Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 32.1 et suivants. En effet, le cantique qu’enseigne Moïse aux fils d’Israël n’a malheureusement pas qu’une seule strophe! Celle que nous avons apprise hier dt 32.1-14 avec le peuple, excepté le v.5, célébrait le côté de Dieu. Voyons à présent le côté de l’homme! Les riches dons de l’Éternel à son peuple, énumérés au v. 14, n’ont servi à ce dernier qu’à s’engraisser lui-même (v. 15). Au lieu de s’attacher davantage au «Rocher de son salut», de lui offrir la graisse des agneaux et les libations de vin (v.14 ), Israël l’a abandonné, méprisé, provoqué et finalement oublié (v. 15, 16, 18). Quelle ingratitude! Et pourtant ne ressemblons-nous pas parfois à ce misérable peuple? Nous nous «engraissons» volontiers de l’abondance dont nous comble notre Père. Nous faisons prospérer nos affaires terrestres en oubliant de donner au Seigneur la place qui lui appartient dans notre vie. À ceux qui sont «riches dans le présent siècle», il est ordonné «qu’ils ne mettent pas leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses avec abondance pour en jouir» (1 Tim. 6:17 1tm 6.17-19). Si les fils d’Israël avaient été sages, ils auraient considéré leur fin (v. 29). Que le Seigneur nous accorde la sagesse de gérer ses dons comme ayant à lui en rendre compte au moment de son retour!
Les versets qui terminent le cantique de Moïse rappellent que Dieu est souverain, qu’il est «le Même» et que par conséquent on peut s’attendre à ce qu’il ait le dernier mot. Quel est ce mot final? La vengeance pour ses ennemis longtemps impunis mais aussi le pardon pour son peuple avec lequel les nations se réjouiront durant le millenium (v. 43).
Moïse achève ses enseignements par une dernière exhortation à l’obéissance: «Appliquez votre cœur» à cette parole, à cette loi, «c’est votre vie» (v. 46, 47; És. 55:3 es 55.1-3; Prov. 4:13 pv 4.10-13 et 7:2 pv 7.1-5). Certains jeunes pensent que, pour «vivre leur vie», ils doivent s’affranchir de toute tutelle et surtout de celle de Dieu. Ces versets affirment, et notre expérience confirme, que se plier au joug béni du Seigneur, c’est en fait saisir «ce qui est vraiment la vie» (1 Tim. 6:19 1tm 6.17-19).
Les instructions de Moïse sont terminées. Vrai médiateur, il a parlé du peuple à l’Éternel et de l’Éternel au peuple. Il va à présent quitter celui-ci. Héb. 13:7 hb 13.7-8 nous exhorte à nous souvenir des fidèles conducteurs qui nous ont annoncé la parole de Dieu. Beaucoup d’entre eux ne sont plus là. Mais, ajoute l’auteur de l’épître: «Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement» (comp. v. 39).
«Et Moïse prononça aux oreilles de toute la congrégation d’Israël les paroles de ce cantique-ci, jusqu’à ce qu’elles fussent complètes». Ce n’est pas trop de dire que la portion du volume divin, placée ici devant nous, est d’entre les plus belles et les plus significatives, et qu’elle demande que nous la lisions avec prière et une sérieuse attention. Elle comprend la suite complète des dispensations de Dieu envers Israël, depuis la première jusqu’à la dernière, et offre le récit le plus solennel de leur péché, de la colère divine et du jugement. Mais, Dieu soit béni, ce cantique commence et finit avec Lui, et quelle riche et profonde bénédiction pour l’âme! S’il n’en était pas ainsi, et que nous eussions seulement l’affligeante histoire des voies de l’homme, nous en serions complètement accablés. Mais, dans ce magnifique cantique comme dans toute l’Écriture, nous commençons avec Dieu, et nous finissons avec Lui. C’est ce qui rassure l’esprit et nous rend capables de poursuivre l’histoire de l’homme avec une calme et sainte confiance, bien que tout se brise entre ses mains, comme aussi de remarquer les machinations de l’ennemi en opposition avec les conseils et les desseins de Dieu. Nous sommes rendus capables de voir l’entier manquement et la ruine complète de la créature, parce que nous savons avec certitude que Dieu restera Dieu en dépit de tout. Il aura la haute main à la fin, et alors tout sera et devra être bien. Dieu sera tout en tous; il n’y aura ni ennemi, ni mal, dans ce vaste univers de félicité, dont notre adorable Seigneur et Christ sera le soleil et le centre pour l’éternité. Mais revenons à notre cantique.
«Cieux, prêtez l’oreille, et je parlerai; et toi terre, écoute les paroles de ma bouche. Ma doctrine distillera comme la pluie; ma parole descendra comme la rosée, comme une pluie fine sur l’herbe tendre, et comme des ondées sur l’herbe mûre. Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Attribuez la grandeur à notre Dieu!» (v.1-3).
