Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 8.1 et suivants. En effet, le péché caché était la principale raison de la sévère défaite essuyée par Israël. Mais celle-ci avait aussi un autre motif. La victoire de Jéricho avait manifestement donné au peuple confiance en lui-même. Chose d’autant plus surprenante qu’il s’agissait alors d’un miracle! Quelle était la part d’Israël dans la destruction de la terrible forteresse? Mais que de fois nous ressemblons à ce peuple! Quand le Seigneur nous a délivrés d’une situation difficile, au lieu de nous appuyer davantage sur lui pour l’épreuve suivante, nous cessons d’éprouver le besoin de son secours. Et c’est la chute! D’autre part notre cœur est ainsi fait que, si pour de grandes difficultés nous sommes prêts à nous confier en Dieu, pour les petites nous estimons souvent pouvoir nous en tirer tout seuls. L’histoire de la prise d’Aï nous apprend que nous avons un besoin continuel du Seigneur.

Que de peine il va falloir maintenant pour remporter la victoire! Au lieu des 3 000 soldats prévus, il en faut dix fois plus avec une manœuvre compliquée. La restauration est souvent une opération longue et pénible. À Jéricho, le peuple devait apprendre à connaître la puissance de Dieu; à Aï, il est nécessaire qu’il fasse l’expérience de sa propre faiblesse.

«Que feras-tu pour ton grand nom?» – avait demandé Josué (ch. 7 v. 9 js 7.6-9). Maintenant que le péché est ôté, qu’Israël s’attend à Lui, Dieu répond en donnant la victoire. Et l’artisan de cette victoire, celui dont le nom revient continuellement dans notre récit, c’est Josué, ici de nouveau figure de Christ, conduisant les siens dans leurs combats. Par son javelot étendu vers la ville, sur l’ordre de l’Éternel, Josué montre qui dirige la manœuvre, et rappelle qu’il existe un plan d’ensemble, une stratégie, dont lui seul a connaissance. Eh bien, voilà ce que Jésus est pour nous! C’est lui qui connaît le rôle que doit remplir chaque soldat, lui qui place chacun à son poste, lui enfin qui donne le signal de chaque mouvement. En regardant à Christ, comme le combattant à l’étendard de son chef, nous saurons ce que nous avons à faire, nous prendrons courage. Et puis, sachons-le, nous ne sommes pas seuls à livrer bataille; nous avons des frères et des sœurs qui soutiennent les mêmes luttes. Toutefois ce ne sont pas comme au temps de Josué des combats publics, glorieux et spectaculaires. Nos victoires, en général, nous les remporterons à genoux dans notre chambre; le Seigneur seul en sera témoin.

Aï est conquise puis brûlée, ses habitants massacrés, son roi pendu, son butin préservé au profit du peuple «selon la parole que l’Éternel avait prescrite» (v. 27). Ayant payé chèrement le prix de la propre volonté, Josué et Israël se conforment cette fois strictement aux instructions divines. Deut. 21:22, 23 dt 21.22-23 défendait de laisser le cadavre d’un pendu sur le bois pendant la nuit et Josué obéit aussi (v. 29), preuve qu’il considère déjà la terre comme à eux. Appliquons-nous à justifier le plus possible notre comportement par l’Écriture. Quelle force aurait notre témoignage si nous pouvions répondre à toute question, concernant notre conduite, notre tenue; c’est ce que le Seigneur demande, me demande, dans sa Parole. Contemplons Jésus sur la croix. À l’ultime instant de sa vie d’homme obéissant, il dit encore «afin que l’Écriture soit accomplie: J’ai soif» (Jean 19:28 j 19.25-30).

