Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Heb 12.1 et suivants. En effet, un enfant est soumis dans sa famille à l’éducation paternelle. Elle lui fera verser quelques larmes, mais, devenu grand, il aura sujet d’en remercier ses parents. Car si nous sommes fils et filles de Dieu, il est impossible que nous n’ayons pas affaire à Sa discipline, car le Dieu saint veut former ses enfants à son image. Cependant cette discipline pourrait nous conduire à deux réactions opposées: Tout d’abord à la mépriser, à n’en tenir aucun compte. Or nous avons à être «exercés par elle», c’est-à-dire à nous juger devant le Seigneur en recherchant pour quel motif Il nous envoie cette épreuve (Job 5.17-18). Le danger inverse, c’est que nous perdions courage (Éph 3.8-13). Alors souvenons-nous du nom donné au croyant discipliné: «celui que le Seigneur aime». Poursuivons la paix avec tous mais sans que ce soit aux dépens de la sanctification. N’oublions pas que nous sommes nous-mêmes les objets de la grâce, et chassons de notre cœur les racines d’amertume (germes de poison). Cachées d’abord, elles se manifesteront tôt ou tard si elles ne sont pas jugées aussitôt (Deut 29.14-19). Ésaü qui n’a pu être nommé au chapitre précédent avec les membres de sa famille l’est ici pour sa honte éternelle. Qu’aucun de nous ne lui ressemble!
Ici encore un contraste est établi entre ce qu’offrait la Loi et ce que le chrétien possède désormais en Christ. Au Sinaï terrible, Dieu substituera la grâce en Sion dans le prochain règne du Messie (Ps 2.1-9). Mais l’enfant de Dieu vient déjà vers un ordre plus élevé de bénédictions. Il est invité à gravir les versants de cette montagne de la grâce, à pénétrer par la foi dans la «cité du Dieu vivant», la Jérusalem céleste et à en saluer les habitants. Il rencontre les myriades d’anges, puis l’assemblée des premiers-nés, c’est-à-dire l’Église. Au sommet, c’est Dieu Lui-même, «juge de tous», mais qui le reçoit comme racheté de son Fils. En redescendant vers le pied, vers la base divine de toutes ces gloires, il trouve les «esprits des justes parvenus à la perfection», et Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance, scellée par son propre sang. «Et ma demeure est là», dit un cantique. Si toutes les choses changeantes sont appelées à passer bientôt, je reçois un royaume inébranlable; mon nom est écrit dans les cieux (Luc 10.17-22). Et la même grâce qui m’y donne accès me permet déjà de servir ce Dieu saint. Non pas d’une manière qui me soit agréable, mais qui Lui soit agréable. La piété, la crainte de Lui déplaire me garderont dans le chemin de Sa volonté!
L’auteur de l’épître va donc exposer les exhortations pratiques découlant de son enseignement et s’appliquant d’une manière spéciale à l’état d’âme des croyants hébreux et aux dangers qu’ils couraient. Il s’applique à ranimer leur zèle et à les encourager. Car la multitude des justes mentionnés dans le chapitre précédent, et comparée à une nuée, était composée de témoins qui attestaient tous cette grande vérité que «le juste vivra de foi». Les Hébreux devaient marcher sur les traces de ces hommes. Mais l’auteur couronne le tableau qu’ils présentent, en plaçant devant les yeux de ceux auxquels il écrit et devant les nôtres, Celui qui marche à la tête de tous ces témoins, le témoin par excellence, devant lequel pâlit le témoignage de tous les autres, quelque grand et apprécié qu’il eût été aux yeux de Dieu. Ce témoin est Jésus: Il est le Chef et le consommateur de la foi qui a caractérisé tous les justes. Il en a donné l’exemple parfait; il en est le Chef; il en a parcouru toute la carrière dans toute sa perfection. Ainsi il en est le consommateur. Les justes avant lui avaient été éprouvés, les uns d’une manière, les autres d’une autre; chacun, selon la position où il s’était trouvé, avait parcouru une partie du chemin de la foi, et avait là rendu témoignage; Jésus a parcouru d’un bout à l’autre la carrière, éprouvé dans tout ce en quoi la nature humaine peut l’être. Et en tout et par tout, que ce fût par les hommes, par Satan, ou même par l’abandon de Dieu, il a persévéré constamment dans l’obéissance, la patience, la confiance, montrant en même temps aussi l’énergie dans l’amour que produit la foi, quand il a renoncé à toute gloire et a subi la croix. En lui, la foi a été consommée, rendue parfaite.