Voilà où est le fondement solide et impérissable de toute chose. Quoi qu’il en soit, le nom de notre Dieu subsistera à toujours. Aucune puissance de la terre ou de l’enfer ne peut agir contre les desseins de Dieu, ni arrêter l’éclat de la gloire divine. Quel repos cela donne au cœur, au milieu de ce monde si sombre, captif du péché, et devant le succès apparent des desseins de l’ennemi. Notre refuge, notre ressource et notre consolation, se trouvent dans le nom de l’Éternel, notre Dieu, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. En vérité, ce nom précieux doit être toujours comme une rosée rafraîchissante et une douce pluie descendant sur nos cœurs; doctrine céleste et divine dont l’âme peut se nourrir, et qui la soutient en tout temps et dans toutes les circonstances.
Ainsi, du commencement à la fin du Deutéronome, nous voyons Moïse, ce dévoué serviteur de Dieu, insistant auprès du peuple sur le devoir solennel d’une obéissance implicite, complète et cordiale à la parole de Dieu. Là gît le précieux secret de la vie, de la paix, des progrès et de la prospérité spirituels. Ils n’avaient rien d’autre à faire qu’à obéir. Heureuse tâche! Doux et saint devoir! Que ce soit le nôtre, cher lecteur, dans ces jours de conflit et de confusion où la volonté de l’homme domine d’une manière si terrible. Le monde et la soi-disant église courent ensemble avec une rapidité effrayante dans le sombre sentier de la volonté propre, sentier qui doit aboutir aux ténèbres éternelles. Pesons avec soin la chose, et cherchons sérieusement à suivre le sentier étroit d’une simple obéissance à tous, les précieux commandements de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. De cette manière, nos cœurs seront maintenus dans une douce paix, et quand même nous paraîtrions singuliers et étroits aux yeux des hommes du monde, et même des chrétiens professants, ne nous laissons pas détourner, ne fût-ce que de l’épaisseur d’un cheveu, du sentier que nous montre la parole de Dieu.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Chant de Moïse :
-Dt 32.4 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit.
-Esa 45.21 Déclarez-le, et faites-les venir! Qu’ils prennent conseil les uns des autres! Qui a prédit ces choses dès le commencement, Et depuis longtemps les a annoncées? N’est-ce pas moi, l’Éternel? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve.
-So 3.5 L’Éternel est juste au milieu d’elle, Il ne commet point d’iniquité; Chaque matin il produit à la lumière ses jugements, Sans jamais y manquer; Mais celui qui est inique ne connaît pas la honte.
-Rm 2.2 Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il est très remarquable de voir ce chapitre se terminer en rappelant encore les voies gouvernementales de Dieu envers son fidèle serviteur Moïse. «Et, en ce même jour, l’Éternel parla à Moïse, disant: Monte sur cette montagne d’Abarim, le mont Nebo, qui est dans le pays de Moab, qui est vis-à-vis de Jéricho; et regarde le pays de Canaan que je donne en possession aux fils d’Israël. Et tu mourras sur la montagne sur laquelle tu monteras, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli vers ses peuples; parce que vous avez été infidèles envers moi, au milieu des fils d’Israël, aux eaux de Meriba-Kadès, dans le désert de Tsin, en ce que vous ne m’avez pas sanctifié au milieu des fils d’Israël. Car tu verras devant toi le pays mais tu n’y entreras pas, dans le pays que je donne aux fils d’Israël» (vv.48-52). Combien le gouvernement de Dieu est solennel et propre à soumettre les âmes! La pensée seule de désobéir devrait faire trembler le cœur. Si un serviteur aussi éminent que l’était Moïse a été jugé pour avoir parlé imprudemment de ses lèvres, quelle sera la fin de ceux qui vivent jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, et année après année, dans une négligence habituelle et délibérée des plus simples commandements de Dieu, et dans un mépris positif et opiniâtre de son autorité? Oh! que Dieu nous donne un esprit soumis, un cœur brisé et contrit. Voilà ce qu’Il recherche et en quoi il prend plaisir; c’est avec ceux qui sont tels qu’il fait sa demeure. «C’est à celui-ci que je regarderai à l’affligé, et à celui qui a l’esprit contrit et qui tremble à ma parole» (Ésaïe 66:2). Que Dieu veuille accorder beaucoup de cet esprit de douceur et d’humilité à chacun de ses bien-aimés enfants, pour l’amour de Jésus! Que la parole du Christ habite en nous richement, et que la paix de Christ règne dans nos cœurs, jusqu’à la fin! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Moïse bénit les douze tribus d’Israël ». Dt 33
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.