Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui un thème tiré de Lc 14.28 et suivants. En effet, toutes les relations parfaitement légitimes, l’amour de sa propre vie, ne doivent plus être prioritaires. S’attacher à la personne de Jésus suppose de le suivre jusqu’à Jérusalem pour partager sa destinée, le suivre jusqu’à la croix. Alors, les deux paraboles de la tour et de la guerre parlent d’un temps de réflexion comme métaphore de la réflexion et du discernement nécessaires avant de se déclarer disciple de Jésus. Il est question de fortification, de construire une tour et de forces armées. Devenir disciple, c’est un peu s’enrôler dans une armée en temps de guerre. Dès lors, la sagesse reste requise : le disciple doit peser les conditions et discerner s’il lui est possible de les remplir. Et l’exigence de Jésus est ici radicale. Si on porte la croix, on ne peut se charger d’autres bagages. Mais le gain est incomparable: c’est Christ Lui-même (Ph 3.7-11). «Et de grandes foules allaient avec lui. Et se tournant, il leur dit: Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple. »

Il va sans dire que cet enseignement du Seigneur ne touche en rien la question des devoirs des enfants vis-à-vis de leurs parents. Un enfant qui, par exemple, aurait à ne pas tenir compte de l’opposition de ses parents pour suivre le Seigneur, qui dans ce sens, les haïrait, selon l’expression de Jésus, sera le premier à les honorer, en leur prouvant son amour par sa bonté, sa prévoyance, sa complaisance, sa soumission, son dévouement dans l’accomplissement de ses devoirs, toutes choses que l’on ne rencontre pas toujours aujourd’hui dans les familles où les principes de ce siècle ont pénétré. C’est même à cela que, selon la Parole, nous reconnaissons que nous sommes aux derniers jours de la chrétienté où les enfants revêtent les caractères suivants, selon les paroles de Paul: «Désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle» (2 Tim 3.1-5). Combien on aimerait voir les enfants, surtout dans les familles chrétiennes, réagir contre l’esprit du jour actuel, en montrant l’obéissance, la crainte, la soumission, le respect dû à leurs parents et à chacun, au lieu de l’indépendance, la désobéissance, la volonté propre, l’insouciance à l’égard des difficultés éprouvées par leurs pères et mères, l’ingratitude, le manque de respect et, par-dessus tout, l’indifférence pour les choses de Dieu que l’on ne rencontre que trop souvent jusque dans ces familles.

Que les enfants des chrétiens se souviennent aussi de ceci: leur conduite fait partie du témoignage que doivent rendre leurs parents, parce que ceux-ci sont responsables, vis-à-vis du Seigneur, de les élever dans sa crainte et sous ses avertissements. C’est pourquoi, de la part des enfants, le Seigneur n’exige que l’obéissance. Elle a la promesse d’une bénédiction spéciale, pour le présent et l’éternité. Mais revenons à notre chapitre. Car une fois sauvé, c’est au Sauveur, devenu son Seigneur parce qu’il a acquis tout droit sur lui, que le croyant doit l’obéissance en premier lieu. Le Seigneur a voulu avoir, non seulement des âmes sauvées dans le ciel, mais des disciples sur la terre, qui marchent sur ses traces et lui rendent témoignage en reproduisant sa vie devant le monde. Pour cela, il faut porter sa croix, c’est-à-dire réaliser la mort à l’égard de tout ce qui est incompatible avec la vie de Christ. C’est pourquoi il ne faut pas le suivre à la légère.

Jésus continue son enseignement en disant que personne ne se met à bâtir une tour sans calculer tout d’abord s’il a de quoi l’achever; sans cela, s’il commence et qu’il doive l’abandonner, ceux qui le voient se moqueront de lui. De même, un roi n’entre pas en guerre sans examiner s’il peut, avec dix mille hommes, résister à celui qui vient contre lui avec vingt mille. S’il ne peut pas, il s’informe des conditions de paix. Ces exemples ne veulent pas dire que, pour suivre Christ, il faille considérer ses propres forces et calculer, d’après elles, si l’on pourra résister à toute l’opposition que l’on rencontrera pour être fidèle au Seigneur. Il va de soi qu’à faire ce calcul, personne ne se mettrait en route, car l’ennemi sait présenter les difficultés d’une manière écrasante, qu’il s’agisse de la conversion ou de la marche chrétienne. Il faut, au contraire, se rendre compte que l’on n’a aucune force, aucune capacité pour affronter les difficultés qui se rencontreront sur le chemin, afin de faire intervenir le Seigneur dont la puissance s’accomplit dans l’infirmité, puissance toujours à la disposition de celui qui, sentant sa faiblesse, s’attend à lui, se place pour ainsi dire derrière lui, le sachant capable de faire face à tout, avec puissance, sagesse et amour.

