Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 15.1 et suivants. En effet, à quoi correspond ce passage de la mer Rouge dans l’histoire des rachetés du Seigneur? Toujours à l’œuvre de Christ et à notre délivrance. Tandis que la Pâque présente le côté de la délivrance de dessous le jugement de Dieu, et Dieu contre le péché, la mer Rouge illustre la délivrance du pouvoir de Satan, et Dieu pour le pécheur. La mort est vaincue; le peuple de Dieu est dorénavant arraché au « présent siècle mauvais », ressuscité avec Christ, de l’autre côté de la mort. Christ est non seulement celui qui délivre, mais aussi celui qui entonne la louange au milieu de l’assemblée (Ps 22.23-27; Hb 2.10-13). « Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique… ». C’est le premier de l’Écriture. Comment le peuple aurait-il pu chanter sous les fardeaux des Égyptiens? (Ps 137.1-6). Mais maintenant la joie remplit le cœur de tous les rachetés. Sous la conduite de Christ, le vrai Moïse, ils ont le privilège de louer Celui qui les a délivrés des flots puissants de la mort et du pouvoir de l’adversaire. À travers toute l’histoire d’Israël – et pour nous dans toute l’éternité – sera célébrée la gloire de Celui qui dessécha la mer, les eaux du grand abîme, et qui fit « des profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés » (Esa 51.9-11).

Jusqu’au v. 16, le cantique des fils d’Israël célèbre ce que l’Éternel vient de faire pour son peuple. Les v. 17 et 18 proclament ce qu’il fera. Les fruits de la victoire sont vus par la foi; Dieu s’est préparé : (1)un héritage, (2)une habitation, (3)un sanctuaire, (4)un royaume. Dans sa 1ère Épître, Pierre nous montre la forme nouvelle que prennent ces bénédictions sous l’économie chrétienne (1 P 1.3-5; 1 P 2.1-10). Le peuple est maintenant racheté, en marche vers la terre promise. De la même manière, notre course chrétienne commence à la conversion et son but est la gloire. Mais entre les deux, chemin faisant, ce sont les expériences du désert. La première de ces grandes leçons, c’est Mara. Telles ces eaux amères, le Seigneur permet que nous rencontrions sur notre route des circonstances pénibles et décevantes. Mais dès que nous comprenons que nos contrariétés sont permises pour notre bien, dès que nous y introduisons la puissance de la croix de Christ, alors, sans que ces circonstances aient changé, elles cessent d’avoir un goût amer, nous y trouvons même de la joie et du réconfort ( Rm 5.1-5; 2 Co 12.1-10). Nous sommes alors en mesure d’apprécier Élim, ce lieu de rafraîchissement et de repos, image du rassemblement des croyants où Dieu a commandé la bénédiction (Ps 133.1-3).

Ce chapitre s’ouvre par le magnifique chant de triomphe d’Israël, au bord de la mer Rouge, quand il eut vu « la grande puissance que l’Éternel avait déployée contre les Égyptiens » (Ex 14.31). Les Israélites avaient vu la délivrance de l’Éternel, c’est pourquoi ils chantent sa louange et racontent ses faits puissants. « Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel ». (v.1). Jusqu’ici nous n’avons pas entendu de cantique de louange, non pas même une seule note. Nous avons entendu le cri de profonde angoisse du peuple, accablé sous le pénible travail des fours à briques de l’Égypte; nous avons entendu le cri de son incrédulité, alors qu’il était environné de difficultés qu’il croyait insurmontables; mais point encore de cantique de louange. Ce ne fut que lorsque, comme peuple sauvé, toute l’assemblée rachetée se vit environnée des preuves de la délivrance de Dieu, qu’elle éclata en chants de triomphe.

En ceci, comme en toutes choses, ils étaient « des types pour nous ». L’Esprit de Dieu révèle dans l’Écriture, avec une parfaite clarté, que l’Église est unie à Christ, dans la mort et dans la résurrection; et de plus, qu’en Christ ressuscité, à la droite de Dieu, est la mesure et le gage de l’acceptation de l’Église. Quand on croit cela, l’âme est transportée au-delà de la région du doute et de l’incertitude. Comment un chrétien peut-il douter, quand il sait qu’un Avocat, savoir « Jésus Christ le Juste », le représente continuellement devant le trône de Dieu? (1 Jn 2.1). Le plus faible des membres de l’Église de Dieu a le privilège de savoir qu’il a été représenté par Christ sur la croix, et que tous ses péchés ont été confessés, portés, jugés et expiés sur cette croix. C’est là une réalité divine, qui, saisie par la foi, donne la paix; mais il ne faut rien moins que cette réalité pour la donner.