Car si la grâce nous a amenés près de Dieu, de sorte que nous sommes en liberté en sa présence, il n’en reste pas moins le Dieu Tout-puissant, le Dieu saint et juste, et que nous sommes devant sa Majesté souveraine. Il faut donc que notre service s’accomplisse «avec révérence et avec crainte», dans la conscience de sa grandeur et du respect qui lui est dû. Ce respect et cette crainte, liés au sentiment de la grâce, donneront à notre culte un caractère extrêmement élevé. Puissions-nous en être pénétrés dans toute notre marche qui doit être un service journalier! Ainsi le motif de notre service est la grâce, et son caractère, la manière de l’accomplir, est le respect et la crainte.
La raison qui nous en est donnée est solennelle. «Car aussi notre Dieu est un feu dévorant»: «notre Dieu», remarquez-le, et non Dieu en dehors de Christ. Le Dieu qui consuma Nadab et Abihu pour avoir offert devant l’Éternel un feu étranger (Lév 10.1, 2); le Dieu qui déclare aux Israélites en les avertissant contre l’idolâtrie, qu’il est un feu consumant, un Dieu jaloux (Deut. 4:24), est aussi notre Dieu, le Dieu des chrétiens, et demeure dans son caractère de sainteté qui lui fait juger le mal. Il ne veut souffrir en ceux qui s’approchent de lui aucune souillure, rien qui rappelle au sens spirituel le feu étranger, ni l’idolâtrie. Il nous veut tout entiers pour lui.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les yeux fixés sur Jésus :
Mt 11.29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Jn 13.15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. Ph 2.5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, Col 3.13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
Ps 69.21 L’opprobre me brise le coeur, et je suis malade; J’attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n’en trouve aucun. Es 53.5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Mc 15.34 Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Hb 13.12 C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.
- Correction méprisée
Es 9.12 Le peuple ne revient pas à celui qui le frappe, Et il ne cherche pas l’Éternel des armées. Jr 2.30 En vain ai-je frappé vos enfants; Ils n’ont point eu égard à la correction; Votre glaive a dévoré vos prophètes, Comme un lion destructeur. Hb 12.5 Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend; Ap 16.11 et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs oeuvres.
Ne 5.15 Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Jon 1.9 Il leur répondit: Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. Ac 5.11 Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. Ac 10.2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
De tout ce qui précède, notons que nous devons fixer nos regards sur Jésus, Guide et Modèle de la vie de la foi, son Chef et Celui qui l’accomplit pleinement. Lui aussi avait un objet devant Lui, plus puissant que la croix, que la honte, que toute sa souffrance. D’un bout à l’autre de la lettre, le croyant suit un fil conducteur qui retrace constamment la supériorité de la pleine manifestation de Dieu en Christ, le Fils de Dieu, le souverain sacrificateur et le médiateur de la nouvelle alliance, sur toutes les révélations, les ordonnances et les personnes, de l’Ancien Testament. Christ est plus grand que les prophètes et les anges, plus élevé que Moïse, Josué et Aaron. Le culte israélite avec tous ses sacrifices ne représentait qu’une ombre de la réalité: l’offrande de Jésus Christ faite une fois pour toutes. Souvent, les nombreuses paroles de l’Ancien Testament sont introduites pour mettre en évidence le contraste entre l’ancienne et la nouvelle alliance et montrer leur accomplissement en Christ. Suivons ses pas sans tarder. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ exhortations diverses; Jésus le bon berger des brebis.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.