Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 R 20.35 et suivants. En effet, il est triste de ne trouver chez Achab aucun sentiment de reconnaissance pour la double victoire que l’Éternel lui a accordée. Malheureusement, la plupart des hommes sont ainsi. La grâce de Dieu les laisse insensibles. En la méprisant, ils outragent Dieu et font leur propre malheur. Car Christ a vaincu pour nous un Ennemi infiniment plus puissant et plus cruel que Ben-Hadad et ses armées. L’avons-nous tous déjà remercié pour cette délivrance glorieuse? Non seulement nous ne voyons pas Achab se tourner vers l’Éternel, mais il fait preuve d’une indulgence coupable en épargnant l’ennemi de Dieu et de son peuple. Pis que cela, il l’appelle son frère. Dieu intervient et lui envoie un autre prophète, mais cette fois la voix de la grâce fait place à celle du jugement.

Comme Achab, il nous arrive d’oublier que le monde est l’ennemi de Dieu et de son peuple. Or l’humanité se divise en deux familles seulement: celle de Dieu et celle du diable (Jean 8.38-45). Elles ne peuvent se confondre. Si nous avons le bonheur de faire partie de la grande famille dont Dieu est le Père, nos frères et nos sœurs sont tous les enfants de Dieu, mais eux seuls.

Ainsi, depuis que Ben-Hadad, roi de Syrie, avait prêté main-forte à Asa, roi de Juda, contre Baësha, roi d’Israël, il était resté l’ennemi de ce dernier, lui avait pris des villes et avait même acquis, par conquête, certains droits sur Samarie, capitale du royaume. Son fils, portant le même nom que lui, monte contre Achab et assiège Samarie. Revendiquant les droits de son père, il envoie au roi une sommation insolente: «Ton argent et ton or sont à moi, et tes femmes, et tes fils, les plus beaux, sont à moi». Car le fils de Hazaël se nomme aussi Ben-Hadad (2 Rois 13:3, 25).

Que fait Achab? Lui, devant les yeux duquel venaient de se dérouler les scènes du chap. 18, qui avait entendu son peuple tout entier crier à ses oreilles: «L’Éternel, c’est lui qui est Dieu!» il n’a pas même une pensée pour ce Dieu qui venait de relever, par sa puissance, son culte, auquel Achab avait substitué celui de Baal! (16:31, 32). Achab ne consulte pas l’Éternel, ne lui remet pas sa cause, et, du reste, s’était-il jamais humilié devant Lui? Avait-il essayé d’arrêter le bras de Jézabel, cherchant à mettre Élie à mort? Non, ce cœur mauvais et faible «s’était vendu pour faire le mal, et sa femme Jézabel le poussait». Montrant que Dieu lui est étranger, agissant comme s’il n’existait pas, il accepte l’humiliation que lui inflige le monarque gentil: «Selon ta parole, ô roi, mon seigneur, je suis à toi, moi et tout ce que j’ai». Que pouvait-il faire, en effet contre Ben-Hadad à la tête de toutes ses forces, et accompagné de trente-deux rois? 

Ainsi raisonnent ceux qui ne connaissent pas Dieu. Mais que lui sert son humiliation devant l’ennemi d’Israël? Ce dernier y prend occasion pour ajouter à la dureté l’outrage: «Tu me donneras ton argent et ton or, et tes femmes, et tes fils; mais demain à cette heure, j’enverrai mes serviteurs vers toi, et ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, et ils mettront dans leurs mains tout ce qui est désirable à tes yeux, et l’emporteront». Là encore, Achab ne revient pas à Dieu; il est plus important pour lui de convoquer et de consulter les anciens du pays. Eux sont pour la résistance, lui pour accepter les premières conditions et pour refuser les secondes. À cette réponse, la rage de Ben-Hadad ne connaît plus de bornes. Achab réplique fièrement: «Que celui qui se ceint ne se vante pas comme celui qui délie sa ceinture», mais Dieu n’y est toujours pour rien.

Et la Parole dit aussi qu’Achab fut «irrité». La tristesse du roi n’était pas celle qui mène à la repentance, mais à l’irritation. Contre qui? Contre Dieu. Le roi trouverait-il donc à tout moment Dieu sur son chemin? Venez, dit le monde, nous parler de l’amour de Dieu, quand il nous ôte la santé, ou des êtres chers, ou notre fortune. Vraiment. ne vaudrait-il pas mieux faire le mal comme les autres, au lieu de chercher à se bien conduire, puisque Dieu nous traite si injustement? C’est une des mille formes de cette irritation qui remplit les cœurs des hommes contre Dieu. Mais quand il y a une certaine connaissance de la Parole, comme chez Achab, on ne peut plus s’étourdir en faisant le mal. C’était facile, aux temps passés, avant l’apparition d’Élie qui venait « troubler Israël ». Maintenant la Parole est là; on ne peut la secouer; elle ronge le cœur, ne lui laisse pas de repos. 

