Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ez 17.11 et suivants. En effet la parabole des deux grands aigles et de la vigne, expliquée dans les versets 11 à 21, retrace sous une forme imagée les événements qui se déroulaient alors: Le roi de Babylone, premier grand aigle, déporte Jojakin, faible rejeton du cèdre royal, et prend en tutelle la vigne de Juda. Il met à sa tête Sédécias en lui faisant prêter serment au nom de l’Éternel. Mais le roi de Juda n’hésite pas à trahir ce serment. Aussi le roi de Babylone, instrument dans la main de l’Éternel, châtie le prince félon et l’emmène en captivité. Car le crime de Sédécias avait ceci de particulièrement grave qu’il déshonorait le nom de l’Éternel devant les nations. Il montrait en quelle petite estime ce nom était tenu par ceux sur lesquels il avait été placé (Ex 23.20-25). Rachetés du Seigneur Jésus, nous sommes responsables devant le monde d’honorer «le beau nom qui a été invoqué sur nous» (Jac 2.1-7).

L’énigme du chp 17 s’achève d’une manière divine. L’Éternel y parle du rejeton que Lui-même – et non plus le grand aigle cette fois – prendra du même cèdre royal de David et qu’Il établira sur une montagne haute et éminente comme un arbre puissant et plein de fruits. Nous comprenons qu’il s’agit du Seigneur Jésus et de son règne futur (Esa 11.1-5 et Ps 2.6-9). Nous avons ici une autre illustration, vivante et si typique, de notre prophète présentant l’état de choses existant parmi le peuple de Dieu, la ruine imminente à cause de l’impiété du roi (dans le serment au nom de l’Éternel avec le chef des Gentils), et finalement le royaume du Messie, – ce royaume étant si abaissé lors de sa première présentation, et le moment venu, si exalté par Dieu au-dessus de tous les royaumes de la terre.

Le grand aigle n’est autre que le roi de Babylone que Dieu dans sa sagesse souveraine a établi comme tête du système impérial Gentil, après la démonstration de la ruine morale d’Israël et de sa rébellion contre l’Éternel. Jojakim est le roi de Juda décrit ici comme la plus haute pousse de la cime, laquelle Nebucadnetsar transporta avec lui à Babylone; celle-ci était alors la plus fameuse des villes de l’antiquité, non seulement par sa grandeur, mais aussi par son commerce (Ésa 13.19; 63.14). De plus le conquérant établit un autre roi sur Jérusalem, qui n’était pas un seigneur étranger, mais était de la semence du pays, issu de la maison de David, Matthania, oncle (frère) du roi exilé, sous le nouveau nom donné par son maître Gentil.

Sédécias aurait pu prospérer là, en vassal loyal du roi des rois de Babylone. Mais la seule condition sous laquelle Dieu aurait assuré la paix et une certaine mesure de prospérité aux Juifs, était de rester soumis à l’empire Gentil, reconnaissant que cet asservissement était une discipline de Dieu à l’égard de Son peuple à cause de sa désobéissance incurable et à cause de ses rois. Cette vigne aurait pu produire non seulement des branches et des racines, mais aussi du fruit. Hélas! il n’en advint pas ainsi, malgré de nombreux avertissements et supplications prophétiques.

Le second aigle, ici, est le roi d’Égypte qui visait à l’empire du monde, et se battait avec Nebucadnetsar pour l’avoir. Mais c’est Dieu qui commande: Il l’avait donné au roi de Babylone. Ce n’était encore que Sa providence. Le royaume entre les mains du premier Adam était venu à rien. Israël, Juda, la maison de David, avaient complètement manqué, et n’avaient vécu que pour rajouter du déshonneur sur le nom de l’Éternel qui les avait choisis. Le jour n’était pas encore venu pour le second homme, le dernier Adam, vrai fils de David et fils de l’homme. C’est pourquoi Dieu avait laissé provisoirement la suprématie universelle entre les mains des hommes les plus vils, comme une leçon pour ceux qui avaient préféré leurs propres voies au Dieu vivant; et le lieu d’origine de l’exaltation contre le vrai Dieu, le lieu d’où étaient sortis les faux dieux, était devenu le fouet contre Israël et la prison d’Israël, dans la personne de la maison de David et du peuple abandonné à son état misérable. Se tourner ainsi vers le Pharaon, c’était rejeter l’Éternel, non pas simplement Nebucadnetsar, et cela entraînait leur propre destruction sans que leur maître chaldéen eût grand effort à faire pour cela. Un souffle de «ce vent d’Orient» suffisait pour flétrir la vigne sans fruit, pour la dessécher entièrement dans les carrés où elle poussait.

«Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant: Dis à la maison rebelle: Ne savez-vous pas ce que signifient ces choses? Dis: Voici, le roi de Babylone est venu à Jérusalem, et il a pris son roi et ses princes, et les a emmenés avec lui à Babylone. Et il en a pris un de la semence du royaume, et a fait alliance avec lui, et lui a fait prêter un serment d’exécration, et il a pris les puissants du pays, afin que le royaume fût bas et qu’il ne s’élevât point, afin qu’il gardât son alliance pour subsister. Mais il s’est rebellé contre lui, envoyant ses messagers en Égypte, pour qu’on lui donnât des chevaux et un peuple nombreux. Prospérera-t-il, échappera-t-il, celui qui fait de telles choses? Rompra-t-il l’alliance, et échappera-t-il? Je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, si, dans le lieu même du roi qui l’a fait roi, dont il a méprisé le serment et dont il a rompu l’alliance, près de lui, il ne meurt au milieu de Babylone!

L’affaire est mise ici en lumière, l’énigme est résolue et la parabole est suivie de son interprétation par l’Esprit. L’Éternel accuse le fils de David régnant alors, de perfidie contre Lui-même et contre Nebucadnetsar. Il avait violé son alliance avec les Chaldéens, alors que cette alliance avait été scellée du nom de l’Éternel. Les choses en étaient-elles vraiment arrivées à ce point que le roi païen Nebucadnetsar avait plus de respect pour le serment de l’Éternel que le fils de David, le roi de Juda? Au vu de cette conduite de Sédécias, il devenait absolument impossible pour Dieu, à tout point de vue, de continuer à protéger le roi et le peuple coupables, d’autant plus qu’ils portaient Son nom. «Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre; c’est pourquoi je visiterai sur vous toutes vos iniquités» (Amos 3:2).

Car le jugement doit commencer par la maison de Dieu (1 Pier. 4:7); ils disaient voir, c’est pourquoi leur péché demeurait (Jean 9:41). Il faut que Dieu soit sanctifié dans tous ceux qui s’approchent de Lui; et si du péché est toujours du péché, il est d’autant moins excusable là où Sa parole est connue, et Son nom proclamé devant les hommes.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Explication de la parabole :

·         Accomplissement des prophéties relatives à la Captivité

2 Rois 15.29 Du temps de Pékach, roi d’Israël, Tiglath Piléser, roi d’Assyrie, vint et prit Ijjon, Abel Beth Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie. 2 Rois 18.11 Le roi d’Assyrie emmena Israël captif en Assyrie, et il les établit à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes, 2 Rois 24.14 Il emmena en captivité tout Jérusalem, tous les chefs et tous les hommes vaillants, au nombre de dix mille exilés, avec tous les charpentiers et les serruriers: il ne resta que le peuple pauvre du pays. 2 Ch 28.5 L’Éternel, son Dieu, le livra entre les mains du roi de Syrie; et les Syriens le battirent et lui firent un grand nombre de prisonniers, qu’ils emmenèrent à Damas. Il fut aussi livré entre les mains du roi d’Israël, qui lui fit éprouver une grande défaite.

·         Rébellion contre Dieu, condamnée

Dt 9.24 Vous avez été rebelles contre l’Éternel depuis que je vous connais. Ps 68.7 Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; Les rebelles seuls habitent des lieux arides. Jr 5.5 J’irai vers les grands, et je leur parlerai; Car eux, ils connaissent la voie de l’Éternel, La loi de leur Dieu; Mais ils ont tous aussi brisé le joug, Rompu les liens. Ez 2.3 Il me dit: Fils de l’homme, je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu’au jour même où nous sommes. Ez 12.2 Fils de l’homme, tu habites au milieu d’une famille de rebelles, qui ont des yeux pour voir et qui ne voient point, des oreilles pour entendre et qui n’entendent point; car c’est une famille de rebelles.

·         Serments de loyauté

2 Rois 11.4 La septième année, Jehojada envoya chercher les chefs de centaines des Kéréthiens et des coureurs, et il les fit venir auprès de lui dans la maison de l’Éternel. Il traita alliance avec eux et les fit jurer dans la maison de l’Éternel, et il leur montra le fils du roi. Ec 8.2 Je te dis: Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. Ez 17.3 Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Un grand aigle, aux longues ailes, aux ailes déployées, couvert de plumes de toutes couleurs, vint sur le Liban, et enleva la cime d’un cèdre.

·         Châtiment du péché, inévitable

Pr 11.21 Certes, le méchant ne restera pas impuni, Mais la postérité des justes sera sauvée. Jr 11.11 C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel: Voici, je vais faire venir sur eux des malheurs Dont ils ne pourront se délivrer. Ils crieront vers moi, Et je ne les écouterai pas. 1 Th 5.3 Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Hb 2.3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu,

De tout ce qui précède, nous notons que Sédécias devait être pris au filet de la rétribution divine, et mourir déçu de l’aide du Pharaon et de sa grande armée en lesquels il s’était confié au jour de sa si grande détresse. Car il était à Babylone, prisonnier de celui dont il avait rompu l’alliance! Il recevait sur sa tête l’amère récompense du serment fait au nom de l’Éternel, qui plaidait contre lui pour sa transgression, tuait ses fugitifs, et dispersait de tous côtés ceux qui étaient de reste, prouvant ainsi la réalité de l’outrage fait à Son nom. Tout cela n’est pas le mystère du royaume tel que nous le connaissons aujourd’hui, ni le jour de la réjection et de la grâce, pour Lui et pour les Siens, mais il s’agit du jour de la puissance, judiciaire sans doute, mais bienfaisante sur la terre. Ce n’est pas non plus l’appel hors du monde des âmes pour être amenées à un Christ glorifié dans le ciel, mais c’est la bénédiction du pays et de toute la terre sous le règne de Celui qui établit pour toujours le sanctuaire de l’Éternel au milieu d’Israël. Sans nier que Zorobabel puisse être une image fugitive du Grand Roi et du puissant règne de paix et de bénédiction préfiguré ici, pourtant considéré comme un pâle accomplissement d’une promesse si glorieuse. En effet ils font disparaître les espérances d’Israël dans les voies de grâce de Dieu, et ils abaissent l’Église jusqu’à lui faire usurper les promesses de bénédiction et de gloire terrestres du peuple juif, au lieu de la maintenir dans la communion des souffrances de Christ pour le temps actuel, et dans l’attente de la joie et de la gloire célestes dans Son amour à Sa venue. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole des deux débiteurs.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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