Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 11.1 et suivants. En effet, dans son ingratitude le peuple se plaint et l’Éternel le punit. Mais la leçon n’a pas suffi. La convoitise, condamnée par le dixième commandement de la Loi, s’allume au sein du « ramassis » (cette « foule de gens de toutes sortes » sortie d’Égypte avec Israël – Ex 12.37-38). Où sont les aliments que nous mangions en Égypte pour rien? Le pauvre peuple oublie les briques, la paille, et combien l’oppresseur faisait payer cher le peu qu’il donnait. Ces mets de l’Égypte: poireaux, oignons, ail etc … ont pour la plupart une forte saveur, excitent l’appétit, mais ne sont pas nourrissants, parfois indigestes. De quoi les gens de ce monde nourrissent-ils leur esprit? De lectures et spectacles souvent douteux… attrayants pour la chair, mais sans profit pour l’âme, bien au contraire!
Israël se souvient à présent de ces aliments parce que la manne a perdu pour lui son goût exquis de gâteau au miel! (Ex 16.29-31). Elle n’est plus qu’un gâteau à l’huile, en attendant d’être franchement appelée un pain misérable (Nb 21.4-6). Chers amis, si nous sommes tentés par les « mets » du monde, que chacun de nous se pose la question: Ne serait-ce pas parce que la Parole a perdu pour moi sa saveur? « Celui qui vient à moi n’aura jamais faim », a promis le Seigneur Jésus (Jean 6.28-35).
Et voici Moïse découragé! Il reproche à l’Éternel la charge de tout ce peuple (v. 11), lui qui, à la fin du chapitre précédent, parlait avec triomphe des « myriades des milliers d’Israël ». Certes, Moïse ne pouvait « lui seul » porter ce peuple, mais précisément il n’était pas seul! L’Éternel lui-même portait Israël « sur des ailes d’aigle » (Ex 19.3-6) et dans ses bras paternels (Dt 1.20-31).
Le Ps. 106 évoque ce triste épisode: « Ils oublièrent vite ses œuvres… ils furent remplis de convoitise dans le désert. Et il leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya le dépérissement dans leurs âmes » (vv.13-15). Ceci contient une vérité bien sérieuse. Quand nous insistons pour obtenir ce que Dieu n’avait pas l’intention de nous donner, il peut arriver qu’il nous l’accorde finalement, mais avec les conséquences désastreuses qui, pour le peuple, sont celles des v. 19, 20, 33 (Nb 11.31-34). Un dépérissement de nos âmes n’est-il pas bien plus grave qu’une maladie? Que Dieu nous garde de ces convoitises « qui font la guerre à l’âme » (1 P 2.9-12), en nous apprenant à être satisfaits de ce qu’il nous donne… et de ce que, dans sa parfaite connaissance de nos vrais besoins, il trouve bon de ne pas nous donner. À sa demande, Moïse est déchargé d’une part de ses responsabilités au profit de 70 anciens. Déjà, au ch. 4 de l’Exode, Aaron lui avait été adjoint pour lui servir de bouche (Ex 4.10-17). Il est humiliant de penser que notre manque de foi oblige souvent le Seigneur à faire accomplir par d’autres une partie de notre travail.
Les anciens sont rassemblés à la Tente où l’Esprit vient sur eux. On apprend alors que deux de ces hommes, Eldad et Médad, sont restés dans le camp et y prophétisent. Josué voudrait les en empêcher (comp. Luc 9.46-50). Mais pour Moïse c’est une bonne nouvelle. Paul lui aussi se réjouissait sans arrière-pensée de ce que l’évangile était annoncé même « par esprit de parti » (Ph 1.15-18). Si Dieu nous a montré le chemin de la séparation « hors du camp » religieux chrétien, gardons-nous de juger dans un sentiment de supériorité les croyants peut-être plus pieux et dévoués que nous, qui n’ont pas compris cette séparation. Tout ce que nous possédons ou connaissons, c’est à la pure grâce de Dieu que nous le devons. On imagine ce qu’est vite devenu l’amas de cailles sous le soleil du désert. Gal. 6:8 prévient que « celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption ». Jusqu’ici, dans l’étude de ce livre, nous nous sommes occupés de la manière dont Dieu dirigeait son peuple dans le désert et y pourvoyait à ses besoins. Nous avons parcouru les dix premiers chapitres et nous y ayons vu les preuves de la sagesse, de la bonté et de la prévoyance de l’Éternel, le Dieu d’Israël.
Ceci est parfaitement beau. Moïse était bien loin d’avoir ce misérable esprit d’envie qui ne voudrait laisser parler nul autre que soi-même. Il était disposé, par la grâce, à se réjouir de toutes les manifestations de la vraie puissance spirituelle, de quelque lieu où de quelque individu qu’elles vinssent. Il savait très bien que ces deux hommes ne pouvaient prophétiser réellement que par la puissance de l’Esprit de Dieu; or, en quelque lieu que cette puissance fût produite, qu’était-il, lui, pour chercher à l’étouffer ou à s’y opposer?
