Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg 5.1 et suivants. En effet, si le cantique de Barak et de Debora attribue justement à l’Éternel l’honneur de la victoire, chaque tribu concernée ne doit pas moins recevoir sa louange ou son blâme. Certaines de ces tribus ont pris une part active aux combats. Zabulon et Nephthali, par exemple, ont exposé leur vie (v. 18; comp. Rom. 16:4 rm 16.3-5; Phil. 2:30 ph 2.19-30). D’autres, au contraire, par lâcheté ou paresse, ne se sont pas engagées. Parmi elles les deux tribus et demie: Ruben, malgré des «considérations de cœur», des hésitations, est resté auprès de ses troupeaux qui lui avaient déjà été en piège pour s’établir au delà du Jourdain. De même Galaad (Gad et Manassé; v. 17). Dan et Aser, retenus par leur commerce et leurs affaires, n’ont pas quitté les bateaux ni les ports. Le Seigneur ne peut pas se servir des indécis ni des gens trop occupés. À un moment ou à un autre l’occasion est fournie de montrer ce qui a la priorité dans notre vie. Est-ce que ce sont les intérêts du peuple de Dieu, le bien de l’Assemblée? Ou bien ressemblons-nous à ceux dont Paul pouvait dire avec tristesse qu’ils cherchent «leurs propres intérêts, non ceux de Jésus Christ»? (Phil. 2:21 ph 2.19-30).

En rapprochant notre verset 12 du Psaume 68 v. 19 ps 68.19, cité en Éphésiens 4 v. 8 ep 4.7-10, nous y discernons Christ vainqueur, délivrant les prisonniers de Satan, puis montant au ciel en triomphe. Car l’Éternel vient d’opérer une délivrance merveilleuse par la main de deux faibles femmes et d’un homme sans caractère, exaltant sa grâce et sa puissance par l’infirmité de ses instruments. Cette victoire, nous l’avons dit, est le signal du réveil du peuple. L’Esprit de Dieu donne une expression à ce réveil par la bouche de la prophétesse. Debora et Barak décrivent et célèbrent les bénédictions retrouvées par la délivrance d’Israël.

«Et Debora chanta, en ce jour-là, avec Barak, fils d’Abinoam, en disant:»

La première chose qui suit la délivrance, c’est la louange, bien différente, sans doute, en un temps de ruine, de ce qu’elle était au commencement. Jadis, quand ils sortirent d’Égypte, «Moïse et les enfants d’Israël, chantèrent un cantique à l’Éternel» (Ex. 15:1); le peuple tout entier entonna avec son conducteur le chant de la délivrance. Pas une voix n’y manquait. Représentons-nous l’harmonie de ces 600000 voix, fondues en une, pour célébrer sur le rivage de la mer, la victoire remportée par l’Éternel: «Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé». Toutes les femmes, Marie à leur tête, s’associant à ces louanges, répétaient les mêmes paroles: «Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé». Au chap. 5 des Juges, quel contraste! «Debora chante avec Barak». Une femme et un homme, deux êtres seuls, deux témoins d’un temps de ruine; mais le Seigneur est présent, l’Esprit de Dieu s’y trouve, et si ces deux sont les témoins de la ruine, ils ont cependant de quoi se réjouir et célébrer la grandeur de l’œuvre de l’Éternel. La louange retrouvée est la marque d’un vrai réveil, le premier besoin des enfants de Dieu qui se reconnaissent. Debora et Barak ne font pas bande à part, alors même que tout le peuple ne s’est pas joint à eux, ils reconnaissent l’unité du peuple et leur louange est l’expression de ce qu’Israël tout entier aurait dû dire.

«Aux jours de Shamgar, fils d’Anath, aux jours de Jaël, les chemins étaient délaissés, etc.».

Un nouveau principe apparaît ici. Les fidèles reconnaissent la ruine d’Israël. Ils ne cherchent ni à pallier, ni à excuser le mal, mais en jugent selon Dieu. Quatre faits caractérisent cette ruine: l° «Les chemins étaient délaissés, et ceux qui allaient par les grands chemins allaient par des sentiers détournés». Voilà ce que le joug de l’ennemi avait produit. Il n’y avait plus aucune sécurité pour le peuple sur les grands chemins, sur les chemins où tous avaient marché ensemble, car c’était là qu’on rencontrait l’ennemi, et la foule choisissait des chemins détournés, chacun selon ce que son cœur lui disait. N’est-ce pas ce qui caractérise aussi de nos jours l’Église de Dieu? – 2° «Les villes ouvertes étaient délaissées en Israël». Les lieux où le peuple habitait en famille et en paix, étaient abandonnés. Cette union visible du peuple avait disparu jusqu’au jour où Debora fût suscitée pour la restauration partielle d’Israël. Aperçoit-on davantage aujourd’hui l’unité de la famille de Dieu? Hélas! si un certain nombre de fidèles la manifestent, elle n’existe plus, comme ensemble, que pour la foi et dans les conseils de Dieu. – 3° «On choisissait de nouveaux dieux; alors la guerre était aux portes». Oui, l’idolâtrie était devenue la religion du peuple, qui avait abandonné Dieu, le Dieu d’éternité. Israël ayant offensé l’Éternel, était châtié par la guerre et par un ennemi qui le pressait sans relâche. – 4° «On ne voyait ni bouclier ni pique chez quarante milliers d’Israël». Il n’y avait plus d’armes contre le mal. Où sont-elles maintenant les armes? Qu’a-t-on fait de l’épée de l’Esprit? Où est la puissance de la Parole, pour résister aux fausses doctrines pullulant au milieu de la chrétienté, rongeant comme une gangrène, jetant dans la poussière le nom merveilleux de Christ? Pourquoi, dit le psalmiste, jetez-vous ma gloire dans l’opprobre? Même le bouclier de la foi a été jeté par terre, le mal domine, et le peuple de Dieu ne peut s’en garder.

Au milieu du désordre, la part du fidèle est d’apprécier la grandeur du mal en baissant la tête avec humiliation. Ce n’est pas tout de connaître nos bénédictions célestes, Dieu veut que nous reconnaissions pleinement, pour nous en séparer, l’état de choses par lequel nous avons déshonoré Dieu, nous son peuple. Si nous appartenons au témoignage de Dieu, retirons-nous du mal. Le caractère le plus affreux des temps de la fin, ce n’est pas l’immoralité ouverte, quoique les mœurs soient aujourd’hui profondément corrompues, ce sont spécialement les fausses doctrines. La 2° épître à Timothée nous exhorte, surtout au sujet de ces dernières, à nous retirer de l’iniquité, à nous séparer des vases à déshonneur. Mais cela ne suffit pas. La prophétesse ajoute:

«Mon cœur est aux gouverneurs d’Israël qui ont été portés de bonne volonté parmi le peuple». C’est un autre principe. L’âme voit le bien là où l’Esprit de Dieu le produit, et s’y associe. Le cœur de Debora est avec les fidèles en Israël. Elle prend ouvertement position avec ceux qui étaient portés de bonne volonté, et reconnaissant ce que Dieu a fait au milieu de la ruine, elle dit: «Bénissez l’Éternel!» heureuse de voir ici-bas ce petit témoignage parmi les gouverneurs. Que tous nos cœurs l’apprécient et puissions-nous répéter avec elle: «Bénissez l’Éternel!»

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Louange à Dieu ordonnée :

-Ps 9.12 Chantez à l’Éternel, qui réside en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits!

-Ps 33.2 Célébrez l’Éternel avec la harpe, Célébrez-le sur le luth à dix cordes.

-Ps 67.4 Les peuples te louent, ô Dieu! Tous les peuples te louent.

-Es 42.12 Qu’on rende gloire à l’Éternel, Et que dans les îles on publie ses louanges!

Une autre scène se passe dans le palais de la mère de Sisera, dont l’orgueil est abaissé jusqu’en terre. Car malgré la position éminente que Dieu lui a donnée, Debora garde son caractère de femme en Israël, et montre une intelligence spéciale de ce qui touche le domaine de son sexe, célébrant ce qui honore Jaël, la femme croyante, et proclamant ce qui attire le jugement sur la femme hautaine. Plus tard, une autre femme, la reine de Séba, accueillie par Salomon, ne passait pas en revue les armées de ce roi, mais considérait «la maison qu’il avait bâtie, et les mets de sa table, et la tenue de ses serviteurs, et l’ordre de service de ses officiers, et leurs vêtements, et ses échansons, et la rampe par laquelle il montait dans la maison de l’Éternel» (1. Rois 10:4-5), avec une intelligence capable d’apprécier ce qui appartenait à ce domaine. Le cantique de Debora se termine par ces mots : « Qu’ainsi périssent tous tes ennemis, ô Éternel! mais que ceux qui t’aiment soient comme le soleil quand il sort dans sa force! » Encore une bénédiction retrouvée qui caractérise le réveil. Debora proclame son espérance. Elle regarde en avant vers le jour glorieux où, le Seigneur ayant exécuté le jugement, les saints d’Israël resplendiront comme le soleil lui-même, semblables à Celui dont le visage était, aux yeux du prophète, «comme le soleil quand il luit dans sa force» (Apoc. 1:16; cf. Matt. 13:43). Au milieu de la nuit de ce monde, nous avons aussi, frères, mais bien mieux que Debora, cette espérance tout près de nous. Déjà l’étoile du matin s’est levée dans nos cœurs, déjà les yeux de la foi, perçant le voile, se réjouissent de la scène merveilleuse qu’il cache encore et qui se résume en une parole ineffable: Être toujours avec le Seigneur! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Israël est opprimé par les Madianites. » Jg 6

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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