Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 7.1-2. En effet, Non seulement la Loi réprime les méfaits que j’ai commis, mais elle juge ma nature pécheresse, par exemple mon incapacité à aimer Dieu et mon prochain comme elle le prescrit. Le péché me place donc inexorablement sous la condamnation de la loi de Dieu… Eh bien! J’en suis délivré de la même manière que j’ai été libéré du péché: par la mort (c’est-à-dire ma mort avec Christ). Quand un coupable est décédé, la justice humaine ne peut plus le mettre en prison.

La Loi est-elle une chose mauvaise, puisque Dieu a dû me protéger contre sa rigueur? «Certainement pas!» s’écrie de nouveau l’apôtre. Si dans un musée je prends en main un objet exposé, je n’ai peut-être pas conscience de commettre une infraction. En revanche je suis pleinement fautif s’il existe un écriteau: Défense de toucher. Mais en même temps cette inscription suggèrera à beaucoup de visiteurs l’envie d’avancer le doigt vers les objets présentés. Car la nature orgueilleuse de l’homme le porte à enfreindre tout règlement pour affirmer son indépendance. Ainsi par la Loi, Dieu me prend en flagrant délit de désobéissance et met en évidence la convoitise qui est en moi, afin de mieux me convaincre de péché.

On a comparé ces versets aux vains efforts d’un homme embourbé dans un marécage. Chacun de ses mouvements pour se dégager ne fait que l’enliser davantage. Se voyant perdu, il finit par crier au secours. Moralement ce drame illustre l’histoire de beaucoup d’enfants de Dieu pendant une période qui suit leur conversion. L’apôtre se met à la place d’un tel croyant (si ce n’en était pas un, d’une part il n’aurait pas ces luttes, d’autre part il ne trouverait pas son plaisir dans la loi de Dieu). Et il nous dépeint son désespoir. Hélas! s’écrie cet homme, au lieu d’aller de progrès en progrès, je me sens chaque jour plus mauvais. J’ai découvert successivement que j’étais «sous le péché» (Rm 3.9-18), que celui-ci régnait sur moi (Rm 5.20-21), me dominait (Rm 6.12-14), me tenait prisonnier (Rm 7.23), enfin qu’il «habite en moi», un peu comme un virus qui a pris possession de mes centres vitaux. Ce corps de mort, qui m’en délivrera? Je m’en reconnais incapable, sans force… Je suis donc prêt à m’en remettre à un Autre. Et Jésus me prend par la main. — Expérience pénible mais nécessaire! Dès l’instant où je n’attends plus rien de moi, je puis tout attendre de Christ.

Ainsi, l’apôtre a traité, dans les chapitres précédents, les deux grandes questions de la justification et de la délivrance. Il a exposé les résultats de la mort et de la résurrection de Christ en rapport avec ces deux questions. Il aborde maintenant un nouveau sujet de la plus grande importance. Dieu avait donné autrefois ses commandements à l’homme; ils étaient inviolables et s’appliquaient à tous les hommes sans distinction. Ils étaient destinés en premier lieu au peuple d’Israël, mais renfermaient cependant les justes exigences de Dieu envers sa créature, envers l’homme dans son état naturel. Tout homme, qui en avait connaissance, était tenu de s’y soumettre. Ils ont aujourd’hui encore, pour l’homme, toute leur force (1 Tim. 1:8, 9). Le Dieu saint ne peut réduire ses exigences, ni amoindrir ses droits.

Or, l’apôtre avait déclaré, peu auparavant, que les croyants- n’étaient pas «sous la loi, mais sous la grâce». Comment expliquer cette contradiction apparente? Il avait démontré, de la manière la plus claire, qu’ils n’étaient pas «sans loi», c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient obéir à leur propre volonté, ni à leurs penchants, ni à leurs convoitises. Comment donc avaient-ils été délivrés de la malédiction de la loi et de sa domination? la réponse est, comme dans Rom 5 et Rom 6, par la mort.

Quiconque donc sait ce qu’est la loi, sait aussi qu’un homme mort est soustrait à l’application de celle-ci. De même, la loi de Sinaï n’a autorité sur l’homme que durant sa vie: la mort le libère de toute obligation à son égard. L’apôtre explique cela encore plus en détail, en se servant de l’exemple de la loi du mari. «Car, dit-il, la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par la loi, tant qu’il vit; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari. Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en étant à un autre homme».