Cependant, bien qu’on admette généralement tout cela comme vrai, quant à l’Église collectivement, un grand nombre de personnes ont beaucoup de peine à s’en faire l’application à elles-mêmes. Elles sont prêtes à dire avec le psalmiste: « Certainement Dieu est bon envers Israël, envers ceux qui sont purs de cœur. Et pour moi… etc.! » (Ps 73.1-2). Elles regardent à elles-mêmes au lieu de regarder à Christ dans la mort, et à Christ dans la résurrection. Elles sont plutôt occupées de l’application qu’elles se font à elles-mêmes de Christ que de Christ lui-même. Elles pensent à leur capacité plutôt qu’à leur privilège; elles sont ainsi retenues dans un état de déplorable incertitude, et ne peuvent, par conséquent, jamais prendre la place d’heureux et intelligents adorateurs. Elles prient pour demander le salut, au lieu de se réjouir dans la possession consciente du salut. Elles regardent à leurs œuvres imparfaites, au lieu de regarder à l’expiation parfaite de Christ.

Ainsi le chapitre qui nous occupe est un bel exemple d’un cantique de louange. C’est le langage d’un peuple racheté, célébrant la louange de Celui qui les a rachetés. « Jéhovah est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. Il est mon Dieu, et je lui préparerai une habitation; le Dieu de mon père, et je l’exalterai. L’Éternel est un homme de guerre l’Éternel est son nom. – Ta droite, ô Éternel s’est montrée magnifique en force; ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi. – Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en louanges, opérant des merveilles? – Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté; tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté. – L’Éternel régnera à toujours et à perpétuité ». Quelle sphère étendue ce cantique embrasse! Il commence par la rédemption et se termine par la gloire. Il commence par la croix et se termine par le royaume. Il ressemble à un bel arc-en-ciel, dont l’une des extrémités plonge dans « les souffrances », et l’autre dans « les gloires qui suivront » (1 P 1.11).

Tout concerne l’Éternel. C’est une effusion de l’âme, produite par une contemplation du Dieu de miséricorde et de gloire, et de ses faits merveilleux. De plus, le cantique fait mention de l’accomplissement présent du dessein de Dieu: « Tu l’as guidé, par ta force, jusqu’à la demeure de ta sainteté! » (v.13). Les enfants d’Israël pouvaient parler ainsi, bien qu’ils n’eussent encore fait que poser le pied sur le bord du désert. Leur cantique n’était pas l’expression d’une vague espérance. Non; quand l’âme n’est occupée que de Dieu, elle peut se plonger dans la plénitude de sa grâce, se réchauffer à la clarté de sa face, et se réjouir dans les abondantes richesses de sa miséricorde et de sa bonté. La perspective qui s’ouvre devant elle est libre de tout nuage; se plaçant sur le roc éternel, où l’amour d’un Dieu Sauveur l’a établie, – unie à un Christ ressuscité, elle parcourt l’immense sphère des plans et des desseins de Dieu, et arrête ses regards sur l’éclat suprême de cette gloire, que Dieu a préparée pour tous ceux qui ont lavé et blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. Ceci explique le caractère si plein, si brillant et si élevé, des cantiques de louanges que nous rencontrons dans toute l’Écriture Sainte. La créature est mise de côté; Dieu est l’unique objet, et remplit à lui seul toute la sphère de la vision de l’âme. Il n’y a rien là de l’homme, de ses sentiments ou de ses expériences; c’est pourquoi la louange peut retentir sans cesse. Combien ces chants sont différents de ces cantiques tout remplis de l’expression de nos manquements, de nos faiblesses, de notre insuffisance, que nous entendons si souvent dans des assemblées chrétiennes!

Ces personnes, quelque sincères et pieuses qu’elles puissent être d’ailleurs, n’ont point encore, dans la vraie expérience de leurs âmes, saisi le véritable terrain du culte. Elles n’en ont pas encore fini avec elles-mêmes; elles n’ont pas encore traversé la mer, et, comme un peuple baptisé d’un baptême spirituel, pris place sur le rivage, dans la puissance de la résurrection; elles sont encore, d’une manière ou d’une autre, occupées d’elles-mêmes; elles ne regardent pas le moi comme une chose crucifiée, avec laquelle Dieu en a fini pour toujours.