La scène qui suit (v. 30 à 35) répond, elle aussi, aux instructions du Deutéronome (Deut. 11:29 dt 11.26-32; 27:11… dt 27.11-19). Hommes, femmes, enfants, tout le peuple est réuni, y compris l’étranger (donc Rahab s’y trouve vraisembablement) au lieu désigné pour y écouter la Loi. Et le centre de ce rassemblement, c’est l’arche sainte, type de Christ. L’adoration et la joie s’expriment par les holocaustes et sacrifices offerts. Car la potence du roi d’Aï était la place du jugement et de la malédiction de l’ennemi d’Israël. Mais voici le peuple obligé de se tenir lui-même sur la montagne d’Ébal, où la malédiction de Dieu est prononcée contre lui! Cette conclusion terrible de la loi, à laquelle Israël ne pouvait échapper, Dieu l’a réduite à néant par la croix de Christ. Notons que l’autel ordonné pour cette circonstance fut établi sur la montagne d’Ébal, non sur celle de Garizim. L’autel sur Ébal faisait, pour ainsi dire, contrepoids en grâce à la malédiction. Car la malédiction prononcée en Ébal sur l’homme responsable, Christ l’a portée sur la croix pour nous en racheter.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Conquête de Aï :

Aï, ville de Canaan capturée par Josué

-Jos 7.2 Josué envoya de Jéricho des hommes vers Aï, qui est près de Beth Aven, à l’orient de Béthel. Il leur dit: Montez, et explorez le pays. Et ces hommes montèrent, et explorèrent Aï.

-Jos 8.1 L’Éternel dit à Josué: Ne crains point, et ne t’effraie point! Prends avec toi tous les gens de guerre, lève-toi, monte contre Aï. Vois, je livre entre tes mains le roi d’Aï et son peuple, sa ville et son pays.

-Jos 10.1 Adoni Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s’était emparé d’Aï et l’avait dévouée par interdit, qu’il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d’eux.

-Jr 49.3 Pousse des gémissements, Hesbon, car Aï est ravagée! Poussez des cris, filles de Rabba, revêtez-vous de sacs, Lamentez-vous, et courez çà et là le long des murailles! Car Malcom s’en va en captivité, Avec ses prêtres et avec ses chefs.

Sur la potence d’Aï, Israël pouvait voir, en type, l’ennemi par excellence, le diable, défait et anéanti, et c’est ce que nous voyons dans la croix de Christ; mais nous pouvons y voir aussi, comme nous venons de le remarquer, toute la malédiction qui pesait sur nous en Ébal, passée à tout jamais dans la réalité du jugement de Celui qui a pris cette place pour nous. En Gal. 3:10, 13, nous retrouvons la même relation bénie entre Ébal et la croix: «Car il est écrit (Deut. 27:26): Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire». Ces paroles terminaient les malédictions d’Ébal, mais l’apôtre ajoute: «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois». Voilà le supplice d’Aï. Autre résultat de la discipline: Israël humilié est en état de rendre culte. «Alors Josué bâtit un autel à l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur la montagne d’Ébal… et ils offrirent dessus des holocaustes à l’Éternel et sacrifièrent des sacrifices de prospérités». Il en est de même pour nous: sans le jugement de nous-mêmes, pas de communion; sans communion, pas de culte. L’autel en Ébal était la provision en grâce pour la malédiction que la loi prononce sur les transgresseurs. À l’autel, nous trouvons la propitiation, base de tout culte vrai, mais ici, en présence d’un peuple menacé de malédiction, s’il n’obéit. Notre culte à nous, a la croix pour point de départ et pour centre, la croix qui a mis fin à notre malédiction et ne fait rayonner sur nous que la pleine lumière de la grâce divine. Mais cette grâce elle-même n’affaiblit point la responsabilité des chers enfants de Dieu. Il est des conditions sous lesquelles on prend possession du pays. Un double de la loi de Moïse devait être écrit sur de grandes pierres dressées et enduites de chaux (Deut. 27:2, 3; Jos. 8:32). Cette même loi fut lue tout haut «devant toute l’assemblée d’Israël» (v. 35). N’oublions pas que Jésus Christ est à la fois pour nous Sauveur et Seigneur: Celui qui nous a fait grâce et Celui qui a tous les droits sur nous. La connaissance de sa grâce remplit nos bouches de louanges dans le culte; le sentiment de notre responsabilité nous engage à poursuivre dans la sainteté et la vérité, à combattre le bon combat, à prendre possession du bon pays de la promesse! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Coalition contre Israël ». Jos 9

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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