Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 25.1-2 et suivants. En effet, Dieu qui a donné le sabbat à l’homme pense aussi à sa création. Tous les sept ans, les travaux des champs devaient être interrompus pour laisser reposer la terre. Et après sept fois sept ans, chaque 50ème année, le son de la trompette retentissait en Israël annonçant le Jubilé, le rétablissement de toutes choses. Si bien qu’aucune transaction, aucun achat immobilier, n’avait lieu sans penser à cette date du jubilé dont on se rapprochait et dont il fallait sans cesse tenir compte. Chers enfants de Dieu, cette trompette dont tous les Israélites – et spécialement les opprimés – attendaient le signal, ne nous fait-elle pas penser à la dernière trompette avec laquelle le Seigneur descendra du ciel pour rassembler ceux qui lui appartiennent? (1 Co 15.51-57). Oui, le Seigneur vient, ne l’oublions pas! Vivons dans cette perspective. Ne donnons aux choses de la terre qu’une valeur relative. Elles ont un caractère précaire; nous n’en avons la jouissance que pour un temps. Fixons nos regards au-delà, sur les choses qui ne se voient pas et qui sont éternelles (2 Co 4.16-18). Puissent nos décisions, nos projets, nos sujets de satisfaction comme aussi nos épreuves porter toujours à nos yeux la marque « provisoire » que leur confère notre bienheureuse espérance!
Remarquons une grande liaison morale entre ce chapitre et le précédent : Au chapitre 24, nous apprenons que la maison d’Israël est conservée pour le pays de Canaan : Au chapitre 25, nous apprenons que le pays de Canaan est conservé pour la maison d’Israël. En réunissant les deux, nous avons la déclaration d’une vérité, qu’aucune puissance de la terre ou de l’enfer ne peut effacer: « Tout Israël sera sauvé, et le pays ne se vendra pas à perpétuité ». La première de ces déclarations énonce un principe qui a résisté, comme un rocher, au milieu d’un, océan d’interprétations diverses, tandis que la seconde déclare un fait que bien des nations incirconcises ont en vain cherché à ignorer.
Remarquera sans doute aussi la manière particulière dont notre chapitre s’ouvre. « Et l’Éternel parla à Moïse, sur la montagne de Sinaï ». La plupart des communications contenues dans le livre du Lévitique, sont caractérisées par le fait qu’elles émanaient « de la tente d’assignation ». Cela s’explique aisément : Ces communications avaient un rapport spécial au service, à la communion et au culte des sacrificateurs, ou à l’état moral du peuple, et pour cette raison, elles se faisaient tout naturellement de la « tente d’assignation », ce grand centre de tout ce qui appartenait, en quelque façon, au service sacerdotal. Ici, cependant, la, communication se fait d’un lieu tout à fait différent. « Et l’Éternel parla à Moïse, sur la montagne de Sinaï ». Or, nous savons que dans l’Écriture, chaque expression a un sens spécial et propre, et nous sommes autorisés à attendre, de la « montagne de Sinaï », un genre de communication différent de celui qui nous arrive de la « tente d’assignation ». En un mot, ce n’est pas l’Éternel dans la « tente » – lieu de culte; mais l’Éternel sur la « montagne de Sinaï », – siège du gouvernement.
« Et l’Éternel parla à Moïse, sur la montagne de Sinaï, disant: Parle aux fils d’Israël, et dis-leur: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, le pays célébrera un sabbat à l’Éternel. Pendant six ans tu sèmeras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le rapport; et la septième année, il y aura un sabbat de repos pour le pays, un sabbat consacré à l’Éternel: tu ne sèmeras pas ton champ, et tu ne tailleras pas ta vigne… »
Nous avons donc ici le trait caractéristique de la terre de l’Éternel. Il voulait qu’elle jouît d’une année sabbatique, et dans cette année il devait y avoir une preuve de la riche profusion dont il bénirait ceux qui étaient ses tenanciers. Heureux et privilégiés vassaux! Quel honneur de dépendre immédiatement de l’Éternel! Pas de loyer! pas d’impôts! pas de taxes! On pouvait dire à bon droit: « Bienheureux le peuple pour qui il en est ainsi! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu! » Nous savons, hélas! que les Israélites faillirent en ne prenant pas une entière possession de ce pays fortuné, dont l’Éternel leur avait fait présent. Il le leur avait donné tout entier. Il le leur avait donné pour toujours. Ils n’en prirent qu’une partie, et cela pour un temps. Toutefois, il est toujours là; la propriété est là, quoique les tenanciers en soient rejetés pour le moment. « Le pays ne se vendra pas à perpétuité: car le pays est à moi; car vous, vous êtes chez moi comme des étrangers et comme des hôtes ». Qu’est-ce que cela veut dire, sinon que Canaan appartient tout spécialement à l’Éternel, et qu’il veut que les tribus d’Israël l’occupent pour lui? Il est vrai que toute « la terre est au Seigneur », mais c’est une tout autre chose.
