Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Marc 14.14. En effet, le Seigneur voulait encore célébrer avec les siens cette dernière Pâque avant d’accomplir sur la croix ce dont elle était le type. Et par coïncidence, la crucifixion de Jésus eut lieu ce jour-là, bien que les chefs des Juifs aient cherché à l’éviter, par crainte de la foule. Mais les choses arrivent quand Dieu le veut; les hommes ne peuvent être que les instruments souvent inconscients de l’accomplissement de sa volonté.

Les disciples désirent savoir où ils pourront préparer ce qu’il faut pour manger la Pâque. Le Seigneur Jésus en envoie deux à la ville, leur donnant toutes les indications pour qu’ils trouvent le nécessaire.  “Allez à la ville”, leur dit-il; “et un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre; suivez-le. Et où qu’il entre, dites au maître de la maison: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples? Et lui vous montrera une grande chambre garnie, toute prête; apprêtez-nous là ce qu’il faut. Et ses disciples s’en allèrent et entrèrent dans la ville, et trouvèrent tout comme il leur avait dit; et ils apprêtèrent la Pâque. Car Jésus connaissait tout à l’avance; mais il ne se sert de sa toute-science que pour accomplir l’œuvre que son Père lui avait donnée à faire; c’est pourquoi il ne sort jamais de sa position de dépendance et de serviteur.

Alors le soir venu, il se mit à table avec les douze; et comme ils mangeaient il leur dit: “ En vérité, je vous dis que l’un d’entre vous qui mange avec moi, me livrera”. À dessein le Seigneur Jésus ne leur annonce pas lequel d’entre eux le livrerait. “Un d’entre vous”, dit-il, un de ceux qui avaient persisté à le suivre, un de ceux qui avaient été les objets de ses soins, un de ceux qu’il avait choisis. Ainsi, il veut sonder leur cœur par cette parole. 

Et l’un après l’autre, ils lui demandent: “ Est-ce moi? “ Ils se défient d’eux-mêmes et supportent cette épreuve dans un bon esprit, admettant que, bien qu’ils n’en aient eu aucun désir, ils étaient capables d’accomplir un tel acte. Nous ne pouvons jamais avoir l’assurance que nous ne commettrons jamais tel ou tel mal; mais si nous nous en savons capables, et nous cherchons le secours dans le Seigneur car nous sommes au bénéfice de son intercession, il s’occupe des siens afin qu’ils ne succombent pas à la tentation. Jésus leur répondit: “C’est l’un d’entre les douze qui trempe avec moi au plat.”

C’est pourquoi il y a toujours deux côtés à considérer dans les voies de Dieu: d’abord le côté de Dieu qui est au-dessus de tout et qui fait tout concourir à l’accomplissement de ses desseins; et ensuite, le côté de la responsabilité de l’homme qui doit porter les conséquences de ses actes. C’est ce que montre le passage sur l’action de tremper, comme c’était la tradition en Orient. Alors les Écritures s’accomplissent; et Judas portera les conséquences de son horrible péché. Car les hommes sont coupables de la mort de Christ, mais l’Eternel Dieu, par cette mort, accomplit ses pensées de grâce envers tous.

Ainsi, Jésus allait accomplir sur la croix, ce que représentait la fête de la pâque. En effet, elle n’aurait plus désormais sa raison d’être; c’est pourquoi, encore à table, le Seigneur Jésus institua la sainte cène, cette commémoration de sa mort, que tous ses rachetés ont le privilège de prendre durant son absence. Alors, “Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Prenez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs. Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai à nouveau dans le royaume de Dieu.”

Car chaque croyant a le privilège de se souvenir du Seigneur mort pour lui, en attendant le moment où nous le verrons et où nous le contemplerons dans sa gloire, comme l’agneau qui a été immolé. Mais si le racheté possède cette faveur, c’est à la condition de se montrer, dans sa marche, conséquent avec l’acte qu’il accomplit. Car, en prenant la Cène, il proclame que Jésus a dû mourir pour ôter ses péchés; il ne peut donc tolérer le péché dans sa vie; car ce serait une contradiction. Et si par malheur il vient à pécher, il doit le confesser à Dieu, avec affliction, afin d’être relevé et de pouvoir participer à ce mémorial qui parle autant de la sainteté que de l’amour de Dieu et de son Fils Jésus-Christ. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Amitié divine de Christ:

Jn 11.5, 35-36 Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare. Jésus pleura. Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l’aimait. Jn 13.23 Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus; Jn 15.15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. 

  • Commandements divins de Christ:

Mt 28.20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde; Jn 13.34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Jn 14.15, 21 Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jn 15.10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Ac 10.42 Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts.  1 Jn 3.23 Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné. 

En fin de compte, si un croyant ne se juge pas, alors sa conscience s’endurcit; et il peut tomber si gravement qu’il prend le caractère d’un méchant, ce qui peut obliger l’Église à l’exclure. Malheureusement aujourd’hui un grand nombre de chrétiens ne prennent pas la Cène, par indifférence ou par ignorance, ou bien ne la prennent pas selon la pensée du Seigneur. Et ils se privent ainsi d’un grand privilège, et surtout, ils refusent au Seigneur ce qu’il a demandé d’eux le soir qu’il fut livré. La nouvelle alliance est donc pour Israël, qui avait vécu sous une première alliance, rompue par l’infidélité du peuple. Ainsi, au lieu de recevoir la bénédiction, Israël fut abandonné de Dieu pour un temps, mais Dieu qui est fidèle à ses promesses, voulait bénir son peuple terrestre. C’est pourquoi il fit pour lui une nouvelle alliance basée sur le sang de Christ, et en vertu duquel Dieu pourra le bénir selon les promesses faites aux pères et accomplir tout ce que les prophètes avaient annoncé quant au règne de Christ. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à reconnaître et à pratiquer la Cène pour proclamer que Jésus a dû mourir pour ôter nos péchés.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur “Jésus au temple à l’âge de douze ans.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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