Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 7.41 et suivants. En effet, Jésus utilise la parabole pour expliquer que la femme qui l’a oint chez le pharisien l’aime plus que son hôte, parce qu’elle a été pardonnée de plus grands péchés et qu’elle finalise toute une démarche de repentance. Elle a accepté de se reconnaître pécheresse, pleure aux pieds de Jésus, et verse de l’onguent sur celui qui contribue à absoudre son mauvais passé. La croyance qu’elle pouvait être pardonnée malgré ses nombreux péchés, l’a motivée à trouver Jésus et à faire ce geste de double reconnaissance, Jésus comme Fils de Dieu et salut pour les hommes de bonne volonté.
Ce texte représente un petit chef-d’œuvre d’art narratif, au service d’un sujet très cher à l’évangéliste Luc: Jésus accueille et pardonne les pécheurs. L’épisode rapporté avant ce passage a pour protagoniste une femme, une pécheresse s’est présentée au banquet de Simon. L’inconnue connaissait sûrement Jésus, elle avait écouté ces paroles qui invitaient au changement, elle avait cru en une nouvelle existence et maintenant elle s’était présentée à son rédempteur pour exprimer sa repentance et sa gratitude. Elle s’agenouille et se penche aux pieds de Jésus, tandis que de grandes larmes coulent de ses yeux et vont mouiller les pieds du Seigneur. C’est un acte de repentance et de douleur intime et profonde.
La femme, toujours incapable de réprimer plus longtemps son amour, prend les pieds du Seigneur entre ses mains et les sèche lentement avec ses cheveux. Puis, de ce vase en albâtre qu’elle avait apporté, elle répandit sur ses pieds de l’huile parfumée qui venait de sécher à cause des larmes de son repentir et continua de les embrasser. Aux yeux du pharisien et de ses invités, cette attitude est non seulement déconcertante, mais même ambiguë: tout le monde s’inquiète du contact de Jésus avec une femme pécheresse, qui discrédite leur catégorie de « purs »: « S’il était prophète il saurait qui est cette femme qui le touche: c’est un pécheur ».
Mais ce qui est encore plus grave à leurs yeux, c’est que Jésus se tait et laisse les choses aller, compromettant ainsi sa réputation d’homme de Dieu, prophète reconnu par le peuple. La pensée de Simon en est une de réprobation, qui ne passe certainement pas inaperçue de Jésus: « Simon, j’ai quelque chose à te dire ». Et à ce stade, Jésus raconte la courte parabole des deux débiteurs qui ont été pardonnés. Le débiteur qui aime peu est allègrement Simon, vers qui Jésus se tourne à nouveau : « Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. »
Dans cette parabole, le créancier représente Jésus-Christ. La situation des deux débiteurs indique également que, devant Dieu, nous sommes tous endettés comme tous les pécheurs. Or une pièce d’argent du gouvernement romain équivalait à la paie quotidienne d’un ouvrier générique. Cinq cents deniers représentaient donc la paie d’un an et demi. L’autre, débiteur de cinquante deniers, devait rembourser l’équivalent d’environ deux mois de salaire, à l’exclusion des samedis.
Par conséquent, le premier avait une dette dix fois supérieure à celle du dernier, mais ils ne pouvaient pas payer. Toutefois, le créancier ne fait aucune différence en ce qui concerne le montant de la dette, ni en ce qui concerne l’impossibilité de payer l’un et l’autre: il remet à ses débiteurs la totalité de la somme pour laquelle ils étaient en défaut, sachant en tout cas qu’ils ne pourraient solder leur dette. Même pour nous qui, dans une moindre mesure, sommes tous pécheurs devant Dieu, notre péché sera toujours trop grand pour que nous puissions nous sauver nous-mêmes. Le psalmiste dit: » Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher, Et n’aura jamais lieu. »(Ps 49.8-9).
Or, le créancier de la parabole rapportée par Luc, plutôt que d’obliger les débiteurs à payer, les obligeant à contracter une dette peut-être encore plus grande avec une autre personne pour lui remédier, leur remet la dette: c’est un comportement généreux, extraordinaire, de la part de celui qui prête de l’argent et inattendu pour le débiteur. Car à cette époque, ceux qui étaient incapables de payer leurs dettes devenaient esclaves et tous les sept ans, l’année de remise, chaque créancier devait suspendre tous les droits relatifs au prêt: selon la coutume orientale, à qui il a été beaucoup plus pardonné, fera plus de bruit public et plus de démonstrations d’affection pour le créancier qu’un autre ne le fera.