Nous pouvons contempler les Israélites dans trois positions distinctes: en Égypte, dans le désert et dans le pays de Canaan. Dans chacune de ces positions, ils sont « nos types »; mais nous sommes dans toutes les trois à la fois. Ceci peut paraître paradoxal, mais c’est la vérité. De fait, nous sommes en Égypte, environnés des choses de la nature, qui conviennent parfaitement au cœur naturel. Mais, en tant que, par sa grâce, Dieu nous a appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, et conformément aux affections et aux désirs de la nouvelle nature que nous avons reçue de lui, nous avons nécessairement notre place en dehors de tout ce qui appartient à l’Égypte, c’est-à-dire au monde dans son état naturel; et ceci nous fait faire l’expérience de ce qu’est le désert; ou, en d’autres termes, nous place, comme fait d’expérience, dans le désert. La nature divine soupire ardemment après un autre ordre de choses, après une atmosphère plus pure que celle dont nous sommes environnés, et nous fait ainsi sentir que l’Égypte est, moralement, un désert.

Cependant, comme étant, devant Dieu, éternellement associés avec Celui qui est entré triomphalement dans les lieux célestes, et y a pris place à la droite de la Majesté, c’est notre heureux privilège de savoir que, par la foi, nous y sommes « assis ensemble en lui » (Ép 2.6). Donc, bien que quant à nos corps, nous soyons en Égypte, nous sommes cependant, quant à notre expérience, dans le désert, tandis que, en même temps, la foi nous fait entrer en esprit, en Canaan, et nous rend capables de nous nourrir du vieux « blé du pays », c’est-à-dire de Christ; non pas seulement de Christ descendu sur la terre, mais de Christ remonté au ciel et assis là dans la gloire. (1 Tim 3.16).

Les derniers versets du chapitre 15 nous font voir Israël dans le désert. Jusqu’ici tout pouvait sembler facile. Des jugements terribles avaient éclaté sur l’Égypte, tandis qu’Israël en était demeuré exempt; l’armée égyptienne était morte sur le rivage, et Israël triomphait. Tout, allait très bien, mais, hélas! les choses changèrent vite d’aspect; les chants de louange firent place à des paroles de murmure: « Et ils vinrent à Mara; mais ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, car elles étaient amères: c’est pourquoi son nom fut appelé Mara. Et le peuple murmura contre Moïse, disant: que boirons-nous? » – Et encore: « Et toute l’assemblée des fils d’Israël murmura contre Moïse et contre Aaron, dans le désert. Et les fils d’Israël leur dirent: Ah! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété! Car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation ». (Ex 16.2-3).

C’était là les épreuves du désert: « que mangerons-nous » et « que boirons-nous? » Les eaux de Mara mirent à l’épreuve le cœur du peuple d’Israël et manifestèrent son esprit murmurateur, mais l’Éternel lui fit voir qu’il n’y avait aucune amertume que, par les ressources de sa grâce, il ne pût adoucir. « Et l’Éternel indiqua à Moïse un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. Là il lui donna un statut et une ordonnance, et là il l’éprouva ». Quelle belle image ce « bois » n’est-il pas de Celui qui, par une grâce infinie, fut jeté dans les eaux amères de la mort, afin que ces eaux fussent rendues douces pour nous à toujours. Nous pouvons dire, en vérité: « l’amertume de la mort est passée », et il ne reste pour nous que les douceurs éternelles de la résurrection. Le verset 26 nous montre tout ce qu’il y a de sérieux dans la première période de la carrière des rachetés de l’Éternel dans le désert. Durant cette période, on court le risque de se laisser aller à un esprit d’agitation, d’impatience et de murmure. Le seul moyen de se préserver de cet esprit, c’est d’avoir les yeux fermement arrêtés sur Jésus, « fixant les yeux sur Jésus » (Hb 12.2). Béni soit son nom, il se manifeste toujours d’une manière qui est appropriée aux besoins de son peuple; et les siens, au lieu de se plaindre des circonstances dans lesquelles ils se trouvent, devraient en prendre occasion de lui adresser toujours de nouveaux appels.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le cantique de Moïse et des Israélites :

  • Méchants, meurent avant le temps

Jb 22.16 Ils ont été emportés avant le temps, Ils ont eu la durée d’un torrent qui s’écoule. Ps 55.24 Et toi, ô Dieu! tu les feras descendre au fond de la fosse; Les hommes de sang et de fraude N’atteindront pas la moitié de leurs jours. C’est en toi que je me confie. Pr 10.27 La crainte de l’Éternel augmente les jours, Mais les années des méchants sont abrégées. Esa 40.24 Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, Leur tronc n’a pas même de racine en terre: Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, Et un tourbillon les emporte comme le chaume.

