Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 35.1 et suivants. En effet, le Tabernacle va maintenant être construit. À cette occasion ses différents éléments sont énumérés une deuxième fois, comme pour nous rappeler que connaître est une chose, mais que faire en est une autre. Cependant, avant que le travail ne commence, il est encore question du sabbat (v. 1 à 3). Avant d’entreprendre quelque service que ce soit, il faut s’être tenu dans la présence du Seigneur, s’être «assis», l’esprit et l’âme en repos dans le sentiment de notre dépendance. C’est aux pieds de Jésus que Marie avait appris à le servir avec intelligence (Luc 10.38-42). Aussi a-t-elle su, au moment convenable, apporter son parfum (v. 8) et le répandre aux pieds du Maître. Remarquons la variété de ce que les Israélites avaient à apporter, depuis l’or, les pierres précieuses, jusqu’aux pieux et aux cordages contribuant à retenir l’édifice (à soutenir la vérité). Dans cette longue liste chacun pouvait trouver quelque chose à offrir. Et vous aussi, ami qui connaissez le Seigneur, vous pouvez contribuer à l’édification de l’Assemblée. Un service discrètement rendu, l’exercice joyeux de la miséricorde (Rom. 12.6-8) et des prières quotidiennes pour le témoignage, voilà qui est à la portée de chacun. Et cela est agréable au Seigneur.
Les Israélites n’ont pu apporter que ce qu’ils n’avaient pas donné auparavant pour le veau d’or (Ex 32.1-6). Nous ne pourrons mettre au service du Seigneur que ce que nous n’aurons pas employé pour le monde. Ne gaspillons donc pas notre jeunesse. Quels étaient ceux qui donnaient? «Tout homme qui avait son cœur bien disposé, tout homme que son esprit incitait». C’est l’important! Aimer le Seigneur, l’Assemblée, notre prochain, voilà la condition majeure aussi bien pour exécuter un travail que pour apporter un don. Ce qui ne procède pas de l’amour n’est d’ailleurs souvent pas bien fait. Certains travaux pouvaient se faire à la maison, dans le cadre de la famille: filer par exemple. Ne pensons pas que travailler pour le Seigneur consiste nécessairement à devenir évangéliste ou missionnaire en pays lointain. Remarquez le service des femmes. Si toutes n’étaient pas intelligentes (v. 25), ou habiles (v. 26), toutes pouvaient avoir un cœur bien disposé autant que les hommes (v. 29) à donner ou à exécuter quelque chose pour le sanctuaire (Tite 2.3-5). Aux uns, Dieu a mis au cœur d’enseigner (v. 34). Qu’il mette au cœur des autres d’écouter! Ainsi pourra être accompli par tous un service intelligent.
Ces chapitres contiennent une récapitulation des diverses parties du tabernacle et de ses ustensiles, et comme nous avons déjà développé ce qu’est la signification des parties les plus saillantes de tout l’ensemble. Il y a cependant deux choses dans cette portion du livre dont nous pouvons retirer une instruction des plus utiles : ce sont premièrement, le dévouement volontaire; secondement, l’obéissance implicite du peuple, relativement à l’œuvre du tabernacle d’assignation.
Quant à son dévouement volontaire, il est écrit: «Et toute l’assemblée des fils d’Israël sortit de devant Moïse. Et tout homme que son cœur y porta, et tous ceux qui avaient un esprit libéral, vinrent et apportèrent l’offrande de l’Éternel pour l’œuvre de la tente d’assignation, et pour tout son service, et pour les saints vêtements. Et les hommes vinrent avec les femmes: tout homme qui offrit une offrande tournoyée d’or à l’Éternel, tous ceux qui avaient un esprit libéral apportèrent des anneaux de nez, et des pendants d’oreille, et des anneaux, et des colliers, toutes sortes d’objets d’or. Et tout homme chez qui se trouva du bleu, et de la pourpre, et de l’écarlate, et du coton blanc, et du poil de chèvre, et des peaux de béliers teintes en rouge, et des peaux de dauphins, les apporta. Tout homme qui offrit une offrande élevée d’argent et d’airain, apporta l’offrande de l’Éternel; et tout homme chez qui se trouva du bois de sittim pour toute l’œuvre du service, l’apporta. Et toute femme intelligente fila de sa main, et apporta ce qu’elle avait filé: le bleu, et la pourpre, et l’écarlate, et le fin coton; et toutes les femmes habiles que leur cœur y porta filèrent du poil de chèvre. Et les princes apportèrent les pierres d’onyx et des pierres à enchâsser pour l’éphod et pour le pectoral; et les aromates, et l’huile pour le luminaire, et pour l’huile de l’onction, et pour l’encens des drogues odoriférantes.
