Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 7.31 et suivants. En effet, les Enfants sur la place publique, ou encore Les Enfants qui jouent de la flûte, est une image employée par Jésus-Christ pour illustrer le thème de la sagesse. Cette comparaison met en opposition l’attitude conciliante de Jésus de Nazareth et l’austérité de Jean le Baptiste. Car le fait que Jésus soit l’ami des pécheurs montre qu’il veut être notre ami et attend que nous nous ouvrions à lui. L’amour de Dieu pour nous dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Son incarnation, le fait qu’il a quitté le ciel pour naître comme un enfant humain sans défense afin de grandir au milieu de nous et de faire l’expérience de la vie parmi nous, nous offre un aperçu de la profondeur de son amour, plus encore quand on ajoute sa mort sacrificielle sur la croix.

Pour devenir l’ami des pécheurs, Jésus a dû venir vivre dans un monde déchu, dépravé, car « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rm 3.23). Malgré notre péché, Jésus veut avoir une relation avec nous. L’expression « ami des pécheurs » est tirée de plusieurs passages parallèles des Évangiles : « qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des chants funèbres et vous n’avez pas pleuré.’ En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : ‘Il a un démon.’ Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : ‘C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.’ » (Luc 7.31-34)

Ainsi, Jésus dénonce l’immaturité de ceux qui se considéraient eux-mêmes comme justes et spirituels en se fondant sur leur application rigoureuse des rituels, de la loi, et sur leur apparence extérieure, plutôt que sur une juste compréhension du cœur de Dieu et une relation avec lui. Ces personnes appelaient Jésus l’ami des pécheurs et le critiquaient parce qu’il passait du temps avec les exclus, ceux que la société rejetait. La parabole de la brebis perdue montre à quel point les perdus et les vulnérables, qui se sont éloignés de là où ils étaient en sécurité, sont importants pour Dieu, au point qu’il les cherche jusqu’à les trouver et les ramener. Car « Tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’écouter. Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant: « Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. » Alors il leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a 100 brebis et qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ? »(Luc 15.1-4).

C’est pourquoi Jésus a dit clairement qu’il est « venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10). Il était prêt à s’associer même à ceux qui n’étaient pas assez bons pour les Pharisiens : tout ce qui comptait était qu’ils étaient prêts à l’écouter et que Dieu les aimait ! Matthieu 9.10-13 parle d’une autre occasion à laquelle Jésus a répondu aux responsables religieux juifs qui le critiquaient pour ses relations : « je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude] ». En Luc 4.18, Jésus cite Ésaïe 61.1-2 : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; pour publier une année de grâce de l’Éternel. » Et pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, aux prisonniers, aux aveugles et aux opprimés, il fallait bien qu’il soit en contact avec eux.

Jésus ne cautionnait pas le péché et ne participait pas au comportement destructeur des impies, mais, en étant l’ami des pécheurs, il leur montrait que « la bonté de Dieu [nous] pousse à changer d’attitude » (Rm 2.4). Jésus, qui a vécu une vie parfaite et sans péché, avait « sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés » (Luc 5.24). Pour cela, nos cœurs et nos vies peuvent être transformés. Jésus, notre ami, passait du temps avec les pécheurs, non pour participer à leur péché, mais pour leur annoncer la bonne nouvelle du pardon. Beaucoup de pécheurs ont été transformés par ses paroles de vie, Zachée étant un bon exemple (Luc 19.1-10).

Les ennemis de Jésus l’appelaient l’ami des pécheurs, comme une insulte, mais pour sa gloire et notre félicité éternelle, car « Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, Mais il est tel ami plus attaché qu’un frère. » (Pr 18.24).

Car si Jésus adresse à Jean des paroles qui devaient atteindre sa conscience et fortifier sa foi, il se tourne vers les foules et lui rend témoignage, l’appelant «le plus grand des prophètes», et il montre la culpabilité de cette génération que les exhortations de Jean ne touchaient pas plus que la grâce de Jésus. Alors il demande aux foules ce qu’elles avaient été voir au désert où se tenait Jean le Baptiseur. Ce n’était pas un grand de ce monde; ceux-là habitent les palais des rois. C’était: «Un prophète», leur dit-il: «Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. C’est ici celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ton chemin devant toi (Ml 3:1); car je vous dis: Parmi ceux qui sont nés de femme, il n’y a aucun prophète plus grand que Jean le Baptiseur; mais le moindre dans le royaume de Dieu est plus grand que lui». Jean était le plus grand des prophètes parce que seul il eut le privilège de voir ce Messie annoncé et attendu par beaucoup. Cependant il faisait encore partie de l’ordre légal de choses qui avait précédé, tandis que Jésus rejeté introduisait un nouvel état de choses, appelé «royaume de Dieu», caractérisé par de telles bénédictions, célestes et éternelles, que le plus petit dans ce royaume serait plus grand que le plus grand prophète du siècle de la loi. Tous les croyants possèdent cette part privilégiée, du moment qu’ils se trouvent sous l’économie de la grâce.

