Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 19.27. En effet, dans l’entourage du Seigneur Jésus, on pensait que le royaume de Dieu allait paraître immédiatement. Mais il fait comprendre qu’il n’en est rien, en disant: “Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne.” 

En fait, le Seigneur Jésus montre par ces paroles qu’il va aller au ciel, ce pays éloigné, et là il recevra le royaume; puis il reviendra pour revendiquer ses droits comme souverain. En attendant, il donne à ses serviteurs, ceux qui l’ont reçu à sa première venue, des dons à faire valoir pendant son absence. Chacun étant responsable envers le Seigneur de ce qu’il lui a laissé, ils devaient s’occuper dans diverses activités, pour ne pas demeurer oisifs en l’attendant.

En effet, le Seigneur attache manifestement à la « mine” une pensée différente de celle du « talent”. Car les « talents” sont les dons spirituels que le Seigneur a conférés à Ses serviteurs selon leur capacité. Mais ici chaque serviteur reçoit la même chose: une mine. Nous la considérons comme une image de la Parole de Dieu. Dans ce sens, chaque croyant a reçu tout autant, et il doit s’épanouir avec cette Parole de Dieu comme instrument de Sa grâce. Cette pensée a une grande importance. Mais aussi voyons dans la « mine” la révélation ou la connaissance de Dieu en Christ: une connaissance qui découle pour nous de la Parole de Dieu. 

Cette révélation de Dieu en Christ est en fait un “capital” inestimable confié au même degré à chaque disciple du Seigneur. Sommes-nous bien conscients de la valeur de ce “capital” aux yeux du Seigneur ? En tout cas, Il nous a remis quelque chose entre les mains, ce qui n’avait encore jamais eu lieu dans ce monde dans des temps précédents. N’y a-t-il pas là donc pour nous un puissant stimulant à remplir la mission du Seigneur, en nous y consacrant pleinement ? Certainement.

Ainsi, au début de cette parabole, le Seigneur Jésus dépeint un tableau qui Le représente, comme Il le fait à plusieurs reprises. Il se décrit comme un homme noble, et effectivement Il était fils de David, de lignée royale par Joseph selon la loi (Mt 1.16), sans même parler de ce qu’Il était Fils de Dieu par Son origine. La dignité de Sa Personne donne à la parabole son caractère spécial. Il s’agit donc d’un homme noble parti dans un pays lointain pour y recevoir un royaume et revenir. 

Ce voyage dans un pays lointain est sans aucun doute une allusion à la résurrection et à l’ascension de Christ. Bien que ces deux grands événements préfigurent le retour glorieux du Sauveur, et sous des expressions variées, ils parlent de quitter sa maison, ou de s’en aller, ou comme ici, d’entreprendre un voyage dans un pays lointain. Dans Luc 10, il est dit du bon samaritain qu’il « allait son chemin”: une allusion à ce que Christ est devenu Homme. Et ce « chemin” allant du ciel vers la terre s’accorde avec ce qu’Il exprime dans Héb 10.9 : « Voici je viens, pour faire ta volonté”. Mais dans notre parabole, le sens du voyage est inversé. Car le Seigneur quitte la terre et va au ciel, ce qui s’accorde avec Sa parole de Jn 17.11: “Je vais à toi”.

Donc plusieurs paraboles comme celle des mines, décrivent un peu  l’état actuel de l’Eglise en l’absence du Seigneur, c’est-à-dire des événements qui auront lieu avant l’établissement du règne sur la terre. L’intervalle de temps entre le rejet du Roi et l’établissement final du règne de paix jusqu’alors différé, est de la plus grande importance pour nous aujourd’hui. Car sept paraboles parlent de ce temps intermédiaire, chaque fois sous un point de vue différent: (1) dans la parabole de la “semence qui croit“, la semence est jetée sur la terre, tandis que le propriétaire est absent jusqu’au temps de la récolte. Entre-temps, la semence germe, et croît, “sans qu’on sache comment”(Mc 4.26-29); (2) dans la parabole du « Roi qui fit des noces pour son fils”(Mt 22.2-14) et dans la parabole parallèle du grand souper (Luc 14.16-24), on ne voit ni le Roi ni l’hôtelier parmi les invités. Le Roi ne vient à eux que quand la salle des noces est remplie d’invités. (3) ensuite, le “bon samaritain” laisse l’homme tombé entre les mains des voleurs pour un temps dans l’hôtellerie, mais non sans avoir pourvu à tout le nécessaire pour lui (Luc 10.30-37); (4) dans Mc 13.34-37, un homme quitte sa maison et voyage à l’étranger après avoir donné leur travail à ses serviteurs, et les avoir appelés à la vigilance; (5) les amis de l’époux sont préparés à ce que l’époux leur soit enlevé(Mt 9.15). (6) à la base de la parabole des  “dix vierges”, il y a l’absence de l’époux ; toutefois il est en chemin (Mt 25.1-13); (7) et enfin, les paraboles correspondantes des “talents” et des “mines” nous montrent le maître des serviteurs absent pour longtemps et ceux-ci ont assez de temps pour faire valoir ce qu’ils ont reçu(Mt 25.14-30 ; Luc 19.12-27).