Les enfants d’Israël, tout homme et toute femme qui eurent un esprit libéral pour apporter pour toute l’œuvre que, par Moïse, l’Éternel avait commandé de faire, apportèrent une offrande volontaire à l’Éternel». (vv. 20-29). Et plus loin encore: «Et tous les hommes sages qui travaillaient à toute l’œuvre du lieu saint vinrent chacun de l’ouvrage qu’ils faisaient, et parlèrent à Moïse, disant: Le peuple apporte beaucoup plus qu’il ne faut pour le service de l’œuvre que l’Éternel a commandé de faire… car le travail était suffisant pour tout l’ouvrage à faire, et il y en avait de reste». (36:4-7). Quel charmant tableau du dévouement à l’œuvre du sanctuaire! Aucun effort, aucun appel n’était nécessaire pour amener le peuple à donner. Non: «Tout homme que son cœur y porta». C’était le vrai moyen. Les ruisseaux du dévouement volontaire découlaient du dedans. «Les princes,» «les hommes» et «les femmes», tous sentaient que c’était un doux privilège pour eux que de donner à l’Éternel, non avec un cœur étroit, ou d’une main avare, mais royalement, tellement qu’ils avaient suffisamment et même de reste.
Ensuite, quant à l’obéissance implicite du peuple, il est écrit: «Selon tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse, ainsi les fils d’Israël firent tout le travail. Et Moïse vit tout l’ouvrage, et voici, ils l’avaient fait comme l’Éternel l’avait commandé, ils l’avaient fait ainsi. Et Moïse les bénit». (39:42-43). L’Éternel avait donné les instructions les plus minutieuses relativement à l’œuvre tout entière du tabernacle. Chaque pieu, chaque soubassement, chaque lacet, chaque anneau, étaient exactement déterminés. Les ressources de l’homme, sa raison ou son sens commun, n’avaient là rien à faire. L’Éternel ne donnait pas à l’homme une esquisse à compléter. Il ne laissait aucune marge dans laquelle l’homme pût faire entrer ses propres combinaisons. Nullement. «Regarde, et fais selon le modèle qui t’en est montré sur la montagne». (Exo. 25:40; 26:30; Héb. 8:5).
Cet ordre ne laissait aucune latitude aux inventions humaines. S’il eût été permis à l’homme de faire un seul pieu, ce pieu aurait été, bien certainement, hors de place au jugement de Dieu. Nous voyons ce que produit le «ciseau» de l’homme au chap. 32; béni soit Dieu, il n’a rien à faire et n’a point de place dans le tabernacle. Les Israélites firent, dans cette circonstance, tout juste ce qui leur avait été dit, rien de plus, rien de moins; et c’est là une salutaire leçon pour l’église professante! Il y a plusieurs choses dans l’histoire des Israélites que nous devrions sérieusement chercher à éviter; leurs murmures impatients, leurs vœux légaux et leur idolâtrie; mais dans leur dévouement et leur obéissance, nous devrions les imiter. Puissent donc notre dévouement être plus entier, et notre obéissance plus implicite! Nous pouvons en toute sûreté affirmer que, si tout n’avait pas été fait «selon le modèle montré sur la montagne», nous ne pourrions pas lire à la fin du livre que: «la nuée couvrit la tente d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle; et Moïse ne pouvait entrer dans la tente d’assignation; car la nuée demeura dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait le tabernacle» (Chap. 40:34, 35). Le tabernacle était à tous égards selon le divin modèle, et par suite, il pouvait être rempli de la gloire divine.
Il y a là de précieuses instructions. Nous sommes trop portés à regarder la parole de Dieu comme ne suffisant pas aux plus petits détails qui se rapportent au culte et au service de Dieu. C’est une grande erreur, une erreur qui a une source abondante de fautes et d’égarements dans l’église professante. La parole de Dieu suffit à tout, soit pour ce qui concerne le salut personnel et la conduite individuelle, soit pour ce qui concerne l’ordre et le gouvernement de l’Assemblée; car nous lisons que «toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre» (2 Tim. 3:16, 17). Si la parole de Dieu rend un homme parfaitement accompli pour «toute bonne œuvre», il en résulte nécessairement que tout ce qui ne se trouve pas dans ses pages ne peut être une bonne œuvre (Éph. 2:10). Et en outre, souvenons-nous que la gloire divine ne peut s’allier à quoi que ce soit qui n’est pas selon le modèle divin.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le sabbat, jour de repos :
- Assemblée, réunion des premiers chrétiens, références générales
Nb 15.24 si l’on a péché involontairement, sans que l’assemblée s’en soit aperçue, toute l’assemblée offrira un jeune taureau en holocauste d’une agréable odeur à l’Éternel, avec l’offrande et la libation, d’après les règles établies; elle offrira encore un bouc en sacrifice d’expiation. Dt 23.1 Celui dont les testicules ont été écrasés ou l’urètre coupé n’entrera point dans l’assemblée de l’Éternel. Mt 18.20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. Jn 20.19 Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous!
