Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 6.1 et suivants. En effet, comme un gardien redoutable veillant à l’entrée de Canaan, se dresse la puissante forteresse de Jéricho barrant le chemin du peuple. Obstacle terrifiant! À quoi correspond-il pour nous? Quand le nouveau converti, passé depuis peu de la mort à la vie, s’apprête à vivre sa foi, Satan cherche aussitôt à l’effrayer. Il place devant lui de grosses difficultés: un témoignage à rendre devant des camarades moqueurs, l’abandon d’une habitude, un aveu ou des excuses à faire à quelqu’un qu’on a offensé. Bien plus, dans certains pays ceux qui se déclarent chrétiens ont à affronter de vraies persécutions. Comment faire face à ces réactions inévitables de l’Ennemi? En laissant le Seigneur tout diriger à sa manière. À nous, il demande une pleine confiance en lui, du zèle (voyez-les se lever de bonne heure), un témoignage bien clair auquel correspondent les sept trompettes. Puis encore la persévérance! Sept jours et sept fois le septième jour! La persévérance doit accomplir son œuvre (Jacq. 1:4 jq 1.2-8). Et enfin la condition principale: il faut réaliser la présence du Seigneur avec nous dans notre marche quotidienne. L’arche qui s’était tenue pour Israël dans le Jourdain est maintenant avec lui pour lui donner la victoire (v. 6).

Elle devait paraître bien dérisoire et inoffensive aux habitants de Jéricho, la ronde de ces sonneurs de trompettes autour de leurs murailles. Avait-on jamais vu un siège entrepris de telle façon? Les moqueries n’ont pas dû manquer! Mais «Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes» (1 Cor. 1:27 1cr 1.26-31). À côté des puissants moyens visibles dont l’homme se prévaut, la foi agit à sa manière invisible. Selon la promesse du Seigneur, si nous en avons comme un grain de moutarde, Dieu ôtera de notre chemin les obstacles les plus effrayants (Matt. 17:20 mt 17.19-20). «Les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses» (2 Cor. 10:4 2cr 10.3-6). Faisons usage de cette arme invincible: la prière. S’il y a des «Jéricho» sur notre route, apprenons comme Israël à en faire le tour avec le Seigneur (l’arche) en élevant nos voix vers Dieu. Quand son moment sera là, nous verrons tomber les murailles comme celles-ci tombèrent le septième jour. Israël a reçu une instruction entendue de tous: la ville sera anathème, maudite. Seule Rahab est épargnée avec les siens, en réponse à sa foi. Le cordon d’écarlate, facile à localiser lors des 13 tours de la ville, était à sa place.

Le peuple est enfin arrivé en présence de l’obstacle terrible, dressé devant lui pour l’empêcher de prendre possession de Canaan. Il n’est rien que l’ennemi haïsse davantage que de nous voir entrer dans nos privilèges et prendre une position céleste. Il sait bien que des êtres célestes lui échappent et lui ravissent ses biens. Aussi son premier effort est-il de mettre obstacle à notre marche en avant. Vous trouvez cela dans l’histoire de chaque chrétien. Je ne dis pas que la chose arrive toujours lors de la conversion, mais elle a toujours lieu lorsqu’il s’agit d’entrer dans le chemin du combat pour réaliser notre vocation céleste. Le premier objet que nous rencontrons, c’est l’obstacle dressé par Satan, une forteresse en apparence imprenable. Impossible d’y entrer, impossible d’en sortir (v. 1). Il y a bien là de quoi nous effrayer et nous faire retourner en arrière; et c’est précisément la visée de l’adversaire, ce à quoi, hélas! il réussit trop souvent. Aucun de nous, dis-je, ne peut éviter de rencontrer une fois sa forteresse de Jéricho. Il n’est pas besoin d’énumérer ici les difficultés de chaque âme; elles sont très diverses; mais elles se résument toutes dans ce mot: l’obstacle. Si je vais de l’avant, qu’arrivera-t-il? Je perdrai ma position; ma carrière sera brisée; mes amis m’abandonneront; mes parents ne le supporteront jamais; il me faudra quitter tous ceux que j’aime, me séparer de chrétiens au milieu desquels j’ai trouvé de la bénédiction… Tel est l’aspect fréquent que revêtent pour l’âme les hautes murailles de Jéricho. Ah! combien de chrétiens perdent courage avant de combattre, et s’en retournent.

Mais l’âme préparée par Dieu ne recule pas devant les difficultés. Elle sait qu’elle possède un moyen de les vaincre, et en use. Moyen tout simple, moyen unique, car il n’y en a pas d’autre: c’est la foi. «Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour sept jours durant» (Héb. 11:30). La foi, c’est la simple confiance en un autre, dans le Seigneur; c’est en même temps l’absence complète de confiance en nous-mêmes, car ces deux choses sont inséparables. La foi suffit pour faire tomber l’obstacle. Qu’importe si les murailles s’élèvent jusqu’au ciel? Que sont-elles pour la foi? La foi compte sur la puissance de Dieu. C’est là, chers amis, le premier grand caractère de la foi. «Afin», dit l’apôtre, «que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu» (1 Cor. 2:5). La chose nécessaire pour le combat, c’est une puissance absolument divine; elle seule peut renverser l’obstacle, c’est sur elle uniquement que la foi repose.

