Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 6.1 et suivants. En effet, une nouvelle lettre des accusateurs est donc partie pour la capitale. Mais elle va tourner à leur confusion. Non seulement les recherches que Darius fait entreprendre permettent de retrouver le décret de Cyrus, mais le roi dans sa réponse prend lui-même en main la cause du résidu de Juda et de la construction du Temple. Et, pour comble, il ordonne précisément aux ennemis des Juifs d’apporter à ceux-ci toute l’aide dont ils ont besoin. Enfin le décret de Darius est accompagné des pires menaces contre ceux qui y changeraient quoi que ce soit. Tel a donc été le résultat de l’attitude franche et courageuse prise par les anciens des Juifs (ch. 5 v. 11, 12 ed 5.9-13; voir Matthieu 10:32 mt 10.24-33). Elle a permis à l’Éternel de leur montrer publiquement son approbation.

Il est beau de voir le roi reconnaître au verset 10 l’efficacité des prières au Dieu des cieux, en les demandant pour lui et ses fils. Ce Dieu des cieux est à présent notre Père; ne négligeons pas de nous adresser à Lui. Nous sommes d’ailleurs exhortés à prier «pour tous les hommes» et précisément «pour les rois – les autorités – et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille en toute piété et probité» (1 Timothée 2:1, 2 1tm 2.1-8).

Les accusateurs des Juifs ont compris qu’il était préférable de ne pas s’opposer aux ordres reçus. Ils les exécutent promptement, toutefois avec le dépit qu’on peut imaginer. Ainsi protégés par les autorités, et disposant de nouveaux moyens, les anciens de Juda achèvent la construction du temple. Mais, détail bien remarquable, s’ils prospèrent, ce n’est pas au décret de Darius qu’ils le doivent. C’est «par la prophétie d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo» (verset 14). Il en est exactement ainsi du chrétien. La vraie source de sa prospérité n’est pas dans les circonstances favorables que Dieu peut permettre pour lui sur la terre. Elle réside dans la soumission à la Parole de son Dieu.

La maison est inaugurée dans la joie. Quel contraste pourtant avec la dédicace du premier temple où 22 000 bœufs et 120 000 moutons avaient été sacrifiés (2 Chroniques 7:5 2ch 7.1-5). Et il n’est question ici ni du feu descendant du ciel, ni de la gloire remplissant la Maison, car l’arche de Dieu est perdue; elle ne sera pas retrouvée. Après cela la Pâque et les pains sans levain sont célébrés au premier mois. Malgré toute leur faiblesse, l’Éternel a rendu joyeux ces pauvres juifs remontés de la captivité.

Car Dieu favorise particulièrement le réveil qu’il a provoqué, tout en faisant sentir de plus en plus aux réchappés la ruine causée par leur infidélité. Darius le Perse appuie les Juifs et prononce une sentence équitable, fondée du reste sur le fait que, selon «la loi des Mèdes et des Perses, aucune défense ou aucun statut que le roi a établi ne peut être changé» (Dan. 6:15). En tout cela, l’on peut voir la providence de Dieu, veillant sur le peuple. L’édit de Cyrus est trouvé à Ecbatane, dans la province de Médie et non pas à Babylone, ce qui prouve que, sans l’intervention divine, des recherches, même minutieuses, auraient pu être vaines. Darius, s’il ne va pas jusqu’à proclamer, comme Nebucadnetsar humilié, que le Très-Haut domine sur les royaumes des hommes, reconnaît toutefois le Dieu des cieux, et le temple de Jérusalem comme la maison de Dieu (6:9, 10; 3:7, 8). Il en ordonne les dimensions qui dénotent son inintelligence, parce qu’elles ne correspondent plus aux chiffres symboliques du temple primitif (v. 3; 1 Rois 6:2), et ainsi plus d’une pensée de Dieu reste comme ensevelie sous ces nombres nouveaux. Darius reconnaît aussi que les prières de ces gens méprisés et humiliés sont efficaces pour la vie du roi et de ses fils (v. 10); il use de l’autorité qui lui est confiée pour punir ceux qui voudraient s’opposer à la volonté de Dieu; il fait enfin un appel solennel au Dieu qui habite à Jérusalem pour qu’il exerce la vengeance sur ceux qui s’opposent à Lui: «Et que le Dieu qui y a fait demeurer son nom renverse tout roi et peuple qui étendrait sa main pour changer et pour détruire cette maison de Dieu qui est à Jérusalem» (v. 12). Les adversaires, qui n’ont aucun respect pour le peuple de Dieu, se hâtent de se conformer à l’édit du roi, car c’est la crainte de l’homme qui remplit leurs cœurs, mais Dieu se sert de tout, et de cette crainte même, afin d’accomplir ses desseins de grâce pour la protection des siens.

