Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 7.1 et suivants. En effet, après avoir dans 1 Co 6.12-20 mis en garde le croyant contre l’impureté, l’apôtre en réponse à des questions posées lui parle ici du chemin dans lequel il peut s’engager avec l’approbation du Seigneur: celui du mariage. Car le jeune chrétien qui a pris garde à sa voie selon la Parole (Ps 119.9), devra plus que jamais continuer à s’attendre à lui pour cette décision capitale.

Des instructions sont données ensuite, soit par inspiration directe du Seigneur, soit par l’apôtre comme fruit de son expérience, pour aider ceux dont la situation de mariage peut être difficile: en particulier un frère ou une sœur ayant un conjoint incrédule. “Vous avez été achetés à prix”. Ce que nous avons coûté de souffrances au Seigneur Jésus pour nous arracher à la puissance de Satan et du monde, est le grand motif pour ne pas nous y replacer. Pour le servir, le Seigneur veut des hommes et des femmes libres. Mais c’est lui qui a choisi les conditions dans lesquelles il veut que chacun le serve: pays, milieu social, relations de travail. Avant de décider n’importe quel changement, soyons sûrs que c’est bien selon sa volonté.

Être sans inquiétude quant aux choses de la terre, avoir le cœur exclusivement occupé des intérêts du Seigneur en cherchant comment lui plaire, vaquer à son service sans distraction, oui, voilà l’avantage du serviteur de Dieu qui n’est pas marié par rapport à celui qui l’est. Mais il faut, comme Paul, avoir reçu cela comme une grâce.

Nous avons vu que, si les Corinthiens ignoraient certaines choses et avaient à les apprendre, ils en savaient fort bien une quantité d’autres, mais en négligeaient la portée dans leur conduite journalière, ou dans leur vie d’assemblée. C’était de fait, plus grave encore que de les ignorer complètement aussi l’apôtre leur répète avec une juste sévérité “Ne savez-vous pas?” Ils ne tenaient pas compte de leur état de mort dans la chair, à laquelle ils attribuaient de l’importance; ils n’estimaient pas avoir été “crucifiés au monde” car s’ils avaient des difficultés entre eux, ils recouraient à son jugement; ils avaient affaire à un mal moral dans l’Église, et s’enorgueillissaient au lieu de s’humilier, pour que la discipline pût être exercée. En un mot, les premiers chapitres nous ont montré que ce qui manquait aux Corinthiens c’était, chose capitale, de réaliser que la croix de Christ avait mis fin au vieil homme par le jugement. Or voici qu’omettant cette question principale, ils avaient toute sorte de détails de casuistique à soumettre à l’apôtre. Néanmoins, Dieu s’en sert pour les éclairer au sujet de l’ordre qui convient à la maison de Dieu.

Ils demandaient s’il fallait, oui ou non, avoir des rapports conjugaux; si des chrétiens, ayant des païens pour conjoints, devaient vivre avec eux et ce qu’ils devaient faire de leurs enfants; si, étant esclave, on devait demeurer dans cette condition, ou s’en affranchir; si l’on devait rester vierge, ou non; si l’on pouvait manger des choses sacrifiées aux idoles ou s’en abstenir. Dieu répond à ces questions, intéressantes à leur place, car elles touchent la liberté chrétienne, mais qui, comme questions de détail, s’étaient emparées de l’esprit des Corinthiens, au détriment des vérités essentielles et d’ensemble. Un pareil état d’âme se rencontre fréquemment. En proportion de l’affaiblissement spirituel, on est volontiers occupé de questions qui ne mettent pas en rapport direct avec la personne de Christ. On donne une importance exagérée au baptême, à la manière extérieure dont la cène doit être administrée, à la nourriture, aux vêtements, etc., questions auxquelles Dieu répond à l’occasion, car il a réponse à tout, mais dont Satan aime à se servir pour détourner les âmes du Seigneur.

Quant à l’inspiration, nous serions bien embarrassés de la définir et, n’étant pas inspirés, nous n’arriverions probablement jamais à le faire, mais nous savons que, dans l’inspiration, Dieu révèle à des hommes choisis de Lui, ses pensées et nous les communique, par leur moyen, d’une manière aussi complète qu’ils les ont reçues, les gardant de tout mélange de la chair, car il veut que ses pensées, qui nous sont destinées, arrivent à nous dans toute leur perfection divine.

