Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 17.1 et suivants. En effet, voici à nouveau les Philistins rassemblés contre Israël. Et cette fois ils disposent d’un atout magistral: un champion extraordinaire, haut d’environ trois mètres, revêtu d’une armure de 57 kilos; un colosse si formidable que sa vue suffit à frapper ses ennemis de terreur. C’est Goliath! Plein d’orgueil, il s’avance entre les lignes et met au défi quiconque de s’opposer à lui en combat singulier. Et non seulement aucun adversaire ne se présente, mais chaque fois, chez les Israélites, c’est une fuite éperdue; chaque fois c’est l’occasion pour le géant d’outrager les armées de l’Éternel, et par voie de conséquence, l’Éternel lui-même. Goliath nous rappelle ce qui est dit du Léviathan: « Quand il se lève, les plus puissants ont peur, ils s’enfuient, saisis d’épouvante » (Job 41:17 jb 41.14-17). Et surtout il nous fait penser à cet « homme fort » dont parle le Seigneur Jésus (Marc 3:27 mc 3.22-30): Satan lui-même qui, par la crainte de la mort, exerce une domination cruelle sur les hommes, cherchant à en faire définitivement ses esclaves (verset 9).

Pendant ce temps David va et vient, de son troupeau à la cour du roi, aussi à l’aise ici que là, belle image de Jésus dans Son humilité et Son dévouement inlassable. Envoyé par son père comme Joseph autrefois (Genèse 37:13 gn 37.13-14) pour prendre des nouvelles de ses frères, David est ici l’image de Celui qui a quitté le ciel pour visiter le monde en grâce. Et voilà qu’il entend le défi quotidien, l’outrage jeté à la face d’Israël par le champion philistin. Consterné, il s’informe. Éliab l’entend et le reprend pour sa curiosité. Ainsi arrive-t-il à des aînés de rabrouer injustement et sans ménagements leurs frères et sœurs plus jeunes.

Bien qu’ayant assisté à l’onction de David, Éliab ne le prend pas au sérieux. Il nous rappelle les frères de Jésus qui «ne croyaient pas en Lui non plus» (Jean 7:5 j 7.1-6).

40 jours ont passé — 40 est, dans toute l’Écriture, le nombre qui correspond à une complète mise à l’épreuve. Hélas il faut bien se rendre à l’évidence: En face du Philistin il n’y a personne! Personne pour délivrer Israël! Ni Éliab, malgré sa haute stature (ch. 16 v. 7 1s 16.6-7) – il aurait pu avoir honte de sa lâcheté devant David – ni même Saül (lui aussi plus grand que tout le peuple, et son défenseur tout désigné) car l’Éternel l’a abandonné! Mais pour la foi de David, Goliath n’est qu’un Philistin comme les autres, vaincu d’avance parce qu’il s’est permis d’insulter les troupes rangées du Dieu vivant (És. 37:23, 28 es 37.21-29).

Une nouvelle fois le Philistin sort des rangs avec sa provocation. Mais qui donc vient à sa rencontre? Est-ce là le champion que lui oppose Israël: un tout jeune homme avec ses armes dérisoires, un bâton et une fronde de berger? Se moque-t-on de lui? Il toise de haut en bas ce misérable adversaire, indigne de se mesurer à lui et l’insulte avec mépris! Mais David est sans émoi, lui qui pourra écrire: «L’Éternel est la force de ma vie; qui pourra m’effrayer?» (Psaume 27:1 ps 27.1-2). D’un geste sûr, la pierre est lancée; elle pénètre dans le front du géant qui s’affaisse. David court et lui tranche aussitôt la tête avec sa propre épée. Alors ce sont les cris de victoire dans le camp d’Israël, la confusion et la déroute dans celui des Philistins. Scène mémorable! Elle illustre la puissance de la foi, cette foi qui permet au croyant de remporter à genoux de semblables victoires. Mais nous savons qu’elle a une portée infiniment plus grande. Type de Christ, David a triomphé de Goliath, figure de Satan, en utilisant sa propre épée, la mort. Par la mort, Jésus a rendu impuissant «celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le Diable» (Hébreux 2:14 hb 2.14-15). C’est la victoire de la croix, inépuisable sujet de la louange éternelle.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Le Philistin Goliath défie l’armée d’Israël :

-Jg 3.31 Après lui, il y eut Schamgar, fils d’Anath. Il battit six cents hommes des Philistins avec un aiguillon à boeufs. Et lui aussi fut un libérateur d’Israël.

-Jg 10.4 Il avait trente fils, qui montaient sur trente ânons, et qui possédaient trente villes, appelées encore aujourd’hui bourgs de Jaïr, et situées dans le pays de Galaad.

-1 S 4.1 La parole de Samuel s’adressait à tout Israël. Israël sortit à la rencontre des Philistins, pour combattre. Ils campèrent près d’Ében Ézer, et les Philistins étaient campés à Aphek.

-1 S 14.1 Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté. Et il n’en dit rien à son père.

De tout ce qui précède, nous notons que David annonce à Saül l’acte qu’il va accomplir. Le roi qui ne songe qu’à des moyens humains veut lui offrir ses armes; mais David ne peut marcher avec des armes appartenant à la chair, et même ne l’a jamais essayé. Il ne veut pas d’autres instruments de combat que ceux avec lesquels le berger défend ou ramène ses brebis. Pour nous, la Parole est cette arme dont la foi seule peut se servir; elle renverse Satan. Le travail de l’homme ne peut avoir aucune part dans un combat pareil. Quand il se présente devant le Philistin, quoique «homme fort et vaillant et homme de guerre» (16:18), David n’a rien de l’apparence d’un guerrier. Sa beauté même, reflet de la grâce de l’Éternel, est un objet de mépris pour Goliath (v. 42). Mais il est ici le représentant de Dieu que le Philistin a outragé. Glorifier ce Dieu que Satan avait déshonoré, tel était le but de David, tel a été le but de Christ. Leur force consistait à combattre en son nom: « Je viens à toi au nom de l’Éternel des armées,… que tu as outragé » (v. 45). Dans l’esprit de David, pas un doute sur le résultat de la lutte. « En ce jour, l’Éternel te livrera en ma main ». Souvent, engagés dans le combat, nous doutons; même un Jonathan n’est pas certain du résultat et dit: « Peut-être » (14:6); ici, rien de semblable; foi absolue ayant le secret de l’Éternel et comptant sur de grandes choses. David est ici le vrai type de Christ, car il représente Dieu devant l’ennemi. Du premier coup, sa fronde atteint Goliath au front; tombé, il le tue avec ses propres armes. C’est par la mort que Christ a vaincu celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. Ensuite le vainqueur se retire dans sa propre tente, emportant les trophées de sa victoire, comme Christ est monté dans sa demeure, emmenant « la captivité captive ». La défaite de Goliath est celle des Philistins; le monde, comme son chef, est maintenant un ennemi vaincu, devant lequel nous avons bon courage, bien que, d’autre part, l’angoisse ou les tribulations doivent nous accompagner. Quoiqu’il eût obtenu du soulagement par le fils d’Isaï, Saül ne connaissait pas l’origine de David. « De qui », dit-il à Abner, « ce jeune homme est-il fils? » Cela ne rappelle-t-il pas l’ignorance des Juifs, en Jean 7, au sujet de l’origine de Christ et de l’endroit d’où il venait? Saül ne le connaît pas davantage quand il se présente, portant en ses mains le gage assuré de la victoire. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Amitié de Jonathan pour David. »1 S.18

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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