Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 22.1 et suivants. En effet, en contraste avec les Lévites dont l’Éternel était la portion, nous retrouvons les deux tribus et demie qui, elles, sont fermement attachées à leurs biens terrestres. Comblés des trésors pris à l’ennemi, bénis par Josué, il semble que tout aille bien pour ces hommes de Ruben, de Gad et de Manassé. Eh bien non! Ils vont faire une grande perte en repassant le Jourdain jadis traversé de manière si remarquable. L’arche cette fois n’est plus avec eux pour le passage. Elle demeure en Canaan. On dira peut-être: Que devaient-ils faire? Leurs familles se trouvaient de l’autre côté! Le ch. 22 v. 19 js 22.10-20 prouve qu’il était temps encore de les faire venir dans le pays. D’ailleurs le Seigneur Jésus ne dit-il pas: «celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi…»? (Matt. 10:37 mt 10.34-42). Hélas, beaucoup de jeunes chrétiens après avoir bien commencé, bien combattu, se sont éloignés du Seigneur ainsi que du reste du peuple de Dieu. Et souvent, c’est à cause du foyer qu’ils ont fondé selon leur pensée, sans respect des droits de Dieu. Il nous semble entendre la question attristée du Seigneur à ses disciples: «Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?» (Jean 6:67 j 6.66-69). Bien-aimés, s’il vous posait aujourd’hui la même question, répondriez-vous comme son disciple Pierre? (Jean 6:68 j 6.66-69).

«Partagez le butin avec vos frères», enjoint Josué à ceux qui s’en vont (v. 8). Qu’il s’agisse de vérités bibliques ou d’expériences chrétiennes, le Seigneur nous invite à faire part à d’autres des richesses spirituelles amassées dans le pays de la promesse. De même que ces hommes ont pu raconter à leurs familles la traversée mémorable du Jourdain et les victoires glorieuses de Josué, un enfant de Dieu parlera volontiers des «choses merveilleuses» accomplies pour lui par le Seigneur ou découvertes dans sa Parole (ch. 3 v. 5 js 3.1-6).

Au moment de se séparer, les guerriers de Ruben, Gad et Manassé dressent sur la rive du Jourdain «un autel de grande apparence». Leurs frères des autres tribus s’inquiètent aussitôt, prêts à intervenir. Que signifie cet acte? Un défi à l’Éternel? Une proclamation d’indépendance? Quoi qu’il en soit, voilà une première difficulté qui n’aurait pas été soulevée si ces tribus étaient entrées en Canaan. L’enquête est conduite par Phinées, sacrificateur qui dans une autre heure critique de l’histoire du peuple a fait la preuve de son zèle. Jaloux de la jalousie de l’Éternel (Nomb. 25:11 nb 25.10-15), il joint l’amour pour Dieu à l’amour pour ses frères. Deux sentiments qui sont d’ailleurs inséparables! (1 Jean 4:20, 21 1j 4.17-21).

Les fils de Ruben, de Gad et de Manassé s’expliquent sur leurs intentions, et leur sincérité est reconnue par leurs frères. Mais à quoi bon cet autel imposant? N’y avait-il pas déjà près du Jourdain un monument autrement représentatif: le monceau de douze pierres, symbole de l’unité du peuple dans sa position céleste (ch. 4 js 4.1-9)? Mais précisément les deux tribus et demie ont perdu (comme tant de chrétiens) la pleine jouissance de leurs privilèges. Dans la chrétienté ont été édifiés beaucoup «d’autels» qui ont grande apparence. Échafaudés par l’imagination des hommes, au lieu de témoigner de l’unité de l’Église, ils proclament plutôt son morcellement. Et la légitime indignation des neuf tribus et demie nous montre combien nous avons à prendre au sérieux la division du peuple de Dieu. Ériger et mettre en avant de grands principes, même s’ils sont conformes à l’Écriture, ne saurait remplacer la réalité de la jouissance du «pays». Le croyant qui a fait l’expérience de celle-ci n’est pas toujours en mesure de donner aux autres beaucoup d’explications. Mais il peut les inviter: «Venez et voyez» (Jean 1:39, 40, 47 j 1.37-47). «… si vous avez goûté que le Seigneur est bon – dit l’apôtre Pierre – duquel vous approchant… vous êtes édifiés une maison spirituelle…» (lire 1 Pier. 2:3-5 1p 2.1-5).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les tribus de Transjordanie :

Fleuve Jourdain 

-Jos 4.3 Donnez-leur cet ordre: Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, de la place où les sacrificateurs se sont arrêtés de pied ferme, douze pierres, que vous emporterez avec vous, et que vous déposerez dans le lieu où vous passerez cette nuit.

-2 S 17.22 David et tout le peuple qui était avec lui se levèrent et ils passèrent le Jourdain; à la lumière du matin, il n’y en avait pas un qui fût resté à l’écart, pas un qui n’eût passé le Jourdain.

-2 R 2.8 Alors Élie prit son manteau, le roula, et en frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et ils passèrent tous deux à sec.

-Jr 12.5 Si tu cours avec des piétons et qu’ils te fatiguent, Comment pourras-tu lutter avec des chevaux? Et si tu ne te crois en sûreté que dans une contrée paisible, Que feras-tu sur les rives orgueilleuses du Jourdain?

De tout ce qui précède, nous notons que Josué était évidemment soucieux de l’effet que leur séparation d’avec leurs frères aurait sur leur condition religieuse. Car c’était à l’ouest du Jourdain que le sanctuaire avait été placé, et qu’opérerait principalement la grande influence centrale à l’appui du culte national. Ces tribus orientales ne seraient-elles pas en grand danger de s’éloigner du culte reconnu de Dieu et de devenir des idolâtres ? Josué savait bien que la nation était encore loin d’être sevrée de l’idolâtrie(Josué 24:14). Et il savait que parmi beaucoup il y avait de fortes propensions à son égard. Il avait quelque chose du sentiment qu’aurait un parent chrétien sérieux en envoyant un fils, peu décidé en religion, dans quelque colonie où le sentiment public était lâche, et où les tentations de la mondanité et de l’indifférence religieuse étaient fortes. Il était donc d’autant plus sérieux dans ses exhortations à leur égard, qu’il sentait que toute leur prospérité, tout leur bonheur, leur vie même, dépendaient de leur fidélité à leur Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les dernières paroles de Josué au peuple». Jos 23

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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