Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Lc 17.7 et suivants. En effet, cette parabole figure dans un discours du Christ sur la foi et la vie chrétienne. Elle est une exhortation à l’humilité. C’est en fait une succession de questions auxquelles il est facile de répondre. Le discours n’en est que plus vivant. Jésus applique la parabole à ses disciples. Il en tire une leçon pour les chrétiens en général et les prédicateurs en particulier. Quand le disciple a fait tout ce que le Seigneur attend de lui – mais quel disciple peut prétendre cela? -, il n’a fait que son devoir, et son Maître ne lui doit rien. C’est là le point de comparaison de la parabole. D’autres textes et paraboles nous apprennent que Jésus n’agira pas comme le maître de ce texte, qu’il récompensera ses serviteurs(Mt 25.21, 23; Luc 19.17, 19). C’est pourquoi ce maître n’illustre pas Jésus ou Dieu, mais nous: « Qui de vous…? » Sa manière de faire n’est pas celle de Dieu, mais l’attitude normale des maîtres. Le Seigneur, Lui, agit autrement : Il récompense ses serviteurs, même ceux qui n’ont pas fait leur travail à la perfection. Cependant, il ne le leur doit pas. Car cette récompense est une grâce et non un dû. Et elle a lieu parce qu’il les aime, et non en raison de la qualité de leur travail. Revendiquer une récompense pour un service qui est loin d’être parfait, c’est négocier ce service à Dieu, exiger un salaire qui nous serait dû.

En effet, les apôtres sentent que pour agir selon ces principes de grâce ils ont besoin de plus de foi et ils la demandent au Seigneur. Il leur répond qu’une autre vertu est indispensable: l’obéissance, parce que c’est dans la connaissance et dans l’accomplissement de la volonté de Dieu que nous pourrons compter sur Lui. Oui, la foi ne se sépare pas de l’obéissance ni celle-ci de l’humilité. Serviteurs inutiles: c’est ce que nous devons penser de nous-mêmes, car Dieu peut travailler sans nous et s’Il nous emploie c’est pure grâce de sa part. Mais ce n’est pas ce que le Seigneur pense de ceux qui sont ses amis (Jn 15.12-17). Car dans le domaine de la grâce, celui de la foi et de l’obéissance, le cœur éprouve parfois quelque difficulté à agir avec de tels principes. C’était surtout étrange pour les disciples qui avaient vécu jusqu’alors sous la loi, principe légal qui convient à chacun.

C’est pourquoi, en entendant les exhortations du Seigneur au sujet du pardon, ils lui demandent d’augmenter leur foi, pensant qu’il faut une grande foi pour marcher dans un chemin si étranger au cœur naturel. Le Seigneur leur répond: «Si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à ce mûrier: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait», chose impossible selon la nature. Car la foi, quelle qu’elle soit, fait intervenir Dieu, et dès lors tout peut arriver, car rien n’est impossible à Dieu. Il s’agit simplement de savoir si la chose pour laquelle on fait intervenir Dieu est selon lui; si elle est contraire à sa volonté, c’est inutile de parler de foi, mais si l’on est avec Dieu, dans le chemin de l’obéissance, dans la jouissance de sa communion et l’intelligence spirituelle qui discerne ses pensées, tout ce que l’on peut désirer se fera, et surtout, nous pourrons accomplir ce qu’il demande de nous sans question de grande ou de petite foi, parce que la foi, dans quelque mesure que ce soit, compte sur Dieu seul.

Il y a avec la foi, un autre principe auquel le Seigneur veut rendre attentifs les disciples, et nous après eux, par l’exemple donné plus haut : celui de l’obéissance. Le Seigneur suppose le cas d’un maître qui, ayant un serviteur labourant ou paissant le bétail, lorsqu’il rentre du travail, ne lui dit pas de se mettre à table; il lui enjoint au contraire, de lui apprêter à souper; après cela, il pourra manger et boire. Le Seigneur dit du maître: «Est-il obligé au serviteur de ce qu’il a fait ce qui avait été commandé? Je ne le pense pas. Ainsi, vous aussi, quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont été commandées, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles; ce que nous étions obligés de faire, nous l’avons fait». Remarquons que le Seigneur ne dit pas «Est-il obligé au serviteur de ce qu’il eut une grande foi»; mais «de ce qu’il a fait ce qui lui a été commandé». De même il dit: «Quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont été commandées, dites: …» et non: «Quand vous aurez eu une grande foi». La foi disposant de la puissance de Dieu pour accomplir sa volonté ne peut se séparer de l’obéissance. Lorsque nous connaissons la volonté de Dieu, nous devons simplement obéir, sans nous demander si nous avons la foi pour l’accomplir, comme le serviteur qui, rentrant des champs, au lieu de se reposer, boire et manger, obéit à son maître en lui préparant son repas et en le servant. Il ne lui dit pas qu’il lui faut une grande foi pour cela. Souvent, après avoir connu la pensée de Dieu, au lieu d’obéir, on dit qu’on n’a pas la foi pour agir, parce qu’on regarde aux conséquences de l’obéissance, pénibles parfois. Car la foi des martyrs les a placés sur le chemin de l’obéissance; ils ont donné leur vie plutôt que de désobéir, selon le divin Modèle qui mourut plutôt que de manquer à l’obéissance. Le serviteur ayant obéi, le maître lui doit-il une grande reconnaissance? Le Seigneur dit: «Je ne le pense pas». Car le serviteur est sa propriété; le croyant aussi appartient à son Seigneur, il est son esclave racheté à grand prix. En retour de tout l’amour qui a fait les frais de ce rachat, il doit au Seigneur son être, sa vie, tout entiers. Il peut compter avec un tel maître; il lui doit tout. C’est dans cet esprit de dévouement et d’obéissance qu’il faut servir sous le régime de la grâce qui a remplacé celui de la loi, en ne prenant en considération que la volonté du Seigneur et son grand amour, sans penser que notre obéissance est méritoire.

