Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur le royaume de Dieu, à travers les sept paraboles du Seigneur Jésus, à savoir celles du semeur, de l’ivraie, du grain de sénevé, du levain, du trésor caché, de la perle, du filet. Nous retrouvons cela dans Mat 13.1-52 d’où nous avons noté que le cœur du peuple hebreux s’était endurci, et qu’il avait volontairement fermé ses yeux et bouché ses oreilles. C’est pourquoi il choisit désormais de lui parler en paraboles, même s’il réserve ses enseignements à ses seuls disciples. Comme vous le verrez dans la synthèse ci-dessous, il s’agit d’un chapitre très riche sur la compréhension du royaume des cieux.

Déjà, dans la parabole du semeur, nous notons que le Seigneur Jésus est toujours prêt à expliquer aux siens ce qu’ils sont désireux de comprendre, en disant pourquoi il parle en parabole, avant d’en donner l’explication. Demandons au Seigneur Dieu de nous expliquer Sa Parole. Car le rejet du Messie par Israël a encore une autre conséquence, puisque ne trouvant pas de fruit à récolter au milieu de son peuple, le Seigneur va maintenant ensemencer le monde avec la parole de l’Évangile ou “la parole implantée” qui a la puissance de sauver les âmes (Jac. 1.19-27). 

Mais, s’il n’y a qu’une seule espèce de semence, tous sont loin de recevoir la Parole de la même manière, et parmi ceux qui entendent la parole, le Seigneur dans sa parfaite connaissance du cœur humain, distingue quatre classes de personnes. La première est comparée au sol battu du chemin, devenu dur à force d’être piétiné par tout le monde. Notre cœur ressemblerait-il à ce chemin sur lequel le monde passe et repasse, de sorte que la Parole ne peut plus y pénétrer? Non.

D’autres, comme ces “endroits pierreux”, sont des esprits superficiels, car leur conscience n’a pas été profondément labourée pour pouvoir abandonner le péché. Et l’émotion fugitive ressentie en entendant l’évangile n’est que l’apparence de la foi. Donc c’est quelqu’un qui dira en sortant d’une prédication: “Cet orateur a bien parlé; c’était très beau; je reviendrai l’entendre”. Car il y trouve une certaine satisfaction, surtout si le prédicateur sait toucher les sentiments. Mais l’épreuve va venir. Car le monde voit avec déplaisir les effets de la Parole dans une âme, tout superficiels qu’ils peuvent être, de sorte que ceux qui manifestent les changements survenus sont vite exposés aux moqueries et même à la persécution, comme à d’autres tribulations. 

Alors voyant les conséquences pénibles qui résultent du fait d’avoir reçu la Parole, ils se retirent et tout est fini; comme le blé dans les rocailles qui a levé aussitôt, lorsque le soleil le frappe, il sèche vite, car il n’a pas de racine. Et la conscience n’a pas été exercée, car le cœur doit être labouré par la parole de Dieu pour qu’il se produise des résultats durables, puisque la Parole ne produit jamais un effet agréable aux sens pour commencer, parce qu’elle montre au pécheur l’état de son cœur et tout le mal qui s’y trouve. 

Mais si la véritable foi a nécessairement des racines invisibles, c’est à son fruit visible qu’elle se fait connaître. Car sans œuvres, la foi est morte, étouffée comme ces grains levés au milieu des épines (Jac. 2.14-26). Et ceux qui sont semés dans les épines sont ceux-là qui entendent la Parole qui produit aussi des effets extérieurs, comme une tige de blé dans un buisson; elle peut atteindre une certaine hauteur, porter même un épi, mais sans fruit. Car les soucis sont une sorte d’épines qui étouffent la Parole de la vie; c’est tout ce par quoi le présent siècle peut rendre un homme soucieux, et combien il y a de causes de soucis! 