- Commandements, références générales
Dt 6.6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. Ps 19.9 Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. Mt 22.38 C’est le premier et le plus grand commandement. 1 Jn 5.3 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
- Législateur, Moïse comme
Ex 34.32 Après cela, tous les enfants d’Israël s’approchèrent, et il leur donna tous les ordres qu’il avait reçus de l’Éternel, sur la montagne de Sinaï. Dt 4.44 C’est ici la loi que présenta Moïse aux enfants d’Israël. Jn 7.19 Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir? Ac 7.38 C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
- Peine de mort, pour les fautes capitales
Gn 9.6 Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé; car Dieu a fait l’homme à son image. Ex 35.2 On travaillera six jours; mais le septième jour sera pour vous une chose sainte; c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort. Dt 13.9 Mais tu le feras mourir; ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite; Dt 21.21 Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne.
De tout ce qui précède, nous notons que nous avons l’espérance vivante que nous avons réuni quelques pensées fortifiantes au sujet de Jésus et de son sacrifice, à mesure que nous avancions. Nos pensées les plus fortes ne peuvent, il est vrai, être que faibles; et ce que nous saisissons de plus élevé, n’est que bien superficiel en comparaison de l’intention de Dieu et de sa révélation! Il est bon de nous souvenir que, par la grâce, nous sommes sur le chemin qui nous conduit à cette gloire où nous connaîtrons « comme nous avons été connus » nous-mêmes, et où nos cœurs s’épanouiront à la clarté de la face de Celui qui est le commencement et la fin de toutes les voies de Dieu, soit en création, soit en providence ou en rédemption. C’est à lui que je vous recommande très affectueusement, corps, âme et esprit. Puissiez-vous connaître l’immense bonheur d’avoir votre part en Christ, et être gardés dans l’attente patiente de sa venue. Amen. Outre la recommandation faite au chapitre 34 à Israël de demeurer séparé des peuples voisins, il y a dans le chapitre 35 une autre partie des instructions de Moïse, qu’il a données après être descendu de la montagne. Ces instructions n’ont pas rapport à la certitude pour le peuple d’entrer dans le pays, ni à la conduite qui convient à ceux qui sont graciés, savoir: qu’ils s’abstiennent de tout ce qui pourrait tendre à ramener le péché, lorsqu’ils jouissent des privilèges de la grâce; mais Moïse parle de ce que le peuple avait en partage, envisagé sous le bénéfice de la communication avec Dieu, que le médiateur, comme chef de la grâce, avait établi. Le sabbat est ordonné, et en outre le peuple, à qui la grâce a été manifestée, est encouragé à montrer sa franche volonté et sa libéralité dans tout ce qui regarde le service de Dieu. Le sabbat intervient toutes les fois qu’il y a un principe quelconque de relation, établi entre le peuple et Dieu. Le sabbat est le résultat de cette relation; le peuple entre dans le repos de Dieu. Il faut observer que, tandis que le peuple est placé positivement sous la loi, le principe des secondes tables était la loi après le pardon et la miséricorde. C’est exactement le terrain sur lequel les chrétiens de nos jours veulent se placer: ils veulent introduire la loi après la grâce et la miséricorde. Mais Paul appelle cela: le ministère de la mort et de la condamnation. La première fois que Moïse monta sur la montagne, sa face ne devint pas resplendissante, et c’est à cela que l’apôtre fait allusion en 2 Corinthiens 3. Aussi trouvons-nous la manifestation de l’Esprit de sagesse et de don dans le service, Dieu nommant ceux qu’il désignait plus particulièrement pour l’œuvre. Le peuple répond de bon cœur à l’invitation que lui adresse Moïse: on apportait plus qu’il ne fallait, et tous les hommes d’esprit travaillaient aux choses pour lesquelles ils étaient doués. Moïse les bénit. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La Construction du Tabernacle. » (Ex 36)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.