La parabole présente donc deux parallèles: le créancier représente Dieu et la dette est un péché; les deux débiteurs décrivent différents niveaux de pécheur et d’amour: celui à qui on pardonne moins aime moins, qui est le pharisien Simon, et celui à qui il est beaucoup pardonné aime le plus; c’est l’inconnu pécheur. Par cette parabole, Jésus veut souligner le concept de la Miséricorde de Dieu, qui pardonne à la fois les petites et les grandes dettes: « lequel d’entre eux l’aimera donc davantage? Simon a répondu: » Celui, je pense auquel il a le plus remis. »
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Jésus et la pécheresse :
· Ministère de la Femme, compassion manifestée d’une manière particulière
-Hospitalité envers les prophètes 2 Rois 4.10 Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous.
-Bonté envers les pauvres Pr 31.20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent.
-Contribution au bien-être de Christ Mt 27.55-56 Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. 56 Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
-Onction de Christ Mc 14.3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.
-Lavement des pieds du Sauveur Lc 7.37-38 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, 38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
– Service de l’Église Rm 16.1-2 Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées, 2 afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle en a donné aide à plusieurs et à moi-même.
-Collaboration avec Paul Rm 16.3,6,12 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’oeuvre en Jésus Christ, 6 Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous. 12 Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur.
· Honorer Christ
Mt 11.8 Mais, qu’êtes-vous allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois. Lc 4.15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. Jn 12.13 prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël! Ap 5.13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
· Service spirituel accompli dans l’humilité
Mt 10.42 Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Jn 12.3 Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Ac 20.18-19 Lorsqu’ils furent arrivés vers lui, il leur dit: Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, 19 servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs.
· Impolitesse, exemples
-Nabal 1 S 25.3 Le nom de cet homme était Nabal, et sa femme s’appelait Abigaïl; c’était une femme de bon sens et belle de figure, mais l’homme était dur et méchant dans ses actions. Il descendait de Caleb.
-Roboam 1 Rois 12.13 Le roi répondit durement au peuple. Il laissa le conseil que lui avaient donné les vieillards,
-Le riche Pr 18.13 Celui qui répond avant d’avoir écouté Fait un acte de folie et s’attire la confusion.
-Simon Lc 7.44 Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
-Marthe Lc 10.40 Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider.
-La femme samaritaine Jn 4.9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains.
De tout ce qui précède, nous notons que pour Simon, c’est un aveu amer, fait à contrecœur et les dents serrées, car à ce moment-là, il réalise où Jésus veut arriver, lui faisant reconnaître son manque de gratitude : « Tu as bien jugé ». Jésus souligne que plus on est pardonné, plus on ressent de la gratitude, de l’amour et du dévouement, alors que Simon n’avait pas encore compris le pouvoir de la miséricorde de Dieu: le pardon de Dieu est plus grand que la norme humaine ne peut comprendre, et il en fait l’expérience, c’est semblable à celui à qui une grande dette a été pardonnée. Si nous avons reçu le pardon des péchés, nous devons aimer le Seigneur, lui être reconnaissant et lui être dévoué. Les pécheurs repentants et souffrants semblent plus capables de reconnaître le Seigneur, de le recevoir avec foi et amour: le repentir va au-delà du renversement moral, de l’angoisse, du remords, du regret et de la conscience d’avoir accompli un acte infâme. Le repentir, c’est prendre conscience d’avoir profané l’amour de Dieu, le repentir requiert la foi. Dans la repentance, il doit y avoir reconnaissance implicite de notre petitesse, mais également confiance en pardon, certitude dans la miséricorde de Dieu, désir profond de se réconcilier par son amour qui sait passer outre la mesure de toute dette tant qu’il lui est restitué, nous reconnaissons notre péché en nous blottissant à ses pieds et en l’arrosant de larmes de repentir sincère. L’argument que le Christ emploie a été tiré, non de la cause, mais de l’effet; car, tant qu’une faveur n’a pas été reçue, elle ne peut pas éveiller la gratitude, et la cause de l’amour réciproque ici déclarée est un pardon gratuit. En un mot, le Christ soutient, à partir des fruits ou des effets qui en découlent, que cette femme a été réconciliée avec Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole de la drachme perdue.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.