Voyez maintenant comment cette puissance, quand elle fait appel à la foi, est jalouse de ne rien laisser subsister qui puisse avoir l’apparence de la sagesse humaine. Le choix des armes ou des moyens de combattre ne leur est pas donné par le chef de l’armée de l’Éternel qui parle avec Josué. Ils n’ont à faire aucun plan, aucun arrangement; ils n’ont pas à se concerter pour trouver les moyens de remporter la victoire. Dieu lui-même a tout ordonné. Or la foi se soumet à l’ordre établi de Dieu, se sert des moyens qu’il indique, n’en invente pas. Il en fut ainsi à la Pâque; il en fut de même à la mer Rouge. Direz-vous: la foi est donc stupide? Non; elle se soumet d’abord et comprend ensuite. La foi vous dira pourquoi les sept jours, et l’arche, et le cortège, et les trompettes, et les cris de joie, mais elle ne vous le dira qu’après s’être soumise. Si elle voulait comprendre avant de se soumettre, elle serait l’intelligence et non la foi.

Or la foi marche en avant, dans la dépendance de Dieu qui dit: «J’ai livré en ta main Jéricho, et son roi et ses hommes vaillants». Puis elle est mise à l’épreuve. Il faut de la patience; le peuple doit marcher ainsi pendant six jours. Il faut ensuite que la patience ait son œuvre parfaite: «Le septième jour, vous ferez le tour de la ville sept fois». Remarquez ensuite d’autres caractères bénis de cette foi de grand prix. Elle nous associe avec Christ, nous donne part et communion avec lui. Dieu range son peuple autour de l’arche dans le combat. Ce n’était plus, comme au Jourdain, l’arche précédant le peuple, mais ici les hommes armés vont devant l’arche avec les sacrificateurs; et l’arrière-garde ferme la marche.

Mais cette association avec Christ n’a jamais pour but, ni pour résultat, d’exalter l’homme ou de lui donner de l’importance; elle exalte Christ et le met en avant. L’arche elle-même formait le corps d’armée proprement dit, le centre indispensable, la force de résistance; et toute l’attitude du peuple autour d’elle le proclamait hautement. Sans elle, ni combat, ni victoire. La foi rend toujours témoignage à Christ. «Les sept sacrificateurs qui portaient les sept trompettes retentissantes devant l’arche de l’Éternel,… sonnaient des trompettes». C’était un parfait témoignage rendu à la puissance de l’arche en présence de l’ennemi. La foi est zélée pour exalter Christ et lui rendre témoignage, zélée pour le service qui est en même temps le combat. «Josué se leva de bonne heure le matin» (v. 12); «ils se levèrent de bonne heure au lever de l’aurore» (v. 15).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension

Les Israélites s’emparent de Jéricho :

Chemin tracé à travers les difficultés du voyage de la vie :

-Ex 14.16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec.

-Jos 3.17 Les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain.

-Pr 15.19 Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines, Mais le sentier des hommes droits est aplani.

-Esa 42.16 Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point.

De tout ce qui précède, nous notons que le procédé des chrétiens dans le combat est trop souvent l’opposé de celui de Dieu. Ils mettent en avant leurs moyens et leurs ressources: «Nous avons trouvé une excellente méthode; nous nous sommes organisés d’une bonne manière; nous avons formé un corps remarquable d’évangélistes; nous expédions nos émissaires dans les cinq parties du monde». Chers amis, ces choses, vous pouvez les entendre et les lire tous les jours; vous, moi, nous les avons peut-être dites autrefois nous-mêmes. Si nous considérons l’œuvre humaine, nous y trouverons toujours ce déplorable mélange. Quand Israël aurait dit: «Fort bien; que la puissance soit de Dieu; mais concertons-nous pour trouver les moyens de renverser les murs de Jéricho», qu’auraient-ils vu le septième jour? Qu’il ne tombait pas une seule pierre de la muraille! Mais ici, la puissance de l’ennemi croule; le peuple met à l’interdit la ville maudite. De plus, sa foi, son activité en témoignage et sa victoire, mettent en liberté d’autres âmes. Tel sera toujours le résultat, lorsque nous serons engagés dans le combat de l’Éternel. Rahab, encore prisonnière, est délivrée, introduite au milieu du peuple de Dieu, et peut désormais jouir des mêmes privilèges que les vainqueurs. Remarquez encore un détail. La foi ne fait aucun compromis avec le monde, n’en reçoit et n’en prend rien. Dieu défend au peuple de toucher aux choses de Jéricho; ce serait de l’interdit. L’Éternel, lui, peut revendiquer ces choses pour se glorifier par elles; elles lui appartiennent, mais non pas aux enfants d’Israël, qui ne peuvent y toucher que pour les mettre «dans le trésor de l’Éternel». Tel est le combat de la foi. Que Dieu nous donne de repasser ces choses dans nos cœurs, afin que nous ne soyons pas vaincus dans notre lutte avec l’Ennemi! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La défaite d’Aï ». Jos 7

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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