Les anciens des Juifs bâtissent et prospèrent par la prophétie d’Aggée et de Zacharie. Ils achèvent le temple, non seulement selon l’ordre du Dieu d’Israël, mais aussi selon l’ordre des souverains de Perse (v. 14). C’est le caractère spécial de ce réveil produit au milieu de l’humiliation et sous l’esclavage des gentils. Le travail du temple avait été interrompu pendant quinze ans, depuis la deuxième année de Cyrus jusqu’à la deuxième année de Darius le Perse (4:24; Aggée 1:1). Quatre années plus tard la maison de Dieu était achevée (v. 15). Combien sont désastreux les retards produits par la crainte des hommes et par le manque de confiance dans le Seigneur, qui en est la suite nécessaire!

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Réponse du roi Darius :

-Esd 5.6 Copie de la lettre envoyée au roi Darius par Thathnaï, gouverneur de ce côté du fleuve. Schethar Boznaï, et leurs collègues d’Apharsac, demeurant de ce côté du fleuve.

-Esd 6.1 Alors le roi Darius donna ordre de faire des recherches dans la maison des archives où l’on déposait les trésors à Babylone.

-Ag 1.1 La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois, la parole de l’Éternel fut adressée par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, en ces mots:

-Za 1.1 Le huitième mois, la seconde année de Darius, la parole de l’Éternel fut adressée à Zacharie, fils de Bérékia, fils d’Iddo, le prophète, en ces mots:

Les sacrificateurs et les lévites s’étaient purifiés «comme un seul homme»; ils étaient tous purs (v. 20) pour célébrer la Pâque. Ils sentaient qu’ils ne pouvaient apporter l’impureté à ce saint repas commémoratif, et, comme ils avaient été unanimes pour bâtir l’autel, pour surveiller l’ouvrage et poser les fondements du temple, ils le sont maintenant pour se purifier, «et avec eux, tous ceux qui s’étaient séparés de l’impureté des nations du pays, pour rechercher l’Éternel, le Dieu d’Israël» (v. 21). Tel doit être toujours le caractère du témoignage d’un résidu, au milieu de la ruine. Il sent que la souillure ne peut être admise à la table du Seigneur et que le monde n’y a aucune place; il sent que ce repas ne peut avoir lieu sans le jugement de soi-même: «Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe» (1 Cor. 11:28). En dernier lieu, «ils célébrèrent la fête des pains sans levain, pendant sept jours avec joie; car l’Éternel les avait rendus joyeux, et il avait tourné vers eux le cœur du roi d’Assyrie, pour fortifier leurs mains dans l’œuvre de la maison de Dieu, du Dieu d’Israël» (v. 22). Cette fête des pains sans levain est le type d’une sanctification complète et continue, poursuivie pendant sept jours, nombre de la plénitude, image du cours entier de notre vie, d’une vie dévouée à Celui qui nous a délivrés par sa mort et auquel nous appartenons en propre. C’est en figure la sanctification collective et individuelle dont il est parlé en 2 Cor. 6:17 à 7:1. Le résidu restauré célèbre cette fête avec joie, comme il l’avait fait à la fête des tabernacles, à la dédicace des fondements et de la maison (3:13; 6:16, 22). En cela elle différait de ce qui était dit dans la loi de Moïse: «Pendant sept jours du mangeras des pains sans levain, pains d’affliction, parce que tu es sorti en hâte du pays d’Égypte» (Deut. 16:3). Ici, dans toutes les bénédictions retrouvées, il n’y avait place que pour la joie. Le résidu de la transportation n’était pas seul à célébrer la fête. Parmi le peuple, resté dans le pays pendant la captivité, «tous ceux qui s’étaient séparés de l’impureté des nations pour rechercher l’Éternel» avaient part à cette solennité. Sans faire partie du témoignage, proprement dit, ils venaient s’y associer avec une vraie sainteté pratique. Aussi avaient-ils part au mémorial et à la fête. Cette vérité est d’une grande importance pour le jour actuel. Tous les chrétiens séparés du monde et de la profession sans vie qui nous entoure, ont droit à la table du Seigneur et y sont reçus avec joie par leurs frères. Malgré tant de bénédictions, les ressources du peuple, soit pour les offrandes, soit pour le service, étaient très diminuées (comp. 1 Rois 8:63), mais cela n’entravait en rien l’ordre du service. Ils avaient, pour cet ordre, une autorité infaillible, à laquelle ils pouvaient toujours recourir: « Ce qui est écrit au livre de Moïse»; autrement dit, la parole de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Esdras quitte Babylone pour aller à Jérusalem. » Esd 7.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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