Ayant fait tout notre devoir, si jamais nous le faisons, nous pouvons nous appeler «serviteurs inutiles; ce que nous étions obligés de faire, nous l’avons fait». Voilà le sentiment que nous devons avoir de nous-mêmes, comme esclaves de Christ, de celui qui nous a aimés plus que sa propre vie et qui nous fournit tout le nécessaire pour le servir. Nous savons que le Seigneur tiendra un tout autre langage à ses serviteurs fidèles au jour où chacun recevra sa louange. Jésus le dit lui-même en Matthieu 25.21, 23; on voit aussi dans ce même chapitre, que le Seigneur rappelle à ceux qui sont à sa droite des services qu’ils ne croient pas avoir accomplis, tant son cœur prête attention aux plus petites choses faites pour lui : Un verre d’eau froide donné en son nom ne perdra pas sa récompense.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’esclave qui n’a fait que son devoir :

·         Devoirs des Employés

-Obéissance Ep 6.5 Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ,

-Fidélité Col 3.22 Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de coeur, dans la crainte du Seigneur.

-Respect pour les maîtres 1 Tim 6.1 Que tous ceux qui sont sous le joug de la servitude regardent leurs maîtres comme dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés.

-Désir de plaire Tt 2.9 Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses, à n’être point contredisants,

-Patience dans l’épreuve 1 P 2.18 Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile.

·         Priorité divine : la responsabilité de l’intendant sur les possessions humaines

Nb 3.13 Car tout premier-né m’appartient; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux: ils m’appartiendront. Je suis l’Éternel. Dt 26.2 tu prendras des prémices de tous les fruits que tu retireras du sol dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que choisira l’Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. 1 Rois 17.13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Mt 6.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

·         Service spirituel

-Dieu requiert Ex 23.25 Vous servirez l’Éternel, votre Dieu, et il bénira votre pain et vos eaux, et j’éloignerai la maladie du milieu de toi. Dt 10.12 Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme; Ps 2.11 Servez l’Éternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. Ep 6.7 Servez l’Éternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. Hb 12.28 C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable,

-Doit être offert à Christ Jn 12.26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. 1 Co 7.22 Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Ep 6.6 non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu. Ph 1.1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus Christ, à tous les saints en Jésus Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres: Col 3.24 sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.

·         Imperfection de l’homme

Jb 9.20 Suis-je juste, ma bouche me condamnera; Suis-je innocent, il me déclarera coupable. Ec 7.20 Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ph 3.12 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. Jc 3.2 Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. Ap 3.2 Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.

De tout ce qui précède, nous notons qu’aujourd’hui, on a perdu de vue ce principe d’obéissance dans une grande mesure, au milieu de ceux qui pensent servir le Seigneur. On parle beaucoup de foi, d’actes de foi, de guérisons et d’autres faits très intéressants peut-être; on en écrit des livres. Mais on fait peu de cas de l’obéissance due au Seigneur en conformant sa marche, individuelle ou collective, à l’enseignement immuable de la parole de Dieu. Chez l’assemblée de Philadelphie (Ap 3), le Seigneur se plaît à reconnaître, malgré le peu de force qui la caractérise, une marche conforme à sa parole et à son nom. «Tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom». «Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime». «Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole». Souvenons-nous que l’obéissance va avec la foi, et que, si nous connaissons la pensée de Dieu, c’est pour obéir sans raisonner et sans attendre d’être sous l’effet d’une autre puissance que la pensée et la jouissance de l’amour dont nous sommes les objets de la part de celui qui est mort pour nous. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole de la tour inachevée.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *