Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Za 3.1 et suivants. En effet, dans le profond abaissement où se trouvaient les restes de Juda et de Benjamin, ils avaient à leur tête, lors de leur retour à Jérusalem, Josué et Zorobabel, faibles représentants de la sacrificature et de la royauté, mais précurseurs des gloires futures du Messie. Le souverain sacrificateur Josué est le sujet de la quatrième vision du prophète. Son nom: «l’Éternel est Sauveur», annonce d’emblée le caractère de Celui dont il est le type. Mais il est important de remarquer que si Josué représente Christ à la fin de ce chapitre, il n’en est pas ainsi au commencement. Car le souverain sacrificateur avait deux offices en Israël : En premier lieu il était médiateur, «établi pour les hommes dans les choses qui concernent Dieu afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés». En second lieu, il était le représentant du peuple, et selon Zacharie, en particulier de Jérusalem; car le peuple considéré dans son ensemble n’est pas reconnu comme tel dans ce prophète. Or Dieu ne pouvait agréer Jérusalem que dans la personne de son représentant, et tout dépendait de la condition de ce dernier.

En rapport avec la prédication de l’Évangile, le commencement de ce chapitre est le tableau de la condition d’un pécheur devant Dieu; nous nous bornerons à faire ressortir le rôle du souverain sacrificateur comme représentant du peuple. En effet, Josué est invité à se tenir devant l’Ange de l’Éternel. Cet Ange est, dans l’Ancien Testament, le représentant symbolique de Christ, avant sa manifestation en chair. Dans le Nouveau Testament, l’ange de l’Éternel disparaît, sauf en certaines parties de l’Apocalypse. C’est donc devant Christ, présenté de cette manière mystérieuse, car Christ est d’habitude l’Éternel dans l’Ancien Testament, que Josué doit se tenir. Or voici que Satan se tient à la droite du souverain sacrificateur pour s’opposer à lui. Car l’Ennemi a encore accès devant Dieu comme accusateur des frères. Mais l’Éternel a pris en main la cause de son peuple. De même les chrétiens, le peuple de Dieu d’aujourd’hui, ont à leur droite, comme Josué devant l’Éternel, un accusateur qui, par le péché, s’est acquis des droits sur l’homme. Il fait appel à la justice de Dieu contre le péché, et à Sa sainteté, pour s’opposer à ce que Sa grâce voudrait faire en faveur de Jérusalem. Mais le souverain sacrificateur était vêtu de vêtements sales. Dans ces conditions, lequel aura le dessus, Satan accusant Josué, avec raison, ou le Dieu saint dont les yeux sont trop purs pour voir le mal?

C’est alors que l’Éternel dit à Satan: «Que l’Éternel te réprime, Satan que l’Éternel qui a choisi Jérusalem, te réprime!» Alors Josué représente ici Jérusalem devant Dieu, et l’Ange de l’Éternel est identifié avec l’Éternel lui-même, pour répondre à l’accusateur. Dieu ajoute: «Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu?» Il commence par établir que Satan ne peut rien contre son choix à Lui, contre Son élection. Satan fait appel à la justice et à l’indignation de Dieu contre le péché, afin de perdre Josué et Jérusalem; mais il est couvert de confusion à cause de son ignorance de l’amour divin. La grâce qui veut sauver des pécheurs lui est complètement inconnue; il venait établir que la sainteté de Dieu ne pourrait jamais supporter en sa présence un homme avec des vêtements sales, et il avait raison. Cela signifie qu’il a été préservé, mis à part, pour n’y être pas encore jeté. Josué étant destiné à être sauvé, Satan est frappé d’impuissance, et c’est lui, l’ennemi de nos âmes, qui sera réprimé pour ses mauvais desseins. Toutefois il est nécessaire que la justice de Dieu soit satisfaite, et c’était là-dessus que Satan fondait ses dangereux projets.

Or voici comment l’Éternel concilie sa justice avec son élection de grâce: «Josué était vêtu de vêtements sales, et se tenait devant l’Ange. Et l’Ange prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant: Ôtez de dessus lui les vêtements sales. Et il lui dit: Regarde, j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête». Car Dieu seul pouvait faire cela : Josué ne pouvait se dépouiller de ses vêtements, sans être nu devant Dieu, ce qui aurait été sa condamnation. Il fallait donc qu’il fût revêtu de vêtements nouveaux, dignes de Celui devant lequel il se trouvait. Dieu délivre Josué, agit envers lui selon son droit de le purifier, et le place dans la joie et les heureux privilèges de sa présence. C’est ce qui arrivera au jour futur où Jérusalem jouira des bénédictions de l’ère messianique. Car la ville bien-aimée aura la connaissance du salut accompli pour elle; elle paraîtra devant Dieu, ayant le nom de Josué, «l’Éternel est Sauveur», gravé sur son front; elle sera «parée de broderies d’or» qui conviennent à la présence du Dieu de justice et au Festin du Roi.

Ainsi, le prophète montre que les fidèles, pour être introduits dans la bénédiction finale, doivent avoir un souverain sacrificateur sans souillure, dont ils seront les compagnons, et un Roi, de la semence de David, selon les conseils de Dieu. Mais cette personne bénie nous est encore présentée sous un troisième aspect : «Car voici, la pierre que j’ai placée devant Josué; sur cette seule pierre, il y aura sept yeux; voici, j’en graverai la gravure, dit l’Éternel des armées; et j’enlèverai l’iniquité de ce pays en un seul jour». Et lorsque Josué, l’un des chefs de la captivité restaurée, avait commencé à bâtir la maison de Dieu, une pierre avait été placée devant lui, pour être le fondement du temple que le peuple allait réédifier. C’était la pierre maîtresse du coin, qui devait porter tout l’édifice. Cette pierre n’était qu’une faible image de la vraie pierre, de Christ, fondement du temple futur, de Christ qui serait d’abord la pierre rejetée avant d’être établi pour toujours.