Ainsi, le péché a tout corrompu dans le monde. Dans la vie de Christ que le croyant doit manifester purement et simplement en suivant son Maître, les caractères du sel se reproduiront par une séparation absolue de tout mal; ainsi la vie tout entière sera en témoignage. Si cela n’a pas lieu, si le chrétien ne reproduit pas la vie de Christ ici-bas, il perd son caractère de témoin; il ne sert à rien: «Le sel est bon; mais si le sel aussi a perdu sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on? Il n’est propre, ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors». Le chrétien infidèle, celui qui ne marche pas dans la sainteté, n’est d’aucune utilité au Seigneur; il n’est bon ni pour lui, ni pour le monde. Pensée bien solennelle pour quiconque professe le christianisme. C’est pourquoi Jésus ajoute: «Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende». Chaque croyant a des oreilles; mais quel usage en fait-il? Méprisé par les principaux des Juifs que Dieu invitait à participer au grand souper, le Seigneur chercherait d’abord les pauvres du troupeau; mais comme il y avait encore de la place dans sa maison, il enverrait dès lors chercher les gentils, et les introduirait par son appel puissant et efficace, lorsqu’ils ne le chercheraient pas; – c’était l’activité de sa grâce. – Les Juifs, comme Juifs, n’y auraient pas de part. Mais il en coûterait à ceux qui voudraient entrer : il faudrait tout abandonner dans ce monde et rompre tout lien avec lui.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Calculer la dépense :

·         Prévoyance

Pr 6.8 Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Pr 22.3 L’homme prudent voit le mal et se cache, Mais les simples avancent et sont punis. Pr 24.27 Soigne tes affaires au dehors, Mets ton champ en état, Puis tu bâtiras ta maison. Lc 12.33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. Lc 14.28 Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer,

·         Les causes à l’origine de la Rechute

-L’absence de conducteurs spirituels Ex 32.1, 8 Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit: Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. 8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit: Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte.

-Mauvaises fréquentations 1 Rois 11.4 A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d’autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le coeur de David, son père.

-Succès dans le monde 2 Ch 25.2, 14 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, mais avec un coeur qui n’était pas entièrement dévoué. 14 Lorsqu’Amatsia fut de retour après la défaite des Édomites, il fit venir les dieux des fils de Séir, et se les établit pour dieux; il se prosterna devant eux, et leur offrit des parfums.

-Superficialité Lc 8.13 Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation.

-Vanité de la vie Lc 11.24-26 Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; 25 et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. 26 Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première.

-Manque de vision spirituelle Jn 6.63-64, 66 C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. 64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. 66 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui.

-Amour du monde 2 Tim 4.10 car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique; Crescens est allé en Galatie, Tite en Dalmatie.

·         Caractéristiques du Conflit spirituel

-Une bataille intérieure Rm 7.23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

-Des armes spirituelles 2 Co 10.4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.

-Des ennemis invisibles Ep 6.12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

-De jeunes soldats engagés 1 Tim 1.18 Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat,

-Un combat de la foi 1 Tim 6.12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins.

-L’exigence de consécration totale 2 Tim 2.4 Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé;

·         Caractéristiques générales de la Prudence

-Réserve Pr 12.23 L’homme prudent cache sa science, Mais le coeur des insensés proclame la folie.

-Attention Pr 14.15 L’homme simple croit tout ce qu’on dit, Mais l’homme prudent est attentif à ses pas.

-Docilité Pr 15.5 L’insensé dédaigne l’instruction de son père, Mais celui qui a égard à la réprimande agit avec prudence. Pr 18.15 Un coeur intelligent acquiert la science, Et l’oreille des sages cherche la science.

-Prévision Pr 22.3 L’homme prudent voit le mal et se cache, Mais les simples avancent et sont punis.

-Vision spirituelle Os 14.10 Où donc est ton roi? Qu’il te délivre dans toutes tes villes! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais: Donne-moi un roi et des princes?

-Silence Am 5.13 Voilà pourquoi, en des temps comme ceux-ci, le sage se tait; Car ces temps sont mauvais.

De tout ce qui précède, nous notons que plus une chose serait près du cœur, plus elle serait dangereuse et plus il fallait la haïr; non que les affections soient mauvaises, mais Christ étant rejeté du monde, tout ce qui lie à la terre devait coûte que coûte être sacrifié pour lui. Car il fallait le suivre, savoir haïr sa propre vie et la perdre, plutôt que de se relâcher ou de tenir compte de quelque chose en marchant à la suite de Jésus; pour le suivre, il fallait sacrifier tout ce qui tenait à la vie naturelle, car il s’agissait du salut, du Sauveur et de la vie éternelle. Aussi charger sa croix et suivre Jésus était le seul moyen d’être son disciple; et sans la conviction qu’il en était ainsi, on ne devait pas commencer à bâtir. Il fallait voir si, ayant la conscience qu’extérieurement l’ennemi est beaucoup plus fort que nous, on oserait, comme parti pris et quoi qu’il en fût, aller à sa rencontre par la foi en Christ; et il fallait également rompre avec tout ce qui tenait à la chair comme telle. Au reste, chacun était appelé à rendre un témoignage particulier et en même temps à porter le caractère de Dieu lui-même, tel qu’il avait été rejeté en Christ, caractère dont la croix était la vraie mesure. Si les disciples ne réalisaient pas ces choses, ils ne valaient rien, puisque Dieu ne les laissait ici-bas qu’en vue de cela. Mais l’Église l’a-t-elle conservé, ce caractère? Question solennelle pour nous tous. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole du vrai cep. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *