Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Rois 14.9 et suivants. En effet, Amatsia, fils de Joas, monte sur le trône de Juda en même temps que l’autre Joas occupe celui d’Israël. Nous constatons une fois de plus la bonne influence d’une mère appartenant au peuple de Dieu. De bonnes choses sont dites au sujet de ce nouveau roi, en particulier son souci d’obéir à la Parole (Dt 24.14-18). «Non toutefois comme David son père», est-il précisé, rappelant l’exemple du roi bien-aimé. Pour les croyants, le point de comparaison, c’est toujours Jésus, le parfait Modèle. Comme nous y invite la 1ère épître de Jean, il nous faut revenir à «ce qui était dès le commencement». Tels sont les premiers mots de cette épître! Et quels sont les derniers? «Enfants, tenez-vous loin des idoles!». Le 2ème Livre des Chroniques (2 Ch 25.14-16) le révélera: Amatsia, après sa victoire sur les Édomites, s’établit pour dieux leurs idoles. Quelle ingratitude envers l’Éternel qui lui avait donné la victoire sur ces derniers! Une défaite cuisante devant Joas roi d’Israël, est la conséquence de cette idolâtrie et de l’orgueil d’Amatsia que Joas lui-même discerne. Si nous nous attribuons le mérite d’une victoire, Dieu permettra que nous perdions la bataille suivante pour nous apprendre à ne compter que sur Lui.

Amatsia, disposé un moment à employer les troupes d’Israël qu’il prend à sa solde, pour combattre Édom, et averti par un prophète que «Dieu n’est pas avec Israël», renonce à son projet qui avait déjà reçu une demi-exécution, et renvoie ce contingent dans ses foyers. Il entreprend avec sa seule armée, en s’appuyant sur l’Éternel, la campagne contre Édom et remporte une victoire éclatante. Les troupes congédiées d’Israël tombent sur les villes de Juda, frappent trois mille hommes et emportent un grand butin, mais comme le prophète l’avait dit à Amatsia, il appartenait à l’Éternel de lui donner beaucoup plus que la solde payée aux hommes d’Éphraïm, et s’il devait encourir en quelque mesure la conséquence de son infidélité, en les enrôlant sans avoir consulté l’Éternel, il pouvait compter d’autre part sur la bénédiction qui suit l’obéissance. Cette calamité, assombrissant sa victoire sur Édom, ne pousse pas le roi vers l’Éternel. Même sa victoire devient pour lui une occasion de chute. Car il apporte en Juda, les dieux des Édomites et se prosterne devant eux, sans écouter les remontrances d’un nouveau prophète.

Blessé dans son orgueil de roi victorieux, outré par l’humiliation que lui ont infligée les troupes d’Éphraïm, Amatsia va provoquer Joas, fils de Joakhaz, roi d’Israël. Il se heurte à un orgueil encore plus hautain que le sien. Joakhaz lui répond par une parabole transparente: Joram de Juda, l’ajonc du Liban, mari d’Athalie, fille d’Achab, avait envoyé vers Joram d’Israël, le cèdre du Liban, lui demandant une femme de la maison d’Achab pour son fils Achazia. Jéhu, une bête des champs qui est au Liban, avait foulé Achazia, le roi de Juda. Or, maintenant son successeur, au lieu de s’humilier, se glorifiait de sa victoire sur Édom! On voit percer ici l’irritation de Joakhaz, voyant ses forces militaires méprisées, tandis que Juda seul suffisait pour conquérir Édom. Amatsia n’écoute pas cet avertissement, et «cela venait de la part de Dieu», nous disent les Chroniques (2 Ch 25.20), «afin de livrer Juda dans les mains de ses ennemis, parce qu’il avait recherché les dieux d’Édom». Juda est battu.

Amatsia fait prisonnier, Jérusalem démantelée, tous les trésors du roi et du temple enlevés comme butin, avec des otages. Amatsia rencontre son Dieu qu’il avait fait profession de servir et d’honorer, comme un feu consumant, du moment qu’il l’abandonne pour servir d’autres dieux. Cette même infidélité est cause de la mort tragique d’Amatsia. Notre chapitre raconte qu’on fit une conspiration contre lui à Jérusalem, qu’il s’enfuit à Lakis, qu’on envoya après lui pour le mettre à mort, et qu’on le transporta sur des chevaux pour l’enterrer auprès de ses pères dans la ville de David; mais les Chroniques nous donnent la raison solennelle de ce drame: «Depuis le temps où Amatsia se fut détourné de l’Éternel», cette conspiration eut lieu contre lui.

Dans l’intervalle, Joas d’Israël, fils de Joakhaz, était mort, en sorte qu’Amatsia vécut encore quinze ans après son vainqueur. Son fils Azaria lui succéda. Il recouvra Elath pour Juda et la bâtit. Cette ville qui avait été autrefois, avec tout le territoire d’Édom auquel elle appartenait, sous la domination de David (2 S 8:14), avait fait partie du domaine de Salomon, important débouché pour sa puissance maritime, car elle se trouvait non loin d’Etsion-Guéber, sur le bord de la mer Rouge (1 Rois 9:26; 2 Ch 8:17). Après Azaria, elle ne resta pas longtemps entre les mains de Juda. Soixante-huit ans plus tard, Retsin, roi de Syrie, la recouvra.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Amatsia battu par Joas, roi d’Israël:

  • Ambassadeurs, messagers

Nb 20.14 De Kadès, Moïse envoya des messagers au roi d’Édom, pour lui dire: Ainsi parle ton frère Israël: Tu sais toutes les souffrances que nous avons éprouvées. 2 S 5.11 Hiram, roi de Tyr, envoya des messagers à David, et du bois de cèdre, et des charpentiers et des tailleurs de pierres, qui bâtirent une maison pour David. 2 Rois 14.8 Alors Amatsia envoya des messagers à Joas, fils de Joachaz, fils de Jéhu, roi d’Israël, pour lui dire: Viens, voyons-nous en face! Ez 17.15 Mais il s’est révolté contre lui, en envoyant ses messagers en Égypte, pour qu’elle lui donnât des chevaux et un grand nombre d’hommes. Celui qui a fait de telles choses réussira-t-il, échappera-t-il? Il a rompu l’alliance, et il échapperait!

  • Sarcasme

Jg 10.14 Allez, invoquez les dieux que vous avez choisis; qu’ils vous délivrent au temps de votre détresse! 1 Rois 18.27 A midi, Élie se moqua d’eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu’il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu’il dort, et il se réveillera. Jn 19.3 ls disaient: Salut, roi des Juifs! Et ils lui donnaient des soufflets.

  • Orgueil, exemples

-Pharaon Ex 5.2  Pharaon répondit: Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël? Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai point aller Israël.

-Naaman 2 Rois 5.11 Naaman fut irrité, et il s’en alla, en disant: Voici, je me disais: Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux.

-Ozias 2 Ch 26.16 Mais lorsqu’il fut puissant, son coeur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre l’Éternel, son Dieu: il entra dans le temple de l’Éternel pour brûler des parfums sur l’autel des parfums.

-Ezéchias 2 Ch 32.25 Mais Ézéchias ne répondit point au bienfait qu’il avait reçu, car son coeur s’éleva; et la colère de l’Éternel fut sur lui, sur Juda et sur Jérusalem.

-Haman Est 3.5 Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur;

-Nebukadnetsar Dn 4.27 C’est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire! mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger.

-Belschatsar Dn 5.23 Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.

  • Ustensils saints, objets du temple

Nb 3.31 On remit à leurs soins l’arche, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire, avec lesquels on fait le service, le voile et tout ce qui en dépend. 1 Rois 7.45 les cendriers, les pelles et les coupes. Tous ces ustensiles que le roi Salomon fit faire à Hiram pour la maison de l’Éternel étaient d’airain poli. Esd 1.7 Le roi Cyrus rendit les ustensiles de la maison de l’Éternel, que Nebucadnetsar avait emportés de Jérusalem et placés dans la maison de son dieu. Jr 28.3 Encore deux années, et je fais revenir dans ce lieu tous les ustensiles de la maison de l’Éternel, que Nebucadnetsar, roi de Babylone, a enlevés de ce lieu, et qu’il a emportés à Babylone. Dn 1.2 Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.

De tout ce qui précède, nous notons que ce roi répondit par une parabole. L’épine au Liban est Amatsia ; le cèdre est Joas, roi d’Israël. La bête sauvage qui était au Liban surmontant l’épine (Amatsia) est l’armée de Joas. Et le roi d’Israël lui donna un avertissement solennel de renoncer. Mais l’orgueilleux Amatsia n’a prêté aucune attention aux paroles de Joas. Dieu était derrière tout cela. « Il est venu de Dieu pour les livrer entre les mains de leurs ennemis, parce qu’ils cherchaient les dieux d’Édom » ( 2 Ch 25:20). Une défaite complète d’Amatsia a suivi et Jérusalem a été prise. Et Joas « prit tout l’or et l’argent, et tous les ustensiles qui se trouvaient dans la maison de Dieu avec Obed-Edom, et les trésors de la maison du roi, les otages aussi et retourna à Samarie. Après cette défaite humiliante, il y eut une révolution à Jérusalem et le malheureux roi s’enfuit à Lakis, où il fut tué. Son corps a été ramené à Jérusalem pour être enterré. Le bref récit du règne de Jéroboam II conclut ce chapitre. Le prophète Jonas, le fils d’Amittai est ici mentionné. Ce même Jonas fit plus tard l’expérience que rapporte le livre de Jonas et à laquelle notre Seigneur se réfère comme un fait historique. Nous devons toujours nous appuyer sur l’Éternel. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole de la vigne et les aigles ou le déshonneur du nom de l’Éternel par Sédécias.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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