Car à une âme qui n’a pas été amenée par la Parole à mettre sa confiance en Dieu et qui ne le connaît pas comme ce Père qui sait de quoi nous avons besoin, tout cause des soucis; et elle est toujours inquiète; elle admet qu’il faut s’occuper de la Parole, mais cette parole aussitôt étouffée, ne peut produire du fruit. Puis il y a une autre sorte d’épines qui étouffent la Parole où justement l’homme met sa confiance: ce sont les richesses; car on les désire et on ne se lasse pas de travailler à les obtenir. Pendant ce temps, que peut faire la Parole? Et que donnent les richesses? La déception par exemple; on est victime de leur tromperie, car elles ne produisent ni satisfaction durable, ni paix; et elles vous laissent ou il faut les laisser, et que dire d’un christianisme sans fruits et sans valeur, ni pour l’âme, ni pour Dieu?

Fort heureusement, la semence est aussi tombée dans la bonne terre où l’épi pourra mûrir en sa saison: un grain donna cent, un autre soixante, et autre trente. Voici un homme qui comprend la Parole. Son cœur a été préparé comme nous l’avons vu en parlant de ceux qui ont été semés dans les endroits pierreux. La conscience a été labourée par la vérité, et lorsque les manifestations extérieures de la vie ont lieu, c’est du véritable fruit qui est produit. Il découle de la vie divine à la gloire de Dieu. Le fruit est la manifestation de la vie de Dieu dans le croyant, sous quelque forme que ce soit. Seul ce fruit-là est agréable à Dieu et demeure pour l’éternité. Puissions-nous tous en porter, non seulement trente, ni soixante, mais cent! Ainsi que dit Paul aux Philippiens: “Étant remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu.”

Expliquons davantage cela. D’abord, la semence jetée le long du chemin symbolise le cœur qui ne comprend pas la Parole. Il ne comprend pas. Pourquoi? Manque-t-il d’intelligence? Est-il sourd? Non, mais son cœur est comme le chemin dur parce que tout le monde y passe, leur cœur n’y est pas; et ils sont distraits par des jeux, des lectures, des promenades, aussi bien que par leurs études, le travail, les affaires, sans parler des choses mauvaises en elles-mêmes. La semence reste alors à la surface, et le diable a bientôt fait de la ravir.

Ensuite, la parabole de l’ivraie nous apprend que l’ennemi n’a pas seulement ravi la bonne semence chaque fois qu’il le pouvait, mais qu’il en a aussi semé de la mauvaise pendant que les hommes dormaient. Car le sommeil spirituel nous met à la merci de toutes les mauvaises influences. D’où la nécessité d’être continuellement exhortés à la vigilance (Marc 13.28-37; 1 P 5.8-9). 

Ce mélange qui caractérise la chrétienté enseignante aujourd’hui est aussi illustré d’une autre manière par la parabole de l’ivraie du champ que le Seigneur explique ici. En effet, nous savons que le nom de chrétien est porté aujourd’hui par tous ceux qui sont baptisés, qu’ils soient ou non des enfants de Dieu véritables. Et le Seigneur supporte cet état de choses jusqu’au jour de la moisson (Apo 14.13-20). Il montrera alors par le sort final des uns et des autres ce qu’il pensait de chacun d’eux. Mais au lieu d’être vigilants pour que la Parole soit présentée et maintenue dans sa pureté comme le Seigneur et les apôtres l’avaient enseignée, les hommes ont plutôt laissé s’introduire avec des fausses doctrines et des personnes sans vie que l’ivraie représente, et elles forment aujourd’hui la majorité dans la chrétienté.

Ainsi au temps de la moisson se fera le triage par les anges. Et la moisson dans la Parole est la figure du jugement qui sépare les méchants des justes. C’est ce que le Seigneur dit aux disciples: “Au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais assemblez le blé dans mon grenier”. Ce temps est près d’arriver.

Car “celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; et le champ, c’est le monde; et la bonne semence, ce sont les fils du royaume et l’ivraie, ce sont les fils du méchant; et l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; et la moisson c’est la fin du monde et les moissonneurs ce sont les anges”. “Comme donc l’ivraie est cueillie et brûlée au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu: là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende”.  

