Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 14.1-2 et suivants. En effet, «l’homme prompt à la colère agit follement» (verset 17; Ec 7.8-10). Au contraire «la lenteur à la colère est grande intelligence…» (verset 29; Jac 1.19-20) et c’est un caractère souvent attribué à Dieu Lui-même (Ex 34.5-9; Nb. 14.17-19). Combien d’actes ou de paroles prononcées sur le coup de l’irritation qui sont ensuite amèrement regrettées! Plutôt qu’un «esprit impatient», montrons donc cette grande intelligence: faisons précéder l’explosion de notre colère d’un moment de réflexion (ou mieux, de prière). Nous constaterons plus d’une fois ensuite qu’il ne subsiste aucun motif valable à notre irritation. Celui qui sait qu’il a l’approbation de Dieu est capable de s’attendre paisiblement à Lui (1 Rois 22.23-28).

«Bienheureux celui qui use de grâce envers les malheureux» (verset 21). Sous prétexte que les bonnes œuvres sont sans valeur pour accomplir notre salut, nous pourrions être portés à les négliger. Or justement les enfants de Dieu sont invités «à être les premiers dans les bonnes œuvres» (Tite 3.12-15), sans toutefois perdre de vue que l’état des âmes passe avant les besoins matériels. Le verset 25 nous rappelle le Témoin par excellence… mais également ce qui doit caractériser tout témoignage fidèle: montrer aux âmes le chemin de la délivrance. La sagesse des femmes bâtit leur maison, mais la folie la détruit de ses propres mains (v. 1). Le mot sagesse semble être ici la souveraine Sagesse inspirée d’en haut. Il est particulièrement précieux de la voir accordée aux femmes pour s’acquitter des humbles, mais si importantes fonctions par lesquelles la maison est édifiée. On retrouvera cette pensée dans l’exemple de la femme vertueuse au chapitre 31. Nous avons un exemple de cette sagesse dans Naomi édifiant par Ruth la maison de David (Ruth 4:11). C’est la fonction de la femme de travailler selon Dieu à l’érection et à la consolidation de cet édifice, «mais la folie le détruit de ses propres mains». Le cœur de l’homme sans Dieu, sans expérience gagnée à Son école, est incapable d’édifier quelque chose. Toujours il détruit ce que la Sagesse avait édifié, témoin toute l’histoire de l’homme et particulièrement, dans ces temps de la fin, l’histoire de l’Église, maison de Dieu.

 Celui qui marche dans sa droiture craint l’Éternel, mais celui qui est pervers dans ses voies le méprise (v. 2). Suivre une marche droite, une marche dirigée par l’état du cœur: «sa droiture», éviter toute voie tortueuse, est la preuve et le témoignage qu’on craint l’Éternel; être pervers dans ses voies montre, non seulement qu’on ne le craint pas, mais qu’on ne tient aucun compte de lui, qu’on le rejette comme un Être méprisable! Pour le juste, craindre l’Éternel, c’est l’honorer, et comment l’honorerions-nous, si ce n’était par notre conduite? Dans la bouche du fou est la verge d’orgueil, mais les lèvres des sages les gardent (v. 3). Les paroles sorties de la bouche du fou sont l’expression de son orgueil et seront sa condamnation quand il sera châtié, mais les lèvres des sages, leurs paroles, au lieu de les condamner, les préservent de tout châtiment. Où il n’y a point de bœufs la crèche est vide; et l’abondance du revenu est dans la force du bœuf (v. 4). Où il n’y a point de bœufs, symboles, dans l’Écriture, de la force et de la patience dans le travail, la crèche est vide. La nourriture, conséquence du travail et source de la force, manque.

Comment cette nourriture pourrait-elle être obtenue sans travail, et à quoi servirait-elle? C’est un cercle vicieux. Or l’abondance du revenu se trouve dans cette patience à user de l’énergie que Dieu nous a donnée. Ne voir dans cette maxime, comme en tant d’autres, que ce qu’on appelle la sagesse des nations, c’est méconnaître entièrement le but de la parole divine. Combien de telles paroles s’adaptent à ceux qui travaillent à l’œuvre du Seigneur! «Dieu s’occupe-t-il des bœufs?» dit l’apôtre, «ou parle-t-il entièrement pour nous?» (1 Cor. 9:9). Le témoin fidèle ne ment pas, mais le faux témoin profère des mensonges (v. 5; Pr 6:19; 12:17). Du moment qu’il y a mensonge, il ne peut y avoir fidélité dans le témoignage; du moment qu’il y a fausseté dans le témoignage, il y a nécessairement des mensonges. Combien cela est important pour nous faire reconnaître dans ce monde le témoignage de Dieu! Le moqueur cherche la sagesse et il n’y en a pas; mais la connaissance est aisée pour l’homme intelligent (v. 6).

Tous les passages que nous venons de passer en revue mettent en regard la sagesse et la folie ceux qui suivent, la folie et la droiture. Les fous se moquent du péché, mais pour les hommes droits il y a faveur (v. 9). Les fous traitent le péché légèrement, en font un sujet de plaisanterie, n’y mettent aucune importance, et le péché amènera leur jugement et sera la cause de leur ruine. Quelle différence d’avec les hommes droits! La faveur de Dieu repose sur eux. On peut traduire aussi justement «parmi les hommes droits». Ils cherchent la faveur de Dieu pour les autres. Le cœur connaît sa propre amertume, et un étranger ne se mêle pas à sa joie (v. 10). L’amertume du cœur ne peut être ni connue, ni sondée, ni partagée par les assistants. Dieu seul la sonde, Lui qui connaît les cœurs. Tel était le  cas d’Anne vis-à-vis d’Éli, quand elle «répandait son âme devant l’Éternel». Il en est de même de la joie; un étranger ne peut s’y mêler. Mais Dieu a part à l’une et à l’autre. Lui seul en Christ peut sympathiser d’une manière parfaite; lui seul peut dire: «Il fallait se réjouir» (Luc 15:32).

La maison des méchants sera détruite, mais la tente des hommes droits fleurira (v. 11). Les méchants ont beau se bâtir une maison, établir en apparence leur prospérité sur un fondement solide, il arrivera un moment où cette maison sera détruite. Il est parlé ici non des temps de la fin, mais du gouvernement de Dieu (v. 1): Les hommes droits n’ont que leur tente, car ils réalisent leur condition d’étrangers et de pèlerins, mais cette tente fleurit. Considérée avec les yeux de Dieu, elle est comme un jardin «auprès d’un fleuve» (Nb. 24:6); la faveur de Dieu repose sur eux. Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin (v. 12; Pr 16:25). Même dans le rire le cœur est triste; et la fin de la joie, c’est le chagrin (v. 13). Le rire est dans le monde l’expression de la joie, mais il n’est jamais l’expression de la «joie dans le Seigneur». «Si quelqu’un est joyeux, qu’il chante des Cantiques» (Jacq. 5:13). Le rire humain peut faire oublier un moment les peines et les soucis de la vie; il est, pour le monde, une distraction et rien de plus.

Qui méprise son prochain pèche, mais bienheureux celui qui use de grâce envers les malheureux (v. 21). Ce verset fait suite au v. 20. Comparez avec Luc 16:13. La haine, le mépris, voilà ce que l’homme témoigne à celui qui représente Dieu dans ce monde: le pauvre et le prochain. Ce mépris du prochain est considéré ici comme un acte positif de péché; mais il y a non seulement un bonheur actuel à user de grâce envers les malheureux; un tel acte attire une récompense future à celui qui l’accomplit. «Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite» (Matt. 5:7). Ceux qui machinent du mal ne s’égarent-ils pas? Mais la bonté et la vérité sont pour ceux qui méditent (ou machinent) le bien (v. 22). L’interrogation équivaut ici à une affirmation absolue. Égarement définitif pour ceux dont le cœur plein de fraude médite le mal pour le faire venir sur d’autres; mais ceux dont le but est d’amener le bien et de le répandre autour d’eux participent au caractère de Celui par lequel «la grâce et la vérité sont venues».

