Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 4.1 et suivants. En effet, pourquoi l’injustice, la misère, l’oppression, les conflits dont ce monde est rempli? On s’efforce de résoudre ces problèmes par des doctrines sociales et économiques, d’y remédier par des conférences internationales. La seule vraie explication n’est jamais donnée parce que l’homme dans son orgueil se refuse à la reconnaître: son état de péché. Le Seigneur est loin d’être indifférent à toutes ces souffrances (Lm 3.34-36). Mais il se sert de la détresse des hommes pour se révéler comme le seul vrai consolateur (2 Co 1.3-5; Ésa 51.12-13). À partir du v. 4, le prédicateur analyse les différentes formes du «mauvais travail qui se fait sous le soleil». Il conclut chaque fois: vanité, poursuite du vent, ingrate occupation (fin des v. 4, 6, 8, 16). Ses réflexions ont une portée générale; le monde même en reconnaît souvent la sagesse. Le v. 6 affirme par exemple que le repos d’esprit avec une situation modeste, vaut mieux que «les deux mains pleines» et le tourment (1 Tim 6.6-12). Car si une association offre humainement bien des avantages et même de l’agrément pour le travail, la marche ou le combat (v. 9 à 12), la véritable force du chrétien réside toujours dans sa communion personnelle avec le Seigneur.

En effet, le problème du mal dans le monde et dans le cœur de l’homme se continue encore dans les premiers versets du chapitre 4. Aux versets 1-3, le Prédicateur se tourne pour regarder toutes les horreurs qui se commettent sous le soleil, comme il s’était tourné au chapitre 2:12 pour voir la sagesse et la folie. N’avons-nous pas assisté de nos jours aux scènes qui sont décrites ici? Les oppressions, les larmes et le désespoir des opprimés, la force brutale s’exerçant sur les victimes, et pas de consolateurs… n’avons-nous pas vu toutes ces choses? Heureux les morts; plus heureux ceux qui n’ont jamais été! Ceux-ci du moins n’ont pas vu l’activité du mal se produisant au grand jour! Hâtons-nous de dire que jamais le chrétien ne s’exprimera de la sorte. Ce n’est pas qu’il ne soit pas rempli d’une sainte horreur du mal, mais il traverse ces choses avec patience, n’attendant du Seigneur aucune réalisation sur la terre des choses qui constituent son espérance. Il vit dans une sphère céleste, entièrement fermée au Prédicateur, car celui-ci avait reçu pour tâche d’apprécier par la sagesse les choses présentes, dans un monde souillé par le péché, afin de montrer si l’on en pouvait retirer quelque profit.

Or une rivalité jalouse culminant dans la simple avarice, – ce n’est sûrement pas l’esprit le plus sage ou le plus noble dont sont capables ceux qui se livrent aux affaires. Même « les idoles du marché » peuvent avoir un culte plus pur. Les affaires, comme la sagesse ou la gaieté, ne peuvent être ni contenir le Bien suprême : cependant, comme elles, elles ne sont pas en elles-mêmes et nécessairement un mal. Il doit y avoir un meilleur mode de dévotion que celui-ci égoïste et avide ; et un tel mode, Qoheleth, avant de poursuivre son argumentation jusqu’à la fin, s’arrête pour le souligner. Comme s’il anticipait une théorie moderne qui gagne en faveur des marchands les plus sages, il suggère que la coopération – bien sûr le mot est utilisé dans son sens étymologique plutôt que dans son sens technique – devrait se substituer à la compétition. « Deux valent mieux qu’un », argumente-t-il ; « l’union vaut mieux que l’isolement; le travail conjoint apporte la plus grande récompense » ( Ec 4:9 ).

Pour porter sa suggestion au cœur des affaires des hommes, il utilise cinq illustrations, dont quatre ont une forte coloration orientale. Le premier est celui de deux piétons ( Ec 4:10 ) ; si l’un tombait – et un tel accident, dû aux mauvaises routes et aux longues robes encombrantes communes en Orient, n’était pas rare – l’autre est prêt à le remettre sur ses pieds ; tandis que, s’il est seul, le moins qui puisse lui arriver, c’est que sa robe sera piétinée et enflée avant qu’il ne puisse se ressaisir. Dans la deuxième illustration ( Ec 4:11 ), nos deux voyageurs, fatigués par leur voyage, dorment ensemble à sa fin. Or, en Syrie, les nuits sont souvent vives et glaciales, et la chaleur du jour rend les hommes plus sensibles au froid. Les chambres à coucher, d’ailleurs, n’ont que des treillis non vitrés qui laissent entrer l’air glacial ainsi que la lumière bienvenue ; le lit est généralement une simple natte, les draps ne sont que les vêtements portés tout au long de la journée. Et donc les indigènes se serrent les uns contre les autres par souci de chaleur. S’allonger seul, c’était s’allonger en frissonnant dans l’air froid de la nuit. La troisième illustration ( Ec 4:12 ) est également prise d’Orient. Nos deux voyageurs, allongés bien au chaud sur leur natte commune, enterrés dans le sommeil, ce « cher repos pour les membres fatigués du voyage », étaient très susceptibles d’être dérangés par des voleurs qui avaient creusé un trou dans les murs d’argile de la maison, ou glissèrent sous la tente, pour emporter ce qu’ils pouvaient. La conclusion familière du prédicateur – « Soyez tranquille, soyez content, profitez autant que vous le pouvez » – est devenue douteuse pour lui. Il a vu la promesse la plus brillante se réaliser. Dans un sens nouveau et plus profond, « tout est vanité et vexation de l’esprit ». Mais, bien que traversant une grande obscurité, il voit et réfléchit un peu de lumière. Même lorsque les faits semblent le contredire, il s’en tient à la conclusion que la sagesse vaut mieux que la folie, et la bonté vaut mieux que l’égoïsme, et faire le bien, même si on y perd, vaut mieux que de faire le mal et de gagner par elle.