Et dans les six “paraboles du royaume” qui font suite à celle du semeur, le Seigneur Jésus expose quel va être le résultat de ses semailles dans ce monde. La parabole de la graine de sénevé devenant un grand arbre décrit la forme extérieure qu’a revêtue le royaume des cieux après le rejet du roi, tandis que celle du levain caché dans la pâte met l’accent sur un travail secret qui altère son caractère. C’est le temps de l’Église responsable. Après un très petit commencement avec quelques disciples, le christianisme a eu le grand développement que nous lui connaissons. Mais son succès et son extension dans le monde ne sont nullement la preuve de la bénédiction et de l’approbation de Dieu et ne le mettent pas à l’abri des attaques du diable. Car il a été de bonne heure envahi par le mal.  

Car “le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme prit et qu’elle cacha parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout fût levé. C’est une autre forme de mal qui caractérise le royaume. Le levain est le symbole de la fausse doctrine introduite dans le royaume dès le début et qui pénétra la masse tout entière, corrompant l’enseignement divin, de manière à faire du christianisme une religion qui permette aux hommes de vivre sans être inquiétés par la vérité qui les juge toujours.

Tels sont donc les trois aspects extérieurs qui caractérisent le royaume des cieux en l’absence du roi: 1° un mélange de bon et de mauvais; 2° une puissance terrestre; 3° la fausse doctrine qui a tout pénétré de ses principes corrupteurs. Le Seigneur Jésus prononça ces paroles devant la foule, selon les paroles de Psaumes 78:2: “J’ouvrirai ma bouche en paraboles, j’annoncerai les énigmes des jours d’autrefois”. Et il exposa dans les trois dernières, ce qu’il y a pour son cœur au milieu des diverses formes de mal que revêt le royaume.

Ensuite les brèves paraboles du trésor caché et de la perle soulignent deux vérités merveilleuses: d’abord, le très grand prix attaché par Christ Jésus à son Eglise et payé pour l’acquérir; car Il a vendu tout ce qu’il avait et il a donné jusqu’à sa vie. Ensuite, la joie qu’il trouve en elle. Enfin, le filet de l’évangile est jeté dans la mer des peuples. Le Seigneur avait annoncé à ses disciples qu’il ferait d’eux des pêcheurs d’hommes. Voici donc les serviteurs à l’œuvre. Mais les poissons ne sont pas tous bons, ni tous les chrétiens de nom des croyants véritables! Car c’est la Parole qui permet de les distinguer: le bon poisson se reconnaît à ses écailles et ses nageoires (Lév. 11.9-12) et le vrai chrétien à son armure morale, à sa capacité de résister à la pénétration et à l’entraînement du courant de ce monde.

À côté du trésor que le Seigneur a trouvé dans les siens, cette parabole nous montre celui que le disciple possède dans Sa Parole. Est-elle pour chacun de nous le trésor d’où nous savons tirer “des choses nouvelles et des choses vieilles”? Hélas! l’incrédulité des foules montre qu’elles ne voient en Jésus que ‘le fils du charpentier”. De sorte que sa grâce ne peut s’exercer envers elles. Toutefois notons que ce n’est pas par hasard que le Seigneur est sorti, car la maison est vide maintenant parce que Christ a été rejeté. Il prend donc place dans une barque sur la mer, et de là il prêche aux foules rassemblées autour de lui. Or la mer, dans la Parole, est souvent prise comme symbole des nations dans un état de confusion; c’est en général où se trouvaient les peuples de la terre en dehors d’Israël et c’est là maintenant que Dieu opèrera. Voilà les faits nous indiquent le changement qui résulte du rejet de Christ, pour les Juifs et pour les nations.