Quelques passages ici illustrent ces trois choses: l’autorité apostolique, l’inspiration et le droit du chrétien spirituel à se faire écouter: “Or je dis ceci par indulgence, non comme commandement”. Ainsi, c’était simplement par égard pour leur faiblesse qu’il n’exprimait pas un ordre, ayant pour le faire, l’autorité de la part de Dieu. Ensuite: “C’est ainsi que j’en ordonne dans toutes les assemblées”. Nous trouvons ici cette autorité s’exerçant partout dans l’Église. Ensuite encore: “Je n’ai pas d’ordre du Seigneur; mais je donne mon opinion comme ayant reçu miséricorde du Seigneur pour être fidèle”. Il parle comme homme spirituel qui devait être écouté. Également: “Or j’estime que moi aussi j’ai l’Esprit de Dieu”. Il estime que, comme tel, il doit être entendu. 

Quand il arrive à l’inspiration, il dit dans 1 Co 7.10 “Je leur enjoins, non pas moi, mais le Seigneur” mais “quant aux autres, je dis, moi, non pas le Seigneur” (1 Co 7.12), distinguant entre sa parole comme apôtre et sa parole inspirée. Cette dernière est la parole du Seigneur, sortie du reste de la propre bouche de Christ: “Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.” (Mt 19.5-6; Marc 10.6-9). Quand il s’agit du mariage, le Seigneur mentionne ce qui a été déclaré par inspiration dès le commencement: “Les deux seront une seule chair”, puis il le confirme par sa propre parole, et l’établit ici par la parole inspirée de l’apôtre.

En outre, l’apôtre admet que les circonstances diffèrent, qu’il est légitime d’en tenir compte, et que chacun est libre d’en juger pour lui-même. Quand il s’agit du service du Seigneur, il voudrait toutefois que “tous les hommes” fussent comme lui (1 Co 7.7). C’est ce qui lui faisait dire à Agrippa: “Plût à Dieu que non seulement toi, mais aussi tous ceux qui m’entendent aujourd’hui, vous devinssiez de toutes manières tels que je suis, hormis ces liens” (Actes 26.29). Cependant, en ce qui concernait le mariage ou la vocation, il n’y avait aucun mal à ce qu’on agisse autrement que l’apôtre, pourvu que ce soit “dans le Seigneur”, chacun ayant “son propre don de grâce de la part de Dieu, l’un d’une manière, et l’autre d’une autre” (1 Co 7.7, 39). Le célibat offre de grands dangers, le mariage de grandes difficultés; que chacun pèse cela devant le Seigneur et se décide; il n’y a pas de mal dans cette décision. L’apôtre met au large le cœur des Corinthiens que cette pensée préoccupait; seulement, la femme ne devait pas être séparée de son mari, ni le mari de sa femme.

Il y avait cependant des relations moins simples, celle par exemple d’une femme chrétienne avec un mari païen, ou d’un mari chrétien avec une femme païenne (1 Co.7. 12-17). Devaient-ils se séparer? Selon la loi juive, il aurait dû en être ainsi, comme on le voit au dernier chapitre d’Esdras: il fallait que l’Israélite se séparât de la femme étrangère, afin de pouvoir faire partie de la congrégation sainte qui était le peuple de l’Éternel. L’apôtre part de cette pensée pour montrer que, sous le régime de la grâce, les choses étaient exactement le contraire du régime légal. Un mari chrétien ne devait pas se séparer de sa femme païenne, parce que la femme était sanctifiée par le mari, et vice versa. Il va sans dire, qu’en parlant de l’union d’un chrétien avec une personne du monde, l’apôtre ne pense pas un instant qu’il ait pu contracter une union pareille depuis sa conversion, mais suppose que la conversion de l’un ou de l’autre a eu lieu depuis le mariage et qu’il ne donne aucune liberté de s’allier à des personnes mondaines.