En tout travail il y a profit, mais la parole des lèvres ne mène qu’à la disette (v. 23). Quelque travail que ce soit apporte du profit aux autres et à nous-mêmes. (N’oublions jamais que le sens ordinaire des Proverbes recouvre toujours le sens spirituel et que ce n’est pas sans motif que ce livre s’intitule le livre de la Sagesse). Mais la parole des lèvres, sans l’activité qui la corrobore chez celui qui parle, non seulement n’est que du vent, mais laisse les âmes en proie à la famine. Combien cela est vrai! Si le travail de celui qui parle ne va pas de pair avec ses paroles, le résultat de ces dernières laissera celui auquel elles s’adressent dans la disette spirituelle la plus absolue.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Femmes sages, la sagesse et la vertu

Pr 12.4 Une femme vertueuse est la couronne de son mari, Mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os. Pr 14.1 La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains. Pr 31.10 Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. Pr 31.30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée.

  • Faux témoins, mise en garde contre les

Ex 20.16 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Ex 23.1 Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. Pr 19.9 Le faux témoin ne restera pas impuni, Et celui qui dit des mensonges périra.  Mt 19.17 Il lui répondit: Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-il.

  • Valeur de la sagesse

Jb 28.16 Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir; Pr 3.13-14 Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, Et l’homme qui possède l’intelligence! 14 Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, Et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or; Ec 2.13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres; Ec 7.19 La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville.

  • Faveurs royales

Pr 16.15 La sérénité du visage du roi donne la vie, Et sa faveur est comme une pluie du printemps. Pr 19.12 La colère du roi est comme le rugissement d’un lion, Et sa faveur est comme la rosée sur l’herbe. Pr 29.26 Beaucoup de gens recherchent la faveur de celui qui domine, Mais c’est l’Éternel qui fait droit à chacun. Mt 24.45 Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable?

De tout ce qui précède, nous notons que celui qui a du discernement est habile à faire la différence entre le bien et le mal. La Sagesse, la connaissance complète des pensées de Dieu, aime à habiter dans le cœur d’un tel homme; car la conséquence de son discernement lui fait aimer le bien et haïr le mal. Cette demeure est secrète, intime et ne cherche pas à se produire. Les hommes obstinés dans leur ignorance étalent au dehors le vide de leur cœur insensé. La justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples. Comme nous avons vu le roi au v. 18, nous avons ici la nation. C’est la justice: de la droiture dans les principes de son gouvernement, qui l’élève, qui lui donne une place proéminente parmi les peuples, et non pas le mensonge et la fourberie de sa politique. D’autre part le péché, la corruption acceptée, érigée en principe, et non réprimée, couvre telles autres nations de honte. La faveur du roi est pour le serviteur intelligent, mais sa colère est sur celui qui fait honte. Cette sentence se lie immédiatement à la précédente. Il s’agit du roi, du chef responsable d’un gouvernement établi de Dieu. Le serviteur intelligent, prompt à se rendre compte des pensées et des plans de son maître, s’acquiert ainsi la faveur de ce dernier. Cela suppose toujours, en même temps que la connaissance des pensées du Maître, du Roi selon le cœur de Dieu, la sujétion, l’absence de volonté, l’activité, propres au bon serviteur. Il en est de même pour nous vis-à-vis de Christ. Quant au serviteur qui fait honte à celui qui l’a établi, la colère du Maître tombera et demeurera sur lui. S’il bat ceux qui servent avec lui, s’il mange et boit avec les ivrognes, le Seigneur lui donnera sa part là où sont les pleurs et les grincements de dents (Matt. 24:45-51); ils mettent en regard la sagesse et la folie; la folie et la droiture; font le tableau du bien et du mal dans le cœur et dans les voies et de leurs conséquences respectives; nous disent ce que la crainte de l’Éternel apporte à l’âme; traitent du gouvernement des nations et du gouvernement de soi-même. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Collections des proverbes sur la vie morale (Pr 15).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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