Alors, le peuple, qui entendait ce que Jésus disait de Jean, ainsi que les publicains et les pécheurs, donnaient gloire à Dieu, car ils avaient reçu le baptême de Jean. Mais les docteurs de la loi et les pharisiens qui n’avaient pas été baptisés, «rejetaient contre eux-mêmes le conseil de Dieu», qui s’accomplissait par l’envoi de Jean et de Jésus. Ceux qui se prétendaient sages et intelligents rejetaient les bénédictions décrétées par Dieu pour le peuple, car elles se tourneraient contre eux en jugement, alors que ceux qui avaient écouté Jean le Baptiseur «justifiaient Dieu» qui accomplissait ses promesses.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La génération encline à la critique est réprimandée :

·         Génération perverse

Dt 32.5 S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse. Pr 30.12 Il est une race qui se croit pure, Et qui n’est pas lavée de sa souillure. Mt 3.7 Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Lc 9.41 Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je? Amène ici ton fils. Ac 2.40 Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse.

·         Endurcissement, exemples

2 Rois 17.14 Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs pères, qui n’avaient pas cru en l’Éternel, leur Dieu. Neh 9.29 Tu les conjuras de revenir à ta loi; et ils persévérèrent dans l’orgueil, ils n’écoutèrent point tes commandements, ils péchèrent contre tes ordonnances, qui font vivre celui qui les met en pratique, ils eurent une épaule rebelle, ils raidirent leur cou, et ils n’obéirent point. Jr 6.15 Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Éternel. Dn 9.13 Comme cela est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité est venue sur nous; et nous n’avons pas imploré l’Éternel, notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos iniquités, nous n’avons pas été attentifs à ta vérité. Ap 9.21 et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols.

·         Places

Mt 20.3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire. Mc 7.4 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures? Lc 7.32 Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré. Ac 16.19 Les maîtres de la servante, voyant disparaître l’espoir de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique devant les magistrats. Ac 17.17 Il s’entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et sur la place publique chaque jour avec ceux qu’il rencontrait.

·         Calomnie, exemples

2 S 10.3 les chefs des fils d’Ammon dirent à Hanun, leur maître: Penses-tu que ce soit pour honorer ton père que David t’envoie des consolateurs? N’est-ce pas pour reconnaître et explorer la ville, et pour la détruire, qu’il envoie ses serviteurs auprès de toi? Jb 1.11 Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. Ps 50.20 Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère. Lc 7.33 Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites: Il a un démon.

De tout ce qui précède, nous notons que Jésus compare la génération incrédule qui ne le reçoit pas plus qu’elle n’a reçu Jean, à des petits enfants sur la place du marché, qui reprochent à leurs compagnons de n’avoir pas dansé lorsqu’ils jouaient de la flûte, ni pleuré lorsqu’ils chantaient des complaintes. Comme ces enfants qui ne répondaient pas aux désirs de leurs camarades, les Juifs restèrent indifférents aux appels de Jean qui les invitait à fuir le jugement par la repentance et le baptême. L’austérité de ce prophète et son genre de prédication fait comparer son ministère aux complaintes restées sans effet. Celui de Jésus qui vint ensuite, déployant une grâce sans pareille, au milieu du peuple, ne le touche pas davantage. C’est le son de la flûte auquel fort peu ont répondu, sinon pour accuser Jésus d’être «un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des pécheurs». Cependant la sagesse avait des enfants, ceux qui avaient écouté la voix de Dieu et ne se confiaient pas en leurs propres pensées. C’est le grand enseignement des Proverbes, surtout dans les neuf premiers chapitres. Christ personnifie la sagesse; c’est lui qui fait entendre sa voix dans ce livre comme dans l’évangile (Proverbes 9:1-6 et Matthieu 22:1-14). En l’écoutant «on trouve la vie» (Pr 8:35).

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole du figuier.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *