Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 9.1 et suivants. En effet, à côté de son caractère prophétique, la visite de la reine de Séba illustre le chemin du pécheur qui vient au Sauveur. C’est l’occasion d’une parole pour celui de nos lecteurs qui n’aurait pas encore fait ce pas de la foi vers le Seigneur Jésus: Sachez que rien de ce qui vous est rapporté à Son sujet ne peut se comparer avec la connaissance personnelle que vous ferez de Lui. De sorte que nous vous dirons seulement, comme Philippe à Nathanaël: «Viens et vois» (Jean 1:47 j 1.44-51; comparer verset 6).

Et nous qui connaissons Jésus depuis déjà plus ou moins longtemps, savons-nous quel est le plus puissant témoignage que nous puissions Lui rendre? Montrons que nous sommes heureux! Autour de nous, beaucoup sans l’avouer soupirent après le vrai bonheur. Peuvent-ils constater que nous le possédons? Et que le secret de ce bonheur est notre relation personnelle avec le Seigneur? Notre part leur fait-elle envie, comme c’était le cas pour la reine par rapport aux serviteurs de Salomon? Si nous avons l’air triste, nous donnerons à penser que Jésus n’est pas en mesure de satisfaire notre cœur et nous empêcherons les autres de venir, de voir… et de croire.

Remarquons qu’il n’y a pas de commune mesure entre ce que la reine avait apporté et ce qu’elle reçoit: «tout son désir, tout ce qu’elle demanda» (v. 12).

Car l’histoire de la reine de Séba, si pleine d’instruction, et déjà traitée dans le livre des Rois, clôt le récit des relations intimes de Salomon avec les nations. Bornons-nous à y ajouter quelques remarques. Hiram s’est mis à la disposition de Salomon par affection pour David, le roi de grâce qu’il a connu personnellement; la reine de Séba est attirée par la sagesse et la renommée du Roi, dont le règne glorieux et pacifique est l’objet de l’admiration universelle. La parole des autres la décide à venir voir de ses propres yeux: Elle «entendit parler de la renommée de Salomon». 1 Rois 10:1 ajoute: «en relation avec le nom de l’Éternel»; mais ici Salomon, «assis sur le trône de l’Éternel» (1 Chron. 29:23), concentre pour ainsi dire en sa personne le caractère divin. Nous trouvons de même au v. 8: «Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui a pris plaisir en toi, pour te placer sur son trône comme roi pour l’Éternel, ton Dieu», tandis qu’en 1 Rois 10:9, le passage correspondant dit simplement: «pour te placer sur le trône d’Israël». C’est donc l’Éternel que Salomon représente dans les Chroniques. On pourrait multiplier ces détails pour montrer que tous concourent à harmoniser dans ses moindres nuances le tableau qui nous est fait ici du règne millénaire de Christ.

La reine de Séba n’avait pas besoin d’autre chose que de ce qu’elle avait entendu pour accourir à Jérusalem, et cependant elle n’avait pas «cru leurs paroles» jusqu’à ce qu’elle fût venue et que ses yeux eussent vu (v. 6). Ce sera en effet le caractère des croyants, dans ces temps futurs; leur foi naîtra de la vue, tandis qu’aujourd’hui, «bienheureux sont ceux qui n’ont point vu et qui ont cru» (Jean 20:29). Si la joie de la reine fut profonde devant les splendeurs de ce grand règne, peut-elle être comparée à la nôtre, dans le jour actuel? N’est-il pas dit de nous: «Lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez; et, croyant en Lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse (1 Pierre 1:8).

Tous les détails de ce règne incomparable intéressent la reine de Séba; elle jouit de tout, voit tout, énumère tout, depuis les vêtements des serviteurs, jusqu’à la rampe merveilleuse construite par Salomon pour relier son palais avec le temple. Tous les trésors affluaient à Jérusalem, centre où le roi attirait les richesses du monde entier, «tous les rois d’Arabie» et les gouverneurs des diverses contrées lui apportaient l’or, les aromates qui jouaient un rôle si considérable dans les cours orientales, les pierres précieuses, le bois rare d’algunim. L’or surtout, cet emblème de la justice divine, arrivait de toutes parts; «le marchepied du trône» (v. 18) en était formé. Les pieds du roi reposaient sur l’or pur quand il siégeait dans son royaume. «La justice et le jugement sont les bases de ton trône», est-il dit au Ps. 89:15 (cf. Ps. 97:2); mais il est aussi ajouté: «la bonté et la vérité marchent devant ta face». C’était sa face que recherchaient tous les rois de la terre, pour entendre la sagesse que Dieu avait mise dans son cœur (v. 23). «Voir la face du roi» était le privilège suprême; quiconque y était admis pouvait se déclarer bienheureux. «Heureux… tes serviteurs, dit la reine, qui se tiennent continuellement devant toi». «Bienheureux», est-il dit encore, «le peuple qui connaît le cri de joie! Ils marchent, ô Éternel, à la lumière de ta face» (Ps. 89:16).