  • Cantiques de victoire

Ex 15.1 Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel. Ils dirent: Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. Jg 5.1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam: Ap 14.3 Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Ap 15.3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

  • Puissance de Dieu, références générales

1 Ch 29.12 C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. 2 Ch 25.8 Si tu vas avec eux, quand même tu ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber devant l’ennemi, car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire tomber. Ps 65.7 Je dis: Oh! si j’avais les ailes de la colombe, Je m’envolerais, et je trouverais le repos; Rm 16.25 A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,

  • Foi éprouvée, exemples de

-Par un plan étrange de campagne Jos 6.3 Faites le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre, faites une fois le tour de la ville. Tu feras ainsi pendant six jours.

-En réduisant l’effectif d’un général Jg 7.7 Et l’Éternel dit à Gédéon: C’est par les trois cents hommes qui ont lapé, que je vous sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le reste du peuple s’en aille chacun chez soi.

-En exigeant que l’on dépende d’une pauvre veuve 1 Rois 17.9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.

-En réclamant le dernier morceau de pain 1 Rois 17.13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.

-En exigeant ce qui semblait un travail inutile 2 Rois 3.16 Et il dit: Ainsi parle l’Éternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses!

-En exigeant une préparation importante, sans bénédiction en vue 2 Rois 4.3 Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre.

-Autres exemples Mt 9.28 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Mc 7.27 Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Jc 1.3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. 1 P 1.7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra,

Le désert sert ainsi à nous faire faire l’expérience de ce que Dieu est. C’est une école dans laquelle nous apprenons à connaître sa grâce patiente et ses abondantes ressources. « Et il prit soin d’eux dans le désert comme une mère, environ quarante ans ». (Ac 13.18). L’homme spirituel reconnaîtra toujours qu’il vaut la peine de rencontrer des eaux amères que Dieu vienne adoucir. « Nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, et la patience il expérience, et l’expérience l’espérance; et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné ». (Rm 5.3-5). Toutefois, le désert a ses « Élim » aussi bien que ses « Mara », ses fontaines et ses palmiers aussi bien que ses eaux amères. « Puis ils vinrent à Élim, où il y avait douze fontaines d’eau, et soixante-dix palmiers et ils campèrent là, auprès des eaux ». (v.27). Le Seigneur, dans sa grâce et sa tendresse, prépare des lieux verdoyants sur le chemin de son peuple voyageant dans le désert; et, quoique ce ne soient que des oasis, ils rafraîchissent l’esprit et raniment le cœur. Le séjour d’Élim était bien propre à calmer les cœurs des Israélites, et à faire taire leurs murmures. Le délicieux ombrage de ses palmiers, les eaux rafraîchissantes de ses fontaines venaient à propos, après l’épreuve de Mara, et nous présentent, en figure, les vertus excellentes de ce ministère spirituel dont Dieu prend soin de pourvoir son peuple ici-bas. « Les douze » et les « soixante-dix » sont des nombres qui ont un rapport intime avec le ministère. (Luc 10:1, 17; 6:13). Mais « Élim » n’était pas « Canaan ». Les fontaines et les palmiers d’Élim n’étaient que des avant-goûts de l’heureux pays, situé au-delà des limites de ce désert stérile, dans lequel les rachetés venaient d’entrer. Israël pouvait sans doute s’y abreuver et y trouver un frais abri, mais les eaux et l’ombrage étaient ceux du désert; ils n’y étaient que pour un moment, afin de ranimer et de fortifier le peuple pour sa marche vers Canaan. Il en est de même, comme nous le savons, du ministère dans l’Église: il est une ressource pour nos besoins, qui doit servir à nous désaltérer, à nous fortifier et à nous encourager, « jusqu’à ce que nous parvenions tous à la mesure de la stature de la plénitude du Christ » (Ép 4.13). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Murmures des Israélites dans le désert de Sin. » (Ex 16)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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