Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Mt 6.28 et suivants. En effet, ceux qui cherchent l’Éternel ne sont privés d’aucun bien. « Si Dieu donne à ces herbes ce qui ne leur était point nécessaire, puisque cet éclat qu’elles ont ne sert nullement à nourrir le feu qui les brûle ; comment vous refuserait-il à vous ce qui vous est nécessaire ? Après avoir paré les moindres choses de tant d’ornements superflus, seulement pour montrer sa toute-puissance, comment vous négligerait-il, vous, qui êtes le chef-d’œuvre de ses créatures ? Comment vous refuserait-il ce qui vous est nécessaire pour le soutien de la vie ? Après donc qu’il a ainsi montré aux hommes jusqu’où s’étend sa providence, il juge à propos de les réprimander, mais il ne le fait qu’avec beaucoup de retenue, et au lieu de les appeler des gens sans foi, il se contente de les appeler des gens de peu de foi. »
Car le Christ nous a proposé comme modèle la docilité de la matière en nous conseillant de regarder les lis des champs qui ne travaillent ni ne filent. C’est -à-dire qu’ils ne se sont pas proposé de revêtir telle ou telle couleur, ils n’ont pas mis en mouvement leur volonté ni disposé des moyens à cette fin, ils ont reçu tout ce que la nécessité naturelle leur apportait. S’ils nous paraissent infiniment plus beaux que de riches étoffes, ce n’est pas qu’ils soient plus riches, c’est par docilité. Car Dieu a créé l’univers, et son Fils, notre frère premier-né, en a créé la beauté pour nous. La beauté du monde, c’est le sourire de tendresse du Christ pour nous à travers la matière. Il est réellement présent dans la beauté universelle. L’amour de cette beauté procède de Dieu descendu dans notre âme et va vers Dieu présent dans l’univers.
Pourquoi alors vous faire du souci pour les vêtements ? Observez les fleurs des champs, regardez comment elles poussent. Elles ne filent pas et elles ne tissent pas. Pourtant, je vous le dis : même Salomon, avec toute sa richesse, n’a jamais eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. L’herbe est aujourd’hui dans les champs, et demain on la jettera au feu. Et pourtant, Dieu l’habille de vêtements magnifiques. Vous qui n’avez pas beaucoup de foi, vous pouvez être sûrs d’une chose : Dieu en fera au moins autant pour vous ! « Ne soyez pas inquiets en vous demandant : “Qu’est-ce que nous allons manger ? Qu’est-ce que nous allons boire ? Avec quoi est-ce que nous allons nous habiller ?” En effet, les gens qui ne connaissent pas Dieu cherchent tout cela sans arrêt. Vous avez besoin de toutes ces choses, et votre Père qui est dans les cieux le sait bien. Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus. « Donc, ne vous faites pas de souci pour demain. Demain se fera du souci pour lui-même. La fatigue d’aujourd’hui suffit pour aujourd’hui ! »
Observons dans la Création les petits témoins innombrables de la sollicitude touchante et de la bonté du Père céleste: les fleurs, les oiseaux… (Ps 34.10; Ps 147.1-11). Non, Dieu ne sera jamais le débiteur de ceux qui feront passer ses intérêts avant les leurs, de ceux qui Le choisiront (Luc 10.38-42). Mais il faut commencer par là. Car si l’on a l’œil simple, on ne servira qu’un maître, le Seigneur. Si l’on veut en servir deux, on en négligera un: on le haïra même; on le méprisera. Avec un cœur aussi mauvais que le nôtre, nous savons bien lequel des deux sera le plus vite méprisé, Dieu ou le monde, Mammon. Si le cœur s’attache au monde, il délaissera Dieu. Quel mépris de Dieu que de se détourner de lui! Les soucis de la vie présente nous exposent à nous attacher aux choses de la terre et au monde. C’est pourquoi le Seigneur nous exhorte à ne pas être en souci de ce que nous mangerons ou boirons, ni de nos vêtements. Les oiseaux ne font pas de provisions; ils n’amassent pas de fortune; c’est Dieu qui les nourrit. Les lis des champs ne peuvent se préoccuper de leur parure; cependant Salomon, dans toute sa gloire, n’était pas vêtu comme l’un d’eux. Les oiseaux ont peu de valeur; les lis peuvent tomber sous la faucille d’un jour à l’autre et se dessécher, et pourtant Dieu s’occupe de ce qui les concerne.
Combien plus Dieu s’occupera-t-il des siens qui ont à ses yeux un si grand prix? «Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, … ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui?» (Rm 8.32). Nous pouvons donc rejeter sur lui tous nos soucis, tandis que le monde ne connaît pas Dieu comme Père et ne dépend pas de lui; il n’a pour sa part que les choses d’ici-bas et ne travaille que pour la matière. Nous avons à rechercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste nous sera donné par-dessus, afin que nous n’ayons pas à nous préoccuper des choses de la vie, de manière à être détournés vers le monde. «Votre Père céleste sait que vous avez besoin de… ces choses.
