Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 3.1 et suivants. En effet, le Psaume 137 ps 137.1-6 nous montre les captifs de Juda auprès des fleuves de Babylone, incapables de chanter à cause de leur tristesse. Mais maintenant c’est le Psaume 126 qu’ils réalisent: «Quand l’Éternel rétablit les déportés de Sion, nous étions comme ceux qui rêvent. Alors notre bouche fut remplie de rire, et notre langue de cris de joie… L’Éternel a fait de grandes choses pour nous; nous en avons été réjouis» (Psaume 126:1 à 3 ps 126.1-6). N’est-ce pas d’ailleurs un ordre divin? (Ésaïe 48:20 es 48.16-22). Ils célèbrent les «Tabernacles», fête de la joie (au verset 11 nous les voyons aussi chanter). Et leur première pensée est pour l’autel de l’Éternel qu’ils édifient «sur son ancienne base». Leur motif est remarquable: «Car la terreur était sur eux, à cause des peuples de ces contrées». La crainte les pousse, non à organiser leur protection, mais à se serrer autour de l’Éternel qui, Lui, les défendra.

Puis les fondations de la nouvelle maison sont posés. Cela donne lieu à une touchante cérémonie où joie et pleurs sont également de saison (voir Jérémie 33:10, 11 jr 33.10-16). Quel contraste avec le premier temple! Le même contraste existe entre les débuts de l’Église selon le livre des Actes, et le faible témoignage collectif que les croyants peuvent rendre au milieu de la ruine actuelle.

Aux deux caractères du résidu, mentionnés plus haut, s’en ajoutent, dans notre chapitre, un grand nombre d’autres. «Et quand arriva le septième mois (Le mois d’Éthanim, mois de la dédicace du temple de Salomon), les fils d’Israël étant dans leurs villes, le peuple s’assembla comme un seul homme à Jérusalem. Et Jéshua, fils de Jotsadak, et ses frères, les sacrificateurs, et Zorobabel, fils de Shealthiel, et ses frères, se levèrent et bâtirent l’autel du Dieu d’Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, homme de Dieu. Et ils établirent l’autel, sur son emplacement, car la terreur des peuples de ces contrées était sur eux; et ils offrirent dessus des holocaustes à l’Éternel, les holocaustes du matin et du soir» (v. 1-3).

Pendant les 70 années de la captivité, ce pauvre peuple, frappé par le jugement de Dieu, avait été privé du culte de l’Éternel. Le temple était détruit, tous les trésors pillés; l’autel d’airain lui-même avait été brisé. Mais du moment que le résidu rentre dans son pays, l’autel, premier symbole du culte, et sans lequel ce dernier ne pouvait exister, l’autel est réédifié.

Type frappant, destiné à notre instruction. En Charan, Abraham n’a pas d’autel; quand il franchit la frontière de Canaan, l’autel paraît. Le patriarche descend en Égypte et perd son autel; remonté d’Égypte, il le retrouve. Ainsi l’autel se lie intimement à l’habitation dans le pays de la promesse. Il faut appartenir à la Canaan céleste pour réaliser le culte; bien plus, il faut s’y trouver, avoir pris possession de son héritage, avoir réalisé que l’on est délivré du pouvoir des ténèbres et transporté dans un nouveau royaume, celui du Fils de l’amour du Père – il ne faut pas moins que ces choses – pour pouvoir rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable. L’Église de Christ, infidèle, les a perdues de vue; mais, en ces jours de la fin, avons-nous été réveillés pour servir réellement le Seigneur et lui rendre culte? Si l’on demande aux chrétiens ce que signifie ce mot, la plupart montrent, par leurs réponses, qu’ils n’en ont qu’une bien faible idée. Mais ne nous attardons pas sur ce sujet; voyons plutôt en quoi le culte consistait pour ce pauvre résidu.

En premier lieu, ils n’étaient pas livrés à eux-mêmes pour le déterminer, car ils avaient la loi de Moïse et les commandements de Dieu. Aussi est-il dit aux v.3 et 4: «Selon ce qui est écrit» et «Selon l’ordonnance». La Parole divine les renseignait sur le culte selon la loi, comme elle nous renseigne aujourd’hui sur le culte selon l’Esprit. Il est très important de noter le rôle que joue la Parole dans tout cela. La question n’était pas, pour le peuple, de savoir ce que d’autres avaient coutume de faire, mais ce que la loi de Moïse leur révélait à ce sujet. Les Écritures avaient retrouvé, pour ce résidu, leur place et leur importance.

En second lieu, il comprenait que le culte était lié à l’autel. Ce dernier, en formait le centre, comme la table du Seigneur forme le centre du culte pour le chrétien. Le sacrifice était placé sur l’autel et c’était en vertu du sacrifice que le peuple adorait Dieu, puisque c’était par lui que l’on pouvait être réconcilié et mis en relation avec l’Éternel.

Ils bâtirent l’autel sur son emplacement. Trouvant que tout avait été détruit et bouleversé à Jérusalem, ils auraient pu se contenter d’une place quelconque pour y bâtir leur autel. Et n’est-ce pas là le spectacle offert aujourd’hui par la chrétienté? Chacun choisit son emplacement pour y dresser son autel, sous le prétexte que le vrai temple étant détruit, nous sommes libres de choisir le lieu qui nous convient le mieux. Il n’en était pas ainsi de ces fidèles. Ils connaissaient l’emplacement du temple, celui du parvis, celui de l’autel, et ce fut en ce lieu et en nul autre qu’ils le bâtirent, déterminant ainsi le centre du rassemblement et du culte pour le peuple de Dieu. Ils n’en voulaient pas d’autre et ne connaissaient pas plus dans la ruine, qu’aux jours les plus prospères d’Israël, un autre emplacement que celui-là. L’aire d’Ornan, sur la colline de Morija, restait la place unique où le culte pouvait être rendu.

Tout cela est son ouvrage, mais il a aussi confié cet ouvrage à la responsabilité de son peuple, car ce n’est pas lui seulement qui y ajoute des matériaux, des pierres vivantes, mais nous sommes tenus aussi d’y apporter des matériaux appropriés à la sainteté de cet édifice. Ces matériaux ont été, dans la suite des temps, mélangés de bois, de foin, de chaume (doctrines destructives ou personnes étrangères à la maison de Dieu), tandis qu’ils n’auraient dû être que de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (1 Cor. 3), et l’édifice a été ruiné, comme son antitype, le temple de Jérusalem; mais cela n’empêche nullement que cette construction ne continue à être confiée au peuple de Dieu. Responsable de la mener à bonne fin, il a failli, et néanmoins, il est appelé à y travailler comme si tout se trouvait dans l’état normal. Au temps de Zorobabel, les fondements mêmes du temple étaient détruits et il s’agissait de les poser de nouveau.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Josué et Zorobabel rétablissent le culte :

-Lv 8.3 et convoque toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation.

-Jg 20.1 Tous les enfants d’Israël sortirent, depuis Dan jusqu’à Beer Schéba et au pays de Galaad, et l’assemblée se réunit comme un seul homme devant l’Éternel, à Mitspa.

-1 S 10.17 Samuel convoqua le peuple devant l’Éternel à Mitspa,

-Esd 9.4 Auprès de moi s’assemblèrent tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d’Israël, à cause du péché des fils de la captivité; et moi, je restai assis et désolé, jusqu’à l’offrande du soir.

De toute ce qui précède, nous notons que les sacrificateurs et tout le peuple célèbrent une fête de louanges au moment où les fondements du temple sont posés de nouveau, et ce fait, joint à l’établissement de l’autel, est de toute importance pour nous. Au milieu de la ruine la plus complète, deux choses restent immuables, l’œuvre de Christ et sa personne, Christ autel et Christ fondement, Christ notre salut et Celui sur lequel nous sommes édifiés à toujours, Christ objet du culte et de la louange incessante des siens. Dans les temps sombres que nous traversons, sous l’humiliation et l’opprobre mérités qui sont notre part, nous pouvons néanmoins chanter l’hymne de l’avenir, car Lui n’a pas changé. Nous voyons ici le résidu entonner le chant de la gloire millénaire au milieu des désolations de son histoire et parmi les ruines de Jérusalem: «Ils s’entre-répondaient en louant et en célébrant l’Éternel: car il est bon, car sa bonté envers Israël demeure à toujours» (v. 11). Il est le même, son amour ne change pas, et sera pleinement manifesté quand il introduira son peuple bien-aimé dans sa propre gloire. Cependant, au milieu de cette joie, la tristesse et la douleur ne pouvaient être absentes; et c’est encore un caractère commun au résidu d’alors et à celui de nos jours. Le temple qu’ils bâtissaient ne pouvait être comparé à celui de Salomon; l’Église actuelle ne peut être mise en parallèle avec ce qu’elle était lorsqu’elle fut formée, par la puissance du Saint Esprit, comme témoin de Christ monté dans la gloire. La joie pouvait être sans mélange chez ceux qui étaient jeunes encore et ne pouvaient se souvenir du passé. Ils assistaient à une espèce de résurrection du peuple, et y voyaient la merveilleuse intervention de la grâce de Dieu. Qui donc aurait voulu les empêcher de se réjouir? Mais les sacrificateurs, les lévites et les chefs des pères pleuraient, parce que, étant plus en communion avec Dieu, ils avaient plus conscience du déshonneur infligé à son nom, et les vieillards pleuraient, parce qu’ils avaient eu l’expérience de temps meilleurs. Ce mélange de joie et de «pleurs à haute voix» montait devant Dieu, si entremêlé pour ainsi dire, qu’on ne pouvait distinguer l’un de l’autre, et «le bruit s’entendait au loin». De même ceux qui ont à cœur aujourd’hui de bâtir la maison de Dieu et de poser ses fondements détruits, doivent faire connaître, par leur attitude, qu’une humiliation véritable sur leur état ne peut être séparée de la joie qu’ils éprouvent à célébrer ensemble l’œuvre et la personne de Christ comme seul fondement des bénédictions actuelles et futures. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Les ennemis des Juifs font interrompre les travaux de reconstruction du Temple. » Esd 4.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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