Voir la face du roi, c’est être admis dans son intimité. Suprême honneur pour les nations futures, mais, à bien plus forte raison, notre privilège actuel! Ah! combien une telle faveur nous rabaisse! nous sentons notre néant devant cette face glorieuse; nous nous prosternons dans la poussière, devant tant de justice, et de sagesse et de bonté. Mais le voici qui s’adresse à nous: «Bienheureux», dit la reine, «ceux qui entendent ta sagesse». Ce n’est pas la voix des grandes eaux et des forts tonnerres, mais une voix plus douce que la brise parfumée de myrrhe; une voix qui nous pénètre; la voix du Bien-aimé, de Jedidia, la voix de l’amour! Ces sentiments divers se fondent en un seul quand nous recherchons sa face et sommes admis en Sa présence. Et comme cela arriva à la reine de «il n’y a plus d’esprit en nous». C’est l’émerveillement, l’adoration, devant tant de sagesse, de sainteté, de justice, et de gloire; un amour très humble parce qu’il sent aussitôt qu’il ne peut se mesurer avec cet amour; c’est le cœur tout entier saisi d’extase, qui ne respire que pour s’anéantir dans la contemplation de l’objet aimé. Telles étaient les pensées de la Sulamithe quand elle contemplait le plus parfait parmi les fils des hommes. «Ses yeux voyaient le Roi dans sa beauté» (És. 33:17). Les v. 27-28, répétition de ce qui nous est dit au chap. 1:15, 17 (cf. 1 Rois 10:27-29), sont la description du règne tel qu’il fut établi dès son début et tel que, dans les Chroniques, il reste jusqu’à la fin. Il a répondu selon le caractère de ce livre à tout ce que Dieu en attendait.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

La reine de Seba rend visite à Salomon :

-1 R 10.1 La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l’Éternel, et elle vint pour l’éprouver par des énigmes.

-2 Ch 9.1 La reine de Séba apprit la renommée de Salomon, et elle vint à Jérusalem pour l’éprouver par des énigmes. Elle avait une suite fort nombreuse, et des chameaux portant des aromates, de l’or en grande quantité et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu’elle avait dans le coeur.

-Mt 12.42 La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

De tout ce qui précède, nous notons qu’on peut voir, d’après le v. 26, que les chars et les chevaux de Salomon n’étaient point une infraction à la loi de Moïse (Deut. 17:16), mais un moyen de maintenir le règne de paix sur toutes les nations: «Il dominait sur tous les rois, depuis le fleuve jusqu’au pays des Philistins et jusqu’à la frontière d’Égypte» (v. 26). Ces limites du royaume de Salomon en Israël correspondent à celles que les conseils de Dieu assignent à son peuple en Josué 1:4; elles n’avaient jamais été atteintes jusqu’alors et ne le furent jamais depuis. Elles ne seront réalisées et bien au-delà, que dans le règne futur de Christ. Nous avons donc vu dans ces chapitres les Cananéens, Tyr, les rois d’Arabie, tous les rois depuis le fleuve à la frontière d’Égypte, la reine de Seba, enfin tous les rois de la terre, affluer à la cour du grand Roi. Ainsi se termine l’histoire de Salomon, sans qu’un alliage quelconque ternisse le pur métal de son caractère tel que les Chroniques nous le présentent. Si nous avons fait allusion à son amour, souvenons-nous toutefois qu’il est moins ici la marque de son règne que la sagesse et la paix, mais l’Éternel y est célébré pour sa bonté qui demeure à toujours. Même sa justice n’est présentée dans les Chroniques que dans le gouvernement des nations; le trône y est décrit (9:17-19) puisqu’il s’agit du royaume, mais la maison de la forêt du Liban où le trône se trouve avec son caractère judiciaire, manque ici complètement (cf. 1 Rois 7:2-7). Dans ce qui nous est présenté, tout est parfait, et l’on a lieu d’être étonné que des écrits émanant de personnes pieuses puissent affirmer exactement le contraire. Cela vient sans doute de la confusion que ces personnes établissent entre le livre des Rois et les Chroniques. Comme type, la Parole ne peut aller plus loin, mais souvenons-nous qu’elle ne peut faire un tableau de la perfection en prenant pour exemple le premier Adam sans passer absolument sous silence ses imperfections et ses graves péchés. C’est à ce point de notre récit qu’il faut remarquer l’omission absolue dans les Chroniques de 1 Rois 9:1-40: le péché sans rémission de Salomon, son amour pour beaucoup de femmes étrangères, l’idolâtrie de sa vieillesse, la colère de Dieu réveillée contre lui, les adversaires qui lui sont suscités, Hadad, l’Édomite et Rizon, fils d’Éliada (1 Rois 11:14-25); le jugement prononcé sur son royaume (1 Rois 11:11), enfin la révolte de Jéroboam. Or de telles omissions font éclater à nos yeux le but et la pensée générale de notre livre. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dureté de Roboam envers Israël. » 2 Ch 10

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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