La séparation d’avec l’esprit du monde et d’avec ses soucis est clairement faite (Mt 6.19-34). Car le Seigneur parle et agit toujours comme homme obéissant, mû et dirigé par le Saint Esprit; mais on voit de la manière la plus frappante dans l’évangile de Matthieu, qui est celui qui agit ainsi; et c’est ce qui donne au royaume des cieux son vrai caractère moral. Jean le baptiseur pouvait annoncer le royaume des cieux comme changement d’économie, mais son ministère était terrestre. Christ également pouvait annoncer cette même vérité (et ce changement d’économie était de toute importance), mais en Lui il y avait plus que cela. Il était du ciel, le Seigneur qui venait du ciel. En parlant du royaume des cieux, il parlait de la profonde et divine abondance de son cœur. Personne n’avait été dans le ciel, sinon celui qui en était descendu, le Fils de l’homme qui était dans le ciel (Jn 3.13). Ainsi, en parlant du ciel, Jésus disait ce qu’il savait, et rendait témoignage de ce qu’il avait vu. Cette vérité, comme elle est présentée dans Matthieu, se réalisait de deux manières. Ce n’était plus un gouvernement terrestre selon la loi; Jéhovah le Sauveur, Emmanuel était là. Pouvait-il être autre que céleste dans son caractère, dans l’esprit, dans les principes essentiels de toute sa vie?
De plus, lorsque Christ a commencé son ministère public et qu’il a été scellé du Saint Esprit, le ciel lui a été ouvert. Il a été identifié avec le ciel comme homme scellé du Saint Esprit sur la terre. Ainsi il était l’expression continuelle de l’esprit, de la réalité du ciel. Ce n’était pas encore l’exercice de la puissance judiciaire faisant valoir ce caractère contre tout ce qui s’y opposait. C’était la manifestation de ce caractère en patience, malgré l’opposition de tout ce qui l’entourait et l’incapacité de ses disciples pour le comprendre. Ainsi, dans le sermon sur la montagne, nous trouvons la description de ce qui convient au royaume du ciel, et même l’assurance d’une récompense dans le ciel à ceux qui souffriront pour Christ sur la terre. Cette description, comme nous l’avons vu, est essentiellement celle du caractère de Christ lui-même. C’est ainsi qu’un cœur céleste s’exprime sur la terre. Si le Seigneur enseignait ces choses, c’est parce qu’il les aimait, parce qu’il en était la réalité et qu’il les savourait. Étant le Dieu du ciel, rempli, comme homme, du Saint Esprit sans mesure, son cœur était parfaitement en rapport avec un ciel qu’il connaissait parfaitement.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La divine providence :
· Les choses éphémères
-Le pouvoir Ps 37.35-36 J’ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s’étendait comme un arbre verdoyant. 36 Il a passé, et voici, il n’est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus.
-La vie Ps 90.10 Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
-Les choses matérielles Ps 102.26-27 Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. 27 Ils périront, mais tu subsisteras; Ils s’useront tous comme un vêtement; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.
-Le plaisir Lc 12.19-20 et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. 20 Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?
-La connaissance 1 Co 13.8 La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
-La gloire 1 P 1.24 Car Toute chair est comme l’herbe, Et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe;
· Les leçons de la nature
Ps 8.4 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées; Mt 6.28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; Mt 13.31 Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. Mc 4.28 La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi; Mc 13.28 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche.
· Exemples de Foi faible
Mt 6.30 Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Mt 8.26 Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Mt 14.31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Mt 16.8 Jésus, l’ayant connu, dit: Pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, gens de peu de foi, sur ce que vous n’avez pas pris de pains?
· La priorité divine sur toutes les possessions humaines
Nb 3.13 Car tout premier-né m’appartient; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux: ils m’appartiendront. Je suis l’Éternel. Dt 26.2 tu prendras des prémices de tous les fruits que tu retireras du sol dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que choisira l’Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. 1 Rois 17.13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Mt 6.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
De tout ce qui précède, nous notons que le Seigneur Jésus termine par ces mots la description du caractère que devaient revêtir ses disciples: «Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait». Toute leur conduite devait être en rapport avec leur Père céleste. «À chaque jour suffit sa peine». Il ne faut pas ajouter à la peine d’aujourd’hui celle de demain, car nous ne verrons peut-être pas un autre jour et, si nous y arrivons, nous y trouverons ce que Dieu aura préparé. Lui qui prépare la nourriture aux petits du corbeau, il donne à tous la nourriture en son temps. En même temps, les disciples sont placés individuellement en rapport avec le Père – la conséquence de ce que le Fils était là – et Jésus leur présente quelque chose de plus excellent que leur position de témoignage pour le royaume. Les disciples devaient, eux agir en grâce, comme agissait leur Père; et leur prière devait chercher un ordre de choses où tout répondrait moralement au caractère et à la volonté de leur Père : «Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne»; c’est-à-dire que tout réponde au caractère du Père, que tout soit l’effet de sa puissance. «Que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre», c’est l’obéissance parfaite. Toutes choses soumises à Dieu dans les cieux et sur la terre, tel sera le résultat accompli, jusqu’à un certain point, par l’intervention de Christ dans le millénium; absolument accompli lorsque Dieu sera tout en tous. En attendant, la prière exprime la dépendance journalière, le besoin de pardon, le besoin d’être gardé de la puissance de l’ennemi, le désir de ne pas être criblé par lui comme dispensation de Dieu, ainsi que Job et Pierre l’ont été, et d’être délivré du mal. Nos prières vous accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole des oiseaux du ciel.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.