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les Israélites à Tahééra :
- Mécontentement divin, à cause du péché
Nb 11.1 Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma; le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Ps 2.5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur: Ps 60.3 O Dieu! tu nous as repoussés, dispersés, Tu t’es irrité: relève-nous! Esa 59.15 La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. -L’Éternel voit, d’un regard indigné, Qu’il n’y a plus de droiture.
- Colère de Dieu
Ex 4.14 Alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Moïse, et il dit: N’y a t-il pas ton frère Aaron, le Lévite? Je sais qu’il parlera facilement. Le voici lui-même, qui vient au-devant de toi; et, quand il te verra, il se réjouira dans son coeur. Nb 11.1 Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma; le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Nb 12.9 La colère de l’Éternel s’enflamma contre eux. Et il s’en alla. Nb 22.22 La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui.
- Murmures, exemples
Ex 14.11 La colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti; et l’ange de l’Éternel se plaça sur le chemin, pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Ex 15.24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous? Ex 16.2 Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Ex 17.3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?
- Intercession, exemples de prières d’
-Moïse en faveur d’Israël Ex 32.32 Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. Nb 14.17 Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur, comme tu l’as déclaré en disant: Dt 9.26 Je priai l’Éternel, et je dis: Seigneur Éternel, ne détruis pas ton peuple, ton héritage, que tu as racheté dans ta grandeur, que tu as fait sortir d’Égypte par ta main puissante.
-Moise en faveur de Miriam Nb 12.13 Moïse cria à l’Éternel, en disant: O Dieu, je te prie, guéris-la!
-Samuel en faveur d’Israël 1 S 7.5 Samuel dit: Assemblez tout Israël à Mitspa, et je prierai l’Éternel pour vous. Et ils s’assemblèrent à Mitspa.
-Un homme de Dieu en faveur de Jéroboam 1 Rois 13.6 Alors le roi prit la parole, et dit à l’homme de Dieu: Implore l’Éternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que je puisse retirer ma main. L’homme de Dieu implora l’Éternel, et le roi put retirer sa main, qui fut comme auparavant.
-David en faveur d’Israël 1 Ch 21.17 Et David dit à Dieu: N’est-ce pas moi qui ai ordonné le dénombrement du peuple? C’est moi qui ai péché et qui ai fait le mal; mais ces brebis, qu’ont-elles fait? Éternel, mon Dieu, que ta main soit donc sur moi et sur la maison de mon père, et qu’elle ne fasse point une plaie parmi ton peuple!
-Ézéchias en faveur du peuple 2 Ch 30.20 L’Éternel exauça Ézéchias, et il pardonna au peuple.
-Autres exemples Jb 42.10 L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé. Ps 106.23 Et il parla de les exterminer; Mais Moïse, son élu, se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur et l’empêcher de les détruire. Ep 1.16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières,
De tout ce qui précède, nous notons qu’il serait bon qu’il y eût davantage de cet excellent esprit! Puisse chacun de nous le rechercher avoir la grâce de nous réjouir sincèrement du témoignage et du service des enfants de Dieu, lors même que nous ne voyions pas toutes choses du même œil qu’eux, et quoique notre méthode et notre mesure puissent différer. Un homme dont le cœur est rempli de Christ, pourra dire – et dire sans affectation: « Pourvu que l’œuvre se fasse – que Christ soit glorifié – que des âmes soient sauvées – que le troupeau du Seigneur soit nourri et soigné, il m’importe peu de savoir qui fait l’œuvre. » Tel est le véritable esprit à cultiver; il forme un contraste brillant avec l’étroitesse et l’égoïsme qui ne peuvent se réjouir que dans un travail où le « Je » et le « Moi-même » ont une place évidente. Que le Seigneur nous délivre de tout cela et nous donne de désirer cet état d’âme que Moïse manifestait, en disant: « Es-tu jaloux pour moi? Ah! que plutôt tout le peuple de l’Éternel fût prophète; que l’Éternel mît son Esprit sur eux! » Le dernier paragraphe de notre chapitre nous montre le peuple livré à la misérable et fatale jouissance des choses pour lesquelles leurs cœurs avaient été épris de convoitise. « Il leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya la consomption dans leurs âmes » (Ps. 106:15). Ils obtinrent ce qu’ils avaient ardemment désiré, et ils y trouvèrent la mort. Ils avaient voulu avoir de la chair; et avec elle vint le jugement de Dieu. Cela est très solennel. Puissions-nous prendre garde à cet avertissement! Le pauvre cœur est plein de vains désirs et d’odieuses convoitises. La manne céleste ne le satisfait pas. Il lui faut autre chose. Dieu nous permet de l’avoir. Mais alors! Consomption – stérilité – jugement! O Seigneur! maintiens nos cœurs attachés à Toi seul, en tout temps! Sois toujours la portion suffisante de nos âmes, pendant que nous traversons ce désert, jusqu’à ce que nous voyions ta face glorieuse!
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Aaron et Miriam murmurent contre Moïse – Miriam est frappée de lèpre. » Nb 12
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.