Car il n’y a pas d’incertitude sur le fait que l’homme noble aura un royaume, mais seulement sur le moment de sa réapparition. C’est qu’il est allé au ciel pour y recevoir en propre un royaume de la part de Dieu. Et Il ne le reçoit pas de la part des hommes ni dans ce monde. Car ayant trouvé une croix ici-bas, il est dans les pensées de Dieu qu’Il soit premièrement honoré au ciel avant de recevoir aussi sur la terre l’honneur qui Lui revient. “Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père”(Luc 1.32). Car ceci est en accord avec la prophétie de Daniel où nous voyons quelqu’un “comme un fils d’homme” venir vers l’Ancien des jours. “Et on lui donna la domination, et l’honneur, et la royauté”(Dn 7.13-14).

Or, Le premier serviteur vint, et dit: Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit: C’est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit: Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit: Toi aussi, sois établi sur cinq villes. Mais le mauvais serviteur fait valoir qu’il craint le Maître, qu’il vivait dans une crainte perpétuelle de Lui. Si cela avait été vrai qu’il ait eu de la crainte, alors il aurait au moins été obéissant. Et il dit: Seigneur, voici ta mine, que j’ai gardée dans un linge; car j’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère; tu prends ce que tu n’as pas déposé, et tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. En fait, ce dernier ne craignait pas de refuser l’obéissance à son Maître, et ne craignait pas de ne tenir aucun compte de la mission du Maître. Car la crainte qu’il prétend avoir, n’était qu’une crainte hypocrite, non pas la vraie crainte de Dieu.

En outre, il se plaint d’avoir un Maître si sévère, qu’Il prend ce qu’Il n’a pas déposé, et qu’Il moissonne ce qu’Il n’ a pas semé. Ces paroles sont autant hypocrites que fausses. Car le Maître ne lui avait-Il pas remis la  “mine” en main propre ? La vérité était que ce serviteur ne connaissait ni n’aimait son Maître. Car il n’a éprouvé à aucun moment la noblesse que ce Maître montrait en voulant faire de lui un administrateur de ses biens, en sorte qu’il aurait pu agir avec comme s’il avait été le Maître Lui-même.

En effet, avec cette fausseté et cet égoïsme, ce serviteur est l’image de tous ceux de la chrétienté qui certes professent être à Christ, et prétendent le servir, mais qui ne Le connaissent ni ne L’aiment. Car l’art et la manière dont on fait face à sa responsabilité manifeste si on L’aime ou pas. C’est le moyen de tester la véracité de ce qu’on professe. “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime”(Jn 14.21).

C’est pourquoi un petit nombre écouta le message de Pierre et entra dans l’Église chrétienne; mais le peuple dans sa masse, le refusa et Étienne, homme plein de grâce et de puissance, leur rappela qu’ils avaient toujours résisté à l’Esprit Saint, car ils tuèrent les prophètes qui annonçaient la venue du Christ et le mirent à mort lui aussi(Ac 7.51-52). Ils lapidèrent donc Étienne, cet ambassadeur que les Juifs incrédules envoyèrent au pays éloigné, le ciel, porter au roi leur refus définitif de le recevoir. Il fut en même temps le premier martyr chrétien. Ce que la chrétienté actuelle aura paru posséder reviendra à ceux qui avaient la réalité de la profession chrétienne.