L’apôtre aborde ensuite une autre question: Comment les chrétiens doivent-ils se comporter à l’égard des diverses conditions qu’ils occupaient lors de leur conversion? D’abord, quand on est appelé dans la circoncision ou dans l’incirconcision, il ne s’agit ni de l’une ni de l’autre, mais de “l’observation des commandements de Dieu” (1 Co7.18, 19). Ensuite, il passe à l’état d’esclavage. Cette sentence qui semble ne pas nous toucher est au contraire, d’une haute importance pour nous. Nous sommes très souvent appelés, étant dans une condition dépendante; nous voudrions secouer le joug, et ce désir devient le point de départ de beaucoup de misères dans notre vie chrétienne. S’agit-il d’esclavage? il semblerait qu’un chrétien devrait immédiatement se délivrer de tels liens. 

Enfin, les Corinthiens avaient interrogé l’apôtre au sujet de ceux qui n’étaient jamais entrés dans les liens du mariage. Il leur donne les indications qu’un homme spirituel comme lui pouvait donner, car il estimait que lui aussi avait l’Esprit de Dieu (1 Co 7.40). Il leur dit: que celui ou celle qui sont vierges, ne se marient pas. Sans ces liens, vous pouvez faire beaucoup de bonnes œuvres, car alors vous n’avez à plaire qu’au Seigneur, ce qui est beaucoup meilleur. Je vous donne ce conseil, mais vous êtes libres, absolument libres d’agir selon votre degré de foi, pourvu que vous ayez affaire au Seigneur; et il ajoute: “Le temps est difficile”. Ce mot signifie: “Le temps est raccourci”. Car nous nous trouvons, depuis la croix, dans un temps où tout avance rapidement vers la fin. Tout passe; qu’est-ce qui subsistera? Ne vous embarrassez donc pas de ce qui pourrait entraver votre marche en avant. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Mariage commande

Pr 18.22 Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; C’est une grâce qu’il obtient de l’Éternel. Jr 29.6 Prenez des femmes, et engendrez des fils et des filles; prenez des femmes pour vos fils, et donnez des maris à vos filles, afin qu’elles enfantent des fils et des filles; multipliez là où vous êtes, et ne diminuez pas. 1 Tim 3.12 Les diacres doivent être maris d’une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons; 1 Tim 5.14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire; He 13.4 Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.

  • Adultère  

Ex 20.14 Tu ne commettras point d’adultère. Lev 20.10  Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. Jb 24.15 L’oeil de l’adultère épie le crépuscule; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure. Mt 5.27 Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne commettras point d’adultère. Mt 19.9 Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Rm 7.3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. 1 Co 6.9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères; 2 P 2.14 Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction.

  • Le croyant comme Homme nouveau  Ps 40.4  Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu; Beaucoup l’ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l’Éternel.

Ez 11.19 Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair; Rm 6.4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Rm 7.6 Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. 2 Co 5.17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Ga 6.15 Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Ep 2.15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix; Ep 4.24 et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Col 3.10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.

  • La Loi parfaite, perfection divine

Ps 19.8  La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme; Le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant. Ps 119.142 Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité. Rm 7.2, 14 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. 1 Tim 1.8 Nous n’ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu’on en fasse un usage légitime;

De tout ce qui précède, nous notons que nous pouvons le dire encore bien plus que l’apôtre, car nous nous trouvons tout près de la venue du Seigneur. Voulons-nous nous charger de tant de fardeaux, de tant de liens qui jouent nécessairement un très grand rôle dans nos vies? Ils passeront avec la courte existence à laquelle ils s’attachent. Et soyons comme ceux qui ne sont pas mariés; ne nous laissons pas imposer, dans notre marche chrétienne, même les choses les plus légitimes. Si nous avions cette pensée devant les yeux, nous serions préservés d’intérêts terrestres! Et si nos cœurs sont remplis de Christ, nous aurons davantage affaire à Dieu; nous serons attachés au Seigneur et à ses intérêts; nous serons plus simples, plus heureux, plus tranquilles; au lieu de subir toutes les agitations du monde qui nous entoure, nous pourrons le traverser dans un vrai repos moral. Soyons attentifs à ces exhortations d’un homme qui, sujet aux mêmes passions que nous, était par excellence “l’homme spirituel”, lors même qu’il ne nous donne pas ces conseils comme des commandements, et ne les établit pas de par son autorité apostolique. Ayons l’oreille ouverte pour les entendre, et des cœurs soumis aux pensées exprimées par celui qui pouvait dire: “J’estime que moi aussi j’ai l’Esprit de Dieu”. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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