Cette parole du prophète a soulevé le voile de l’avenir. Peut-être n’en sortira-t-il rien… mais qui peut le savoir? Il est un fait, c’est que, dans la vie du monarque, cette Parole s’est constamment accomplie et si souvent en bénédictions imméritées auxquelles il n’a pas pris garde. Les menaces s’accompliront-elles? Le prophète a dit: « Ta vie sera pour sa vie ». Il n’a pas dit quand. Et si c’était aujourd’hui? ou demain? Ne pouvait-il donc me laisser tranquille? Il y a bien de quoi être « triste et irrité ». Le ver rongeur est là; il a commencé son œuvre, le ver qui ne meurt point!  « Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple. »

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Un prophète dénonce la faute d’Achab :

  • Châtiment pour la Désobéissance

Dt 11.28  la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez de la voie que je vous prescris en ce jour, pour aller après d’autres dieux que vous ne connaissez point. 1 S 12.15 Mais si vous n’obéissez pas à la voix de l’Éternel, et si vous êtes rebelles à la parole de l’Éternel, la main de l’Éternel sera contre vous, comme elle a été contre vos pères. 1 Rois 13.21 Et il cria à l’homme de Dieu qui était venu de Juda: Ainsi parle l’Éternel: Parce que tu as été rebelle à l’ordre de l’Éternel, et que tu n’as pas observé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait donné; 2 Th 1.8 au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Hb 2.2-3 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu,

  • Châtiment du péché, la mort physique ou spirituelle

Gn 2.17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. Gn 3.19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. 1 Ch 10.13 Saül mourut, parce qu’il se rendit coupable d’infidélité envers l’Éternel, dont il n’observa point la parole, et parce qu’il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. Pr 11.19 Ainsi la justice conduit à la vie, Mais celui qui poursuit le mal trouve la mort.  Rm 5.12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… Rm 6.23 Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur.

  • Déguisements, exemples

Gn 38.14  Alors elle ôta ses habits de veuve, elle se couvrit d’un voile et s’enveloppa, et elle s’assit à l’entrée d’Énaïm, sur le chemin de Thimna; car elle voyait que Schéla était devenu grand, et qu’elle ne lui était point donnée pour femme. 1 S 28.8 Alors Saül se déguisa et prit d’autres vêtements, et il partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit: Prédis-moi l’avenir en évoquant un mort, et fais-moi monter celui que je te dirai. 1 Rois 14.2 Et Jéroboam dit à sa femme: Lève-toi, je te prie, et déguise-toi pour qu’on ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam, et va à Silo. Voici, là est Achija, le prophète; c’est lui qui m’a dit que je serais roi de ce peuple. 1 Rois 20.38 Le prophète alla se placer sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les yeux. 1 Rois 22.30 Le roi d’Israël dit à Josaphat: Je veux me déguiser pour aller au combat; mais toi, revêts-toi de tes habits. Et le roi d’Israël se déguisa, et alla au combat. 2 Ch 35.22 Mais Josias ne se détourna point de lui, et il se déguisa pour l’attaquer, sans écouter les paroles de Néco, qui venaient de la bouche de Dieu. Il s’avança pour combattre dans la vallée de Meguiddo.

  • Occasion perdue par indifférence ou négligence

2 Rois 13.19 L’homme de Dieu s’irrita contre lui, et dit: Il fallait frapper cinq ou six fois; alors tu aurais battu les Syriens jusqu’à leur extermination; maintenant tu les battras trois fois. Jr 9.20 Femmes, écoutez la parole de l’Éternel, Et que votre oreille saisisse ce que dit sa bouche! Apprenez à vos filles des chants lugubres, Enseignez-vous des complaintes les unes aux autres! Mt 25.10, 26-27 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Mt 25.44-45 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? 45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Mt 26.40-41 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! 41 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Lc 19.41-42 Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit: 42 Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Jn 20.24 Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il n’y a jamais de joie dans le chemin de la désobéissance et de la révolte contre Dieu. Le chrétien seul peut réellement connaître la joie, et une « joie accomplie ». La Parole, le Seigneur lui-même, nous indique où elle se trouve: dans l’obéissance à ses commandements, qui est elle-même son amour réalisé (Jn 15.9-14); dans la dépendance, fruit de la nouvelle nature que nous tenons de Lui; dans l’assurance que nous donne la connaissance de notre union avec Lui (Jn 17.11-13); enfin, dans la communion avec le Père et avec le Fils (1 Jn 1.3-4). Combien toutes ces choses manquaient à cet homme misérable qui avait cru pouvoir suivre ses propres pensées en dépit de la parole de Dieu. Quelque impie que fût Achab, Dieu le jugeait selon la position favorisée dans laquelle il avait été placé. On a coutume dans la chrétienté, de raisonner sur le sort réservé par la justice divine aux pauvres idolâtres. Il est certain qu’ils seront jugés selon les témoignages qu’ils ont reçus et par lesquels ils pouvaient connaître Dieu; mais on n’entend pas le monde chrétien raisonner sur ce qui l’attend lui-même. Le sort d’Achab est plus terrible que celui de Ben-Hadad. Il n’a pas su dominer les faux principes. Que le Seigneur nous en garde tous et renforce notre obéissance et sa crainte.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « la parabole des liens et des jougs. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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