Car sa foi ne vacille qu’un instant ; il ne desserre jamais entièrement son emprise. Et, dans le cinquième chapitre, la lumière grandit, bien que même ici les ténèbres ne disparaissent pas tout à fait. Nous sommes conscients que le crépuscule dans lequel nous nous trouvons n’est pas celui du soir, qui s’enfoncera dans la nuit, mais celui du matin, qui brillera de plus en plus jusqu’à l’aube du jour, et l’étoile du jour se lèvera dans le ciel calme des cœurs tranquilles et patients.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Mieux vaut être mort que vivant :

  • Inconfort de la vie

Jb 21.34 Pourquoi donc m’offrir de vaines consolations? Ce qui reste de vos réponses n’est que perfidie. Ec 4.1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console! Lm 1.21 On a entendu mes soupirs, et personne ne m’a consolée; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l’as causé; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi. Na 3.7 Tous ceux qui te verront fuiront loin de toi, Et l’on dira: Ninive est détruite! Qui la plaindra? Où te chercherai-je des consolateurs?

  • Œuvres mauvaises condamnée

Jn 7.7 Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises. Jn 8.41 Vous faites les oeuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. Ga 5.19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, 2 P 2.8 (car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles);

  • La Paresse

Pr 24.30-31 J’ai passé près du champ d’un paresseux, Et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. 31 Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de pierres était écroulé. Ec 10.18 Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières. 2 Th 3.11 Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités. Hb 6.12  en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.

  • Entêtement, mise en garde contre l’

Ps 32.9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi. Ps 78.8 Afin qu’ils ne fussent pas, comme leurs pères, Une race indocile et rebelle, Une race dont le coeur n’était pas ferme, Et dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu. Esa 46.12 Écoutez-moi, gens endurcis de coeur, Ennemis de la droiture! Esa 48.4 Sachant que tu es endurci, Que ton cou est une barre de fer, Et que tu as un front d’airain,

De tout ce qui précède, nous notons que le sage examine ensuite, non pas seulement le travail de l’homme, mais l’habileté qu’il y déploie, et voici, il ne trouve rien dans tout cet effort que la jalousie des uns contre les autres, l’envie de se dépasser et de se surpasser mutuellement pour que le concurrent ne jouisse pas des mêmes avantages. Cela aussi n’est que le fruit du péché; vanité et poursuite du vent! Cette pensée le conduit (v. 5-12) à examiner les différentes formes de l’activité humaine dans le monde. Ce qui vient d’être dit n’exclut pas le fait qu’il y a dans cette activité des choses profitables, des principes qui, selon le gouvernement de Dieu, ont d’heureuses conséquences. Qu’est-ce que le sage va découvrir dans ce domaine? Il rencontre d’abord celui qui a les deux mains vides (v. 5), le paresseux qui se détruit lui-même (Ésa 49:26). Il voit ensuite (v. 6) la possibilité d’avoir un fruit médiocre de son activité, mais le repos; il considère enfin celui qui a les deux mains pleines, avec le travail, et la poursuite de ce qu’il ne pourra jamais atteindre. Aussi, le Prédicateur se tourne de nouveau et découvre la vanité de l’homme qui travaille sans cesse, devient riche et reste seul. Sa vie est sans but; il n’a ni second, ni fils, ni frère; il n’a pas un atome de bonheur. Quelle occupation ingrate et vaine! En contraste avec cette solitude, car le sage est en mesure d’apprécier tout principe utile et bon dans l’activité humaine, il estime à sa valeur l’association dans le travail en contraste avec le travailleur solitaire dont il vient de parler: «Deux valent mieux qu’un; car ils ont un bon salaire de leur travail». Ils se relèvent mutuellement, se réchauffent l’un à l’autre à l’heure du repos, se prêtent main-forte dans la lutte et dans la résistance. Mais bien mieux encore, l’homme a besoin d’une triple force, car trois est le chiffre divin. «La corde triple ne se rompt pas vite» (v. 12). Ce chiffre, nous chrétiens, nous l’avons pour la lutte, comme pour le service: «Revêtant la cuirasse de la foi et de l’amour, et, pour casque, l’espérance du salut» (1 Thes 5:8). S’agit-il du gouvernement des hommes, la jeunesse et la pauvreté avec la sagesse sont préférables à la puissance et à l’âge dépourvu d’intelligence et qui ne sait plus recevoir instruction. Cet homme est assimilable à l’esclave et au pauvre revêtu à tort de la dignité royale. Que d’exemples pareils dans l’histoire des royaumes! Mais même le succès du jeune garçon qui vient après le vieux roi ne dure pas. Car la faveur du peuple est instable. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Conseils relatifs à la piété (Ec 5).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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