Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui un thème tiré de 2 S 14.5-11. En effet, nous pourrions considérer les termes corruption et violence pour résumer les chapitres 11 et 13. Et depuis le début de la Genèse, ce sont les caractères du monde; ils n’ont pas changé. Mais quelle terrible chose quand ces caractères se manifestent dans la famille de l’homme de Dieu! Celui-ci avait donné cours à ces deux formes du mal en prenant Bath-Shéba et en ordonnant la mort d’Urie. Maintenant elles s’introduisent dans sa maison. Car jusqu’à la fin de son histoire, David va faire l’expérience amère que «ce qu’un homme sème, c’est aussi cela qu’il moissonnera» (Ga 6.7-10).

En effet, Amnon est mort. Sur l’intervention de Joab, Absalom, le meurtrier de son frère, revient à Jérusalem. Mais on ne voit chez lui aucun regret, aucun sentiment d’humiliation. Ruse, orgueil, ambition, absence de piété et d’affection naturelle, voilà ce que nous trouvons chez cet homme, et la suite de son histoire rendra ce portrait plus sombre encore: Absalom est un homme dont l’état moral est bien loin de répondre à sa beauté physique. Comment un aussi triste personnage peut-il être le fils du roi bien-aimé? Hélas, il en est pourtant ainsi. Car nous n’héritons pas de la foi de nos parents; il faut la posséder pour soi-même. 2 Timothée 3:1-5 nous apporte la triste preuve qu’il peut aussi y avoir des Absalom dans les familles chrétiennes.

Dans notre récit, David n’est plus le type de Christ, mais représente plutôt le résidu restauré, traversant la tribulation sous la culpabilité de la mort du Juste. Cependant toutes les expériences de David dans ces chapitres sont aussi pour nous d’une application immédiate, parce que placés comme lui dans une position de responsabilité, nous sommes des objets de discipline comme lui. Nous avons déjà remarqué que Joab ne fait jamais une chose qui ne lui soit utile. Car s’il a embrassé la cause de David, ce n’est pas par affection, quoiqu’il fasse preuve d’un certain attachement à son maître, mais parce qu’il estime le parti de David le plus propre à satisfaire ses vues ambitieuses. Elles n’allaient pas jusqu’à la royauté; il était assez avisé pour savoir que l’accès au trône lui était fermé; son ambition se bornait à être généralissime, ministre de la guerre, conseiller du roi. Si quelque obstacle à ses desseins se dressait devant lui, il était prompt à le surmonter et un crime ne l’arrêtait pas.

Avant tout, Joab cherchait à se rendre indispensable. Le meilleur moyen était de se faire le serviteur des faiblesses du roi. Quand David se débarrasse d’Urie en le remettant aux mains de Joab, ce dernier n’a pas une parole de reproche; il agit sans hésitation. David coupable a gagné un complice discret, mais qui, par sa discrétion même, est devenu son maître. La réputation du roi dépend désormais de Joab. Seulement les plans de ce dernier sont déjoués par l’intervention divine. Dieu parle, David se reconnaît coupable; la lèpre, au lieu de rester cachée, est publiquement manifestée et reconnue dans l’humiliation et dans les larmes, non seulement devant Dieu, mais devant les hommes.

Absalom était un meurtrier; la loi de l’Éternel ne permettait pas à David de languir après lui. Car le meurtrier tombait entre les mains du vengeur du sang, et l’expiation ne pouvait être faite que par le sang de celui qui l’avait versé (Nb 35:33). David l’avait montré pour l’Amalécite, pour Baana et Récab. Absalom, rentrant de son exil volontaire, la sentence devait être exécutée. L’épargner, c’était ajouter une désobéissance à une transgression. Le fait d’avoir épousé Maaca, fille de Talmaï, roi de Gueshur (Absalom s’était réfugié chez son grand-père), était une transgression de David. Talmaï était un des rois cananéens épargnés par l’infidélité du peuple (Jos. 13.2-3); tout mariage avec eux était interdit à Israël (Ex 34.15-16). Bien avant que cette interdiction fût prononcée, le sens spirituel d’Abraham lui en avait fait une loi (Gn 24.3). Car David s’était servi de la puissance souveraine pour enfreindre cette ordonnance, au lieu d’obéir à la loi.

Et Joab avait l’audace, pour accomplir cette machination, de se porter garant, auprès du roi, des pensées de Dieu: «Dieu ne lui a point ôté la vie, mais il a la pensée que celui qui est chassé ne demeure plus chassé loin de lui!» En tout cela David était excusable, sans doute si nous pensons aux sentiments naturels d’un père pour son fils, mais coupable comme serviteur de Dieu. L’Éternel lui avait désigné, par la bouche du prophète, celui de ses fils sur lequel reposait son choix; c’était Salomon, fils de Bath-Shéba, que Dieu avait appelé «Jedidia, le bien-aimé de l’Éternel». Joab se rendait compte que le cœur de David caressait en secret, sans se l’avouer peut-être clairement à lui-même, la pensée d’avoir Absalom pour successeur. 