Car le règne millénaire, immense et glorieux, aura pour centre le temple, lieu du culte de l’Éternel, et ce centre sera fondé sur Christ. Toute la dispensation future du règne de Dieu sur la terre aura Christ pour pivot : Christ, le fondement; le temple, l’habitation de Dieu au milieu de son peuple; Jérusalem, la ville du grand Roi, indissolublement associée au temple; le peuple de Dieu rassemblé dans un ordre parfait, autour de la maison de l’Éternel et de la Cité royale; toutes les nations, jusqu’aux extrêmes limites de la terre, environnant le peuple bien-aimé; enfin cette scène merveilleuse se déployant sous le rayonnement du soleil de Justice qui porte la santé dans ses ailes: telle sera sur la terre, cette gloire future, tandis que les splendeurs du trône de l’Agneau et de son épouse, la nouvelle Jérusalem, rempliront le ciel!

«Sur cette seule pierre, il y aura sept yeux». Dans l’Apocalypse, les sept esprits, les sept lampes et les sept yeux sont une même chose, mais avec des acceptions diverses, car en Apo 1.4, les «sept esprits qui sont devant son trône» sont la plénitude de l’Esprit de Dieu, présidant au gouvernement du monde. En Apo 4.5, «les sept lampes de feu brûlant devant le trône, qui sont les sept esprits de Dieu» sont la plénitude de l’Esprit pour mettre en lumière et amener en jugement ce qui est en opposition avec le gouvernement de Dieu sur la terre. En Apo 5.6, l’agneau qui a «sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre», représente Christ, avec la plénitude de sa connaissance (associée à la plénitude de sa puissance, sept cornes), ayant pour but d’accomplir les voies de Dieu envers le monde.

Ici, la pierre avec les sept yeux est Christ, en qui l’on trouve la plénitude de la connaissance de la pensée de Dieu, et qui est aussi la pleine expression de cette pensée, car nous voyons l’Éternel lui-même en graver la gravure. Christ, homme ici-bas, la pierre jadis rejetée, est la manifestation de l’Être divin lui-même, la Vérité : c’est en Lui que Dieu s’est révélé, en Lui qu’il se fera connaître sur la terre renouvelée, lors du règne glorieux du Fils de l’homme.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le grand-prêtre Josué :

·         Adversaires, exemples

Esd 4.4 Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda; ils l’intimidèrent pour l’empêcher de bâtir, Za 3.1 Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. Ac 13.8 Mais Élymas, le magicien, -car c’est ce que signifie son nom, -leur faisait opposition, cherchant à détourner de la foi le proconsul. 1 Co 16.9 car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte, et les adversaires sont nombreux. 2 Tim 3.8 De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi.    

·         Grands Prêtres

Ex 28.1 Fais approcher de toi Aaron, ton frère, et ses fils, et prends-les parmi les enfants d’Israël pour les consacrer à mon service dans le sacerdoce: Aaron et les fils d’Aaron, Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar. Lev 21.10  Le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête duquel a été répandue l’huile d’onction, et qui a été consacré et revêtu des vêtements sacrés, ne découvrira point sa tête et ne déchirera point ses vêtements. Za 3.1 Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. Hb 5.5 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui! Hb 9.7 et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.

·         Peuple de Dieu, le peuple choisi

Dt 7.6 Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ps 4.4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui. Ep 1.4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, 1 P 2.10 vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.

·         Robes de justice

Ps 132.16 Je revêtirai de salut ses sacrificateurs, Et ses fidèles pousseront des cris de joie. Es 61.10 Je me réjouirai en l’Éternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s’orne d’un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux. Mt 22.11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Lc 15.22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

De tout ce qui précède, nous notons qu’une nouvelle scène s’offre à Zacharie. Le sacrificateur Josué – qui représente le peuple – se tient devant l’Ange de l’Éternel. Mais Satan est là aussi dans son rôle habituel d’accusateur. Car les vêtements sales de Josué sont une trop belle occasion pour ses attaques. Mais l’Éternel avait donné des instructions si formelles pour la purification des sacrificateurs que se présenter devant Lui avec de la souillure, c’était encourir une condamnation certaine. Eh bien, nous l’avons lu, celui que l’adversaire se permet de toucher est comme la prunelle de l’œil de Dieu, «un tison arraché du feu». Le pauvre accusé n’a rien à dire pour sa défense. Le Juge a Lui-même pourvu à tout. Mais sans pour cela tolérer la souillure! «Regarde, – déclare-t-Il – j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts…» non seulement de vêtements propres, mais «d’habits de fête» (Mt 22.1-14). Purifié, justifié, Josué a désormais une double responsabilité: marcher dans les voies de l’Éternel et s’acquitter fidèlement de sa charge. Car pour goûter la grâce du Seigneur, il faut avoir pris la même place que Josué. Et le Messie (le Germe) règnera en justice sur un peuple purifié : «En ce jour-là, dit l’Éternel des armées, vous convierez chacun son prochain sous la vigne et sous le figuier». Ce sera le jour du repos pour chacun, la jouissance en commun de ce repos, le vrai règne de paix pour Israël. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la vision de l’Homme parmi les myrtes.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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