Notons que “Ses serviteurs“ sont ceux qui doivent servir leur Maître, alors que ses concitoyens le haïssent; et malgré tout, il est dit de chacun d’eux qu’ils sont siens. Car une vérité divine qui a été placée devant nos cœurs et n’a suscité aucun mouvement de notre foi. Peut-être que nous nous en occupons suffisamment, sans nous appuyer sur la foi. Alors nous n’avons pas réellement Christ devant nous ; car ce n’est qu’une connaissance sans effet sur notre conscience. Et tôt ou tard, le Seigneur ôte une telle connaissance. Ainsi, non seulement nous ne devenons pas plus riches, mais nous perdons même ce que nous croyons avoir. Car l’enseignement de la parabole des  “mines”  peut bien se résumer par la parole suivante:  “Or, travaillant à cette même œuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain.”(2 Co 6.1). Cette étude nous permet d’établir ainsi clairement trois points:  # Le Seigneur Jésus aura un royaume visible, mais “maintenant Son royaume n’est pas d’ici”(Jn 18.36), il est encore à venir; # Il reçoit ce royaume dans le ciel de la part de Dieu le Père; # Le Seigneur reviendra et alors aura lieu Son apparition en puissance et en gloire. Car Il viendra comme Celui qui a reçu le royaume, c’est-à-dire comme prince des rois de la terre(Ap 1.5).

Donc cette parabole a pour vocation de nous rappeler l’autorité de Jésus-Christ, comme Messie, Seigneur des Seigneurs, Roi des rois, et juge. Cette autorité se caractérise avant tout par un langage d’amour, manifeste par le don et la grâce. Et le don (ne serait-ce que celui de la vie) est associé à une responsabilité. Elle a pour objet de nous faire grandir dans une relation à Dieu, adulte et mature. Car c’est le plan de formation spirituelle en vue de notre participation au royaume éternel. Cette parabole, au-delà du contexte historique, nous dit encore que nous avons à gérer l’absence du Seigneur en faisant fructifier la grâce qu’il nous a accordée. Autant dire qu’il ne suffit pas d’attendre son retour. Notre responsabilité implique le partage de cette bonne nouvelle au monde, ici et maintenant, malgré les difficultés du moment. La gestion de son absence permet d’éprouver notre foi et notre confiance dans ses promesses. N’oublions surtout pas que le bon serviteur n’est pas dans la crainte de son retour, mais dans la joie. « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! »

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure édification.

  • Seconde venue, bonne attitude à avoir:

-se tenir prêt: Mt 24.44 C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.

-être un bon intendant: Lc 19.13 Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne.

-attendre avec patience: 1 Co 1.7 de sorte qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.

-ne pas juger: 1 Co 4.5 C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.

-vivre de manière irréprochable: 1 Th 5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ!

-marcher dans l’obéissance parfaite: 1 Tim 6.14 et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus Christ,

-attendre avec joie: Tt 2.13 en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ,

-demeurer constamment en Christ: 1 Jn 2.28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.

  • Christ rejeté par:

-les gadaréniens: Mt 8.34 Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu’ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.

-le peuple Nazareth: Mc 6.3 N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et il était pour eux une occasion de chute. Lc 4.28-29 Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses. 29 Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas.

-les chefs religieux et politiques: Lc 23.18 Ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.

-la nation juive: Jn 1.11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Jn 12.48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.

  • Récompense proportionnelle au bien accompli:

-les grands gagneurs d’âmes resplendiront: Dn 12.3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

-au retour de Christ: Mt 16.27 Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.

-même dans la vie présente: Lc 18.30 ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.

-dans la vigne du Seigneur: 1 Co 3.8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.

-la récolte sera proportionnelle à l’importance de la semence: 2 Co 9.6 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.

-établie par le Seigneur: Ap 22.12 Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre.

De tout ce qui précède, la parabole des mines nous enseigne que Christ est monté au ciel et reviendra plus tard pour établir définitivement son règne sur la terre. Durant cette période d’absence, chaque disciple doit employer activement les dons qui lui ont été confiés. À son retour, le Seigneur évaluera la fidélité de chacun par la qualité de son service. Deux catégories de serviteurs sont mentionnées. Les serviteurs fidèles recevront une généreuse récompense. Les serviteurs infidèles, ceux qui n’auront rien investi pour la cause de Dieu, partageront le sort tragique des méchants en étant exclus du royaume. L’histoire décrit une troisième catégorie de personnes : Les sujets révoltés. Le redoutable châtiment de Dieu s’abattra sur eux au jour du jugement. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts. 

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur “Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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