Entre la parole positive de Dieu et les insinuations intéressées de Joab, le roi pouvait-il hésiter? Il aurait dû comprendre qu’Absalom, malgré tous ses avantages extérieurs, quoiqu’il fût un homme plus beau et peut-être tout aussi imposant que Saül, ne pouvait être l’homme des conseils de Dieu. Il avait vu son frère Éliab, dont même un Samuel pensait: «Certainement l’oint de l’Éternel est devant lui», mis de côté, malgré sa belle apparence, pour lui faire place à lui, le pauvre gardeur de brebis. C’est une chose sérieuse de nous laisser diriger par nos affections naturelles, quelque légitimes qu’elles soient, et non par le jugement spirituel que Dieu nous a donné.

Ce n’est certes pas qu’à cette époque tout ne fût que faiblesse chez le roi bien-aimé. Il y avait dans son cœur une corde divine que l’on ne faisait jamais vibrer en vain. Joab le sait bien et ne manque pas de s’en servir. L’appel à la grâce trouvait toujours un écho chez David; la Tekohite vient donc plaider pour la grâce, auprès de lui. Le roi cède, oubliant, que la grâce n’est pas seule en cause; Dieu est aussi un Dieu juste, et l’on ne peut exalter sa grâce aux dépens de sa justice. Cédant à son amour paternel, il ne discerne pas suffisamment l’œuvre de l’ennemi, quoiqu’elle ne pût lui échapper entièrement: «La main de Joab n’est-elle pas avec toi dans tout ceci?» La femme avoue: «Joab a fait cela»; et le roi dit à Joab: «Voici, j’ai fait cela». Il prend maintenant la responsabilité de ce que Joab a voulu faire. L’ennemi, Absalom, est reçu à Jérusalem, et quel ennemi!

En Absalom, Joab a trouvé son maître. Dieu permet toutes ces choses. Il s’est déjà servi des ruses, de l’habileté, de la méchanceté, de la cruauté de Joab, pour accomplir ses desseins; il va se servir d’Absalom dans le même but, et ses voies ne seront, en définitive, que grâce envers David. Mais Joab est obligé d’obéir à celui qu’il pensait dominer. Il ne l’oubliera pas. Absalom est devenu un obstacle à ses vues, une puissance sur laquelle il ne peut plus compter et qui se tourne contre lui. Quand le moment sera propice, Joab tuera Absalom.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le retour d’Absalom à Jérusalem :

  • Femmes sages, la sagesse et la vertu

Pr 11.16 Une femme qui a de la grâce obtient la gloire, Et ceux qui ont de la force obtiennent la richesse. Pr 12.4 Une femme vertueuse est la couronne de son mari, Mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os. Pr 14.1 La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains. Pr 31.10, 30 Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. 30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée.

  • Se prosterner

Gn 37.7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Gn 43.28 Ils répondirent: Ton serviteur, notre père, est en bonne santé; il vit encore. Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent. Ex 18.7 Moïse sortit au-devant de son beau-père, il se prosterna, et il le baisa. Ils s’informèrent réciproquement de leur santé, et ils entrèrent dans la tente de Moïse. 2 S 15.5 Et quand quelqu’un s’approchait pour se prosterner devant lui, il lui tendait la main, le saisissait et l’embrassait. Esa 49.23 Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices; Ils se prosterneront devant toi la face contre terre, Et ils lécheront la poussière de tes pieds, Et tu sauras que je suis l’Éternel, Et que ceux qui espèrent en moi ne seront point confus. Mt 2.11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Lc 8.41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison,

  • Souffrances propres aux veuves

Rt 1.3 Élimélec, mari de Naomi, mourut, et elle resta avec ses deux fils. 1 Rois 17.9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir. 2 Rois 4.1 Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. Mc 12.42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. Lc 2.37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Lc 7.12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. 

  • Vengeur du sang

Nb 35.19 Le vengeur du sang fera mourir le meurtrier; quand il le rencontrera, il le tuera. Dt 19.12  les anciens de sa ville l’enverront saisir et le livreront entre les mains du vengeur du sang, afin qu’il meure. Jos 20.3 où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’un involontairement, sans intention; elles vous serviront de refuge contre le vengeur du sang. 2 S 3.27 Lorsque Abner fut de retour à Hébron, Joab le tira à l’écart au milieu de la porte, comme pour lui parler en secret, et là il le frappa au ventre et le tua, pour venger la mort d’Asaël, son frère.

De tout ce qui précède, nous notons que ces faits auraient dû imposer silence aux affections de David; mais Joab veille, intéressé à ce que le roi ne suive pas le simple chemin de l’obéissance. «Joab, fils de Tseruja, s’aperçut que le cœur du roi était pour Absalom». Il n’est pas homme à n’en pas profiter et prépare une intrigue indigne, pour amener David à rappeler le fugitif à Jérusalem. Les paroles qu’il met dans la bouche de la femme tekohite portent à supposer chez Joab l’arrière-pensée que David pourrait désigner Absalom comme son successeur: «Ils ont dit: Livre celui qui a frappé son frère, afin que… nous détruisions aussi l’héritier. «Pourquoi as-tu pensé ainsi contre le peuple de Dieu?». «L’homme qui veut nous exterminer, moi et mon fils ensemble, de l’héritage de Dieu». En vérité, on peut voir dans les paroles de cette femme, que Joab avait la pensée de se ménager pour l’avenir une position auprès d’Absalom, qui lui serait certainement reconnaissant de l’avoir ramené à la cour. Il vaut mieux choisir la compassion à la vengeance. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le vignoble gaspillé. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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