Il n’y a pas, sur toute la terre, au jugement de Dieu, un lieu semblable au pays de Canaan. C’est là que l’Éternel établit son trône et son sanctuaire; c’est là que ses sacrificateurs officiaient continuellement devant lui; c’est là que la voix de ses prophètes se fit entendre, annonçant la ruine actuelle, la restauration et la gloire futures; c’est là que Jean le Baptiseur commença, continua et termina sa carrière de précurseur du Messie; c’est là que le Sauveur naquit d’une femme; là qu’il fut baptisé; là qu’il prêcha et enseigna; là qu’il travailla et mourut; c’est de là qu’il monta triomphant à la droite de Dieu; c’est là que le Saint Esprit descendit en puissance le jour de la Pentecôte; c’est de là que l’Évangile se répandit jusqu’aux extrémités de la terre; c’est là que le Seigneur de gloire descendra bientôt et que «ses pieds se tiendront sur la montagne des Oliviers»; c’est là que son trône sera rétabli et son culte restauré.
Il est donc extrêmement important de bien saisir ces intéressantes vérités, concernant le pays de Canaan; l’Éternel a dit de ce pays: « Il est à moi ». Qui le lui prendra? Où est le roi ou l’empereur, où est la puissance humaine ou diabolique qui pourra arracher « ce pays agréable » de la puissante étreinte de l’Éternel? Il est vrai qu’il a été une source de débats, une pomme de discorde pour toutes les nations. Il a été, et il sera encore le théâtre et le centre de guerres cruelles et de carnages. Mais, bien au-dessus du bruit des batailles et des querelles des nations, ces paroles se font entendre, avec une clarté et une puissance divines, à l’oreille de la foi: « Ce pays est à moi ».
Dieu n’a pas rejeté son peuple ni le pays qu’il a juré de leur donner en possession perpétuelle. « Les douze pains » du chapitre 24 du Lévitique témoignent de la vérité de cette première assertion; et « le jubilé » de Lévitique 25 témoigne de la vérité de la seconde. Le mémorial des « douze tribus d’Israël » est toujours devant le Seigneur, et le moment approche rapidement où la trompette du jubilé retentira sur les montagnes de la Palestine. Comme quelqu’un que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai; et vous serez consolés dans Jérusalem. Et vous le verrez, et votre cœur se réjouira, et vos os fleuriront comme l’herbe verte; et la main de l’Éternel sera connue en ses serviteurs; et il verse sa colère sur ses ennemis. Car voici, l’Éternel viendra en feu, et ses chars, comme un tourbillon, pour rendre sa colère avec fureur, et son tancement avec des flammes de feu. Car l’Éternel entrera en jugement avec toute chair, par le feu, et par son épée; et les tués de l’Éternel seront en grand nombre… Et moi… leurs actes et leurs pensées sont devant moi.