Donc, le Seigneur Jésus était venu chercher du fruit en Israël, qu’il compare à une vigne (Psa 80.9-17 ; Ésa 5.1-7); mais, comme nous l’avons souvent dit, sans la vie de Dieu, il est impossible que l’homme produise du fruit pour Dieu, malgré tous les soins que Dieu lui a prodigués, ainsi qu’il le fit avec Israël. Alors pour obtenir du fruit, l’Eternel Dieu change de manière d’agir car au lieu de réclamer de notre mauvais cœur naturel le bien qu’il ne peut produire, il sème premièrement sa Parole qui produit si elle est reçue par la foi, une nouvelle nature grâce à laquelle Dieu peut obtenir ce qu’il a réclamé en vain de l’homme dans la chair. Car le champ où la Parole est semée n’est pas Israël seulement; c’est par là que le Seigneur et les apôtres commencèrent, mais c’est le monde entier, et le terrain sur lequel la parole est semée, c’est le cœur de l’homme. Alors, les terrains destinés à recevoir la semence sont séparés de ceux qui ne se cultivent pas;  et on ne sème donc que sur la bonne terre.

Alors les disciples demandaient au Seigneur pourquoi il parlait aux foules en paraboles. Sa réponse montre que maintenant il fait une différence entre la masse du peuple et ceux qui écoutent sa Parole et la reçoivent. Qui sont ceux que le Seigneur peut reconnaître comme membres de son corps au milieu de toute cette profession chrétienne? Ce sont ceux qui l’ont reçu comme Sauveur et Seigneur et qui mettent ses paroles en pratique.

Car “Il a aimé l’assemblée son Église, et s’est livré lui-même pour elle”, afin de la posséder éternellement. Quel prix elle a pour son cœur, ainsi que tous ceux qui seront au bénéfice de son dévouement jusqu’à la mort, la mort de la croix! Au travers de la triste histoire du royaume, présentée dans les trois premières paraboles, le Seigneur y voit ce trésor, cette perle, toujours l’objet de sa joie et de son amour. Donc dans les trois dernières paraboles, il n’est question que de ce qui est bon. Ici, les pêcheurs, ayant constaté les résultats de la pêche, s’occupent des bons poissons seulement. Dans la parabole de l’ivraie, il fallait laisser croître le tout jusqu’à la moisson, quoique les ouvriers voulaient s’occuper des mauvaises plantes pour les détruire, mais ce n’était ni le moment ni leur affaire. 

Ainsi, les bons poissons avaient des nageoires et des écailles; tous ceux qui ne présentaient pas ces signes caractéristiques étaient impurs, si bons qu’ils puissent paraître au jugement du pêcheur. De même aujourd’hui, si un serviteur de Dieu veut reconnaître parmi ceux qui portent le nom de chrétiens, lesquels doivent être mis à part comme ayant la vie divine, il ne s’en remet pas à son propre jugement, mais il a recours à la Parole qui indique les caractères des vrais croyants, figurés par ceux des bons poissons. Alors le croyant doit avoir ce qui correspond aux nageoires, avoir la capacité de remonter le courant entraînant de ce monde, grâce à l’énergie que donne la vie de Dieu pour ne pas se laisser détourner du chemin du Seigneur. Les écailles représentent la capacité de résister à l’influence du monde au milieu duquel nous devons vivre, tout en s’en distinguant. Il est dit que “tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde” (1 Jean 5:4). Ainsi tous ceux qui portent dans leur marche ces preuves de la vie de Dieu doivent être mis à part de ce qui n’a que la profession chrétienne sans la vie.

  • Complétons tout ceci avec un supplément de lecture sur les privilèges particuliers : Mt 13.11-12 ; Luc 10.23 ; Rom 5.2 ; 1 Co 2.10 ;  Col 2.26-27 ; 1 Jn 2.

De tout ce qui précède, nous notons que le Seigneur Jésus se devait d’apporter à l’homme ce qui pouvait produire du fruit, la vraie intelligence de la Parole n’étant affirmée que de ceux qui produisent du fruit. La vraie intelligence de la Parole place une âme en rapport avec Dieu, parce que la Parole révèle Dieu et exprime ce qu’il est. Car si tu la comprends, alors tu le connais; et la vraie connaissance de Dieu(c’est-à-dire du Père et de son Fils Jésus Christ) est la vie éternelle. Ensuite vient le jugement exécuté par le Fils de l’homme sur les méchants, qui sont jetés dans le feu; et la manifestation des justes dans la gloire. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts à porter du fruit.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur ce que signifie le doute de Pierre :“Pierre lui répondit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il lui dit: Viens!”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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