent, si commun aujourd’hui, lequel ne voudrait pas être sans religion, mais n’en est pas moins l’ennemi de la croix de Christ. Ce qu’il nous faut, afin de pouvoir résister avec succès à cette terrible forme du mal, ce ne sont pas des vues particulières ou des principes spéciaux, ou de singulières théories, ou une froide orthodoxie intellectuelle. Tels sont les besoins particuliers des temps où nous vivons. Ne vous joindrez-vous donc pas à nous pour pousser, du plus profond de vos cœurs, le cri: « O Seigneur! vivifie ton œuvre! – accomplis le nombre de tes élus! – Viens, Seigneur Jésus! » Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le sacrifice pour le délit (ou sacrifice de réparation). » Lv 5.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.