Le temps est venu de rassembler toutes les nations et les langues; et elles viendront et verront ma gloire. Et je mettrai au milieu d’eux un signe; et j’enverrai les réchappés d’entre eux vers les nations: à Tarsis, à Pul, et à Lud, qui, bandent l’arc; à Tubal et à Javan, aux îles lointaines, qui n’ont pas entendu parler de moi et n’ont pas vu ma gloire; et ils raconteront ma gloire parmi les nations. Et ils amèneront tous vos frères d’entre toutes les nations, en offrande à l’Éternel, sur des chevaux, et sur des chars, et dans des voitures couvertes, et sur des mulets, et sur des dromadaires, à ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l’Éternel, comme les fils d’Israël apportent l’offrande dans un vase pur à la maison de l’Éternel. Et j’en prendrai aussi d’entre eux pour sacrificateurs, pour lévites, dit l’Éternel. Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je fais, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre semence et votre nom. Et il arrivera que, de nouvelle lune à nouvelle lune, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra pour se prosterner devant moi, dit l’Éternel » (Esa 66:12-23).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
L’année sabbatique :
Sinaï, lieu où Moïse reçut le Décalogue
Ex 16.1 Toute l’assemblée des enfants d’Israël partit d’Élim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d’Égypte. Ex 19.11 Qu’ils soient prêts pour le troisième jour; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. Ex 24.16 La gloire de l’Éternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée le couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Éternel appela Moïse du milieu de la nuée. Ex 31.18 Lorsque l’Éternel eut achevé de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu.
- Canaan, promis à Abraham
Gn 12.7 L’Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. Gn 13.15 car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Gn 15.7, 18 L’Éternel lui dit encore: Je suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. 18 En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate, Gn 50.24 Joseph dit à ses frères: Je vais mourir! Mais Dieu vous visitera, et il vous fera remonter de ce pays-ci dans le pays qu’il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob.
- Année sabbatique, une année de repos, tous les sept ans
Ex 23.11 Mais la septième, tu lui donneras du relâche et tu la laisseras en repos; les pauvres de ton peuple en jouiront, et les bêtes des champs mangeront ce qui restera. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers. Lv 25.4 Mais la septième année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel: tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne. Dt 15.1 Tous les sept ans, tu feras relâche. Dt 31.10 Moïse leur donna cet ordre: Tous les sept ans, à l’époque de l’année du relâche, à la fête des tabernacles,
- Expiation, le jour de l’
Ex 30.10 Une fois chaque année, Aaron fera des expiations sur les cornes de l’autel; avec le sang de la victime expiatoire, il y sera fait des expiations une fois chaque année parmi vos descendants. Ce sera une chose très sainte devant l’Éternel. Lv 16.30 Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier: vous serez purifiés de tous vos péchés devant l’Éternel. Lv 23.27 Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations: vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Hb 9.7 et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.
De tout ce qui précède, nous notons l’effet pratique du jubilé – son influence sur les transactions d’homme à homme. « Et si vous vendez quelque chose à votre prochain, ou si vous achetez de la main de votre prochain, que nul ne fasse tort à son frère. Tu achèteras de ton prochain d’après le nombre des années depuis le Jubilé; il te vendra d’après le nombre des années de rapport ». L’échelle des prix devait être réglée par le jubilé. Si ce glorieux événement était près, le prix était bas; s’il était éloigné, le prix était élevé. Tous les contrats humains quant aux terres étaient annulés dès l’instant que la trompette du jubilé se faisait entendre, car la terre était à l’Éternel, et le jubilé remettait tout dans sa condition première. Ceci nous enseigne une belle leçon. Si nos cœurs entretiennent l’espérance constante du retour du Seigneur, nous mettrons peu de prix à toutes les choses terrestres. Il est moralement impossible que nous puissions être dans l’attitude de l’attente du Fils venant du ciel, et que nous ne soyons pas détachés de ce monde. « Que votre douceur soit connue de tous les hommes; le Seigneur est proche » (Ph 4). On peut adopter « la doctrine du millenium », comme on dit, ou la doctrine de « la seconde venue », et n’en être pas moins un homme du monde; mais celui qui vit dans l’attente habituelle de l’apparition de Christ doit être séparé de ce qui sera jugé et détruit quand il viendra. Il n’est pas ici question de la brièveté et de l’incertitude de la vie humaine, ce qui est tout à fait vrai; ni du caractère transitoire et peu satisfaisant des choses d’ici-bas, ce qui est également vrai. Il s’agit de quelque chose de bien plus puissant et d’une plus grande influence que tout cela, c’est: « Le Seigneur est proche ». Puissent nos cœurs être touchés, et notre conduite influencée en toutes choses, par cette vérité précieuse et sanctifiante!
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Bénédictions pour un peuple fidèle. » Lv 26
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.