Remarquons cependant que l’apôtre, en faisant l’application de l’exemple, renverse les rôles: ce n’est pas l’ancien mari, la loi, qui est mort, ce qui serait tout à fait impossible, mais c’est nous, qui vivions autrefois dans la chair, qui avons été mis à mort à la loi, par le corps du Christ, c’est-à-dire dans sa mort. Étant morts avec Lui, nous sommes délivrés de notre ancienne obligation, pour Lui appartenir à Lui seul, et cela non pas de nouveau dans un esprit légal quelconque, mais lui étant entièrement soumis, comme s’il était notre mari légitime, le contemplant Lui seul et apprenant de Lui. Le chrétien ne peut nullement servir deux maîtres, soit Christ et le péché (Rom 6), soit Christ et la loi (Rom 7). Pour lui, vivre, c’est Christ (Phil. 1:21); c’est ainsi seulement qu’il peut porter du fruit pour Dieu. En ne marchant pas selon la chair, mais selon l’Esprit, il fait plus que ce que la loi exige (Rom 8:4).

Mais si nous marchons par l’Esprit, nous n’accomplissons pas la convoitise de la chair. Au lieu des tristes œuvres de la chair, nous produirons le fruit précieux de l’Esprit à la gloire de Dieu. Car «si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi», c’est-à-dire dans le misérable état décrit en Romains 7, et «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises» (Gal. 5:16-25).

Il n’est cependant pas question, dans le verset final de notre chapitre, de la puissance qui rend désormais le croyant capable de servir, de son entendement, la loi de Dieu. Il nous fait seulement connaître la délivrance de l’âme de l’état dans lequel elle se trouvait et nous dépeint le terrain entièrement nouveau sur lequel la grâce l’a placée, ainsi que le caractère et l’esprit de la nouvelle nature.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Les membres de la Famille de Dieu sont appelés frères

Mt 23.8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Mt 25.40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. Lc 8.21 Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. Jn 21.23 Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point; mais: Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Rm 8.29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. He 2.11, 17 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, 17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; Ap 12.10 Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ap 19.10 Et je tombai à ses pieds pour l’adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. -Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. 

  • Obligations solennelles du Mariage 

Gn 2.24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. Mt 5.32 Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. Mc 10.7, 9 c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, 9 Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Rm 7.2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. 1 Co 7.10-11 A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari 11 (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme.

  • Adultère  

Ex 20.14 Tu ne commettras point d’adultère. Lev 20.10 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. Jb 24.15 L’oeil de l’adultère épie le crépuscule; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure. Mt 5.27 Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne commettras point d’adultère. Mt 19.9 Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Rm 7.3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. 1 Co 6.9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères; 2 P 2.14 Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction.

  • L’Église comme épouse

Es 62.5 Comme un jeune homme s’unit à une vierge, Ainsi tes fils s’uniront à toi; Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu. 2 Co 11.2 Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Ap 19.7 Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée; Ap 21.2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Ap 22.17 Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.

De tout ce qui précède, nous découvrons le chrétien qui sert Dieu dans un esprit nouveau, en s’appuyant sur quatre vérités fondamentales : la délivrance de la loi par la mort; la connaissance du péché par la loi; l’état et les expériences qu’une âme renouvelée, mais qui n’est pas encore affranchie, sous la loi avant d’arriver à la délivrance. En rapport avec cette troisième vérité, nous avons encore appris trois choses importantes: a) Que dans notre chair, il n’habite pas de bien; b) Que nous devons faire une distinction entre nous-mêmes, qui voulons le bien, et le péché qui habite en nous; c) Que, aussi longtemps que nous n’avons pas saisi par la foi la délivrance en Christ, il n’y a pas de force en nous pour surmonter le péché dans la chair et que c’est nous plutôt qui sommes toujours vaincus par le péché. En outre, nous ne pouvions nous délivrer nous-mêmes de ce misérable état, mais que c’est une autre Personne qui a dû nous en délivrer. Nous vous soutenons tous dans nos prières afin que vous en soyez conscients et affranchis, au nom de Jésus.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” point de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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