Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Luc 15.8 et suivants. En effet, selon l’interprétation traditionnelle, la femme représente l’Église qui est en peine (la femme cherche avec diligence et met de l’ordre dans toute sa maison) de sauver l’âme du pécheur. Celui-ci est figuré par une pièce inerte dont la valeur ne sert plus à rien, puisque la pièce est perdue et cachée. C’est plus un état qu’une situation due à un mouvement d’égarement, comme dans la parabole de la brebis égarée. Une fois retrouvée, la valeur de la pièce est montrée aux amies. La pièce peut servir désormais à de futures grandes entreprises, comme dans la parabole des talents. La joie est publique et l’Église fait participer ses ami(e)s et, nous dit Jésus, les anges se réjouissent. La femme invite ses voisines et amies chez elle. Sans doute leur offrira-t-elle un repas. Comme cette drachme, pièce de monnaie à l’effigie du souverain qui l’a émise, l’homme est à l’image de Celui qui l’a créé. Mais perdu, à quoi pouvait-il servir? Il est devenu inutile (Rm 3.9-18).

Chaque parabole mentionne la joie du propriétaire légitime, une joie qui cherche à être partagée. Celle de Dieu rencontre un écho chez les anges. Si nous entendons ceux-ci chanter au moment de la création (Job 38.4-11) puis lors de la naissance du Sauveur (Luc 2.8-14), l’allégresse remplit aussi le ciel «pour un seul pécheur qui se repent». Car le prix d’une âme est si grand aux yeux du Dieu d’amour! Cette femme possède dix drachmes, il lui en manque une; elle désire posséder son trésor au complet; elle y tient; elle veut trouver celle qui est perdue. Pour cela, elle allume la lampe, balaie la maison, et cherche jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée. Cette pièce inerte, inconsciente de son état, est aussi une image de l’état de l’homme, mort dans ses fautes et dans ses péchés, tel que Paul le présente (Éphésiens 2:1).

L’homme resterait à jamais dans son état de perdition dont il est inconscient, si le Saint Esprit n’apportait pas la lumière divine pour le lui montrer et ne le cherchait pas dans les balayures de ce monde où il s’est égaré. Quand la femme trouve sa drachme, elle «assemble les amies et les voisines, disant: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue.» Il s’agit toujours de la joie de celui qui cherche, celle de Dieu et celle de ceux qui sont en communion de pensées avec lui quant au salut d’une âme. Jésus dit: «Ainsi, je vous dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent». Les anges ne comprennent pas la grâce dont Dieu use envers le pécheur. Ils désirent «regarder de près» dans le plan de la rédemption (1 Pierre 1:12). Ils ont vu l’homme tomber, s’éloigner de Dieu, le déshonorer, et maintenant ils sont témoins de la joie de Dieu lorsqu’un de ces êtres égarés se repent, tandis que pour eux-mêmes, s’ils tombent, il n’y a pas de salut. On peut remarquer qu’il n’est pas dit qu’il y a de la joie au ciel pour tous les pécheurs qui seront sauvés, ce qui est vrai, mais pour un seul qui se repent. Cela montre la grandeur de l’amour de Dieu, l’importance d’une âme à ses yeux.

Que le ciel sera beau, alors que tous les rachetés y seront glorifiés! Le Seigneur jouira «du travail de son âme, et sera satisfait» (Ésa 53.11). Dieu, est-il dit, «se réjouira avec joie à ton sujet: il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe» (So 3.17). Le berger cherche, ainsi que la femme, jusqu’à ce qu’il trouve, parce qu’il s’intéresse à l’objet qu’il poursuit; et quand la brebis est fatiguée de ses errements, elle n’a pas besoin de marcher pour s’en retourner; le berger la met sur ses épaules et la porte chez lui. Il se charge de tout, heureux de ravoir sa brebis. C’est là l’esprit du ciel, quel que soit le cœur de l’homme sur la terre: c’est l’œuvre de Christ, le bon Berger. Le travail de la femme est une image des soins que Dieu se donne dans son amour, de sorte que son œuvre représente davantage celle de l’Esprit; on apporte la lumière, la femme balaie la maison jusqu’à ce qu’elle retrouve sa pièce: c’est ainsi que Dieu en agit dans le monde, cherchant les pécheurs. L’odieuse et haïssable jalousie de la propre justice ne trouve pas de place dans l’esprit du ciel où Dieu demeure et où il reproduit, dans le bonheur qui l’entoure, le reflet de ses perfections.

Toutefois, bien que ni la brebis, ni la drachme ne fassent rien pour être retrouvées, il y a pourtant une œuvre réelle opérée dans le cœur de celui qui est ramené; mais cette œuvre, toute nécessaire qu’elle soit pour qu’un homme ait la paix ou même qu’il la cherche, n’est pas ce sur quoi cette paix est fondée. De même, aussi coupable, au moment où tournant le dos à son père, le fils prodige franchit le seuil de la maison paternelle, qu’à l’époque où il mange les gousses avec les pourceaux, l’homme trompé par le péché, est présenté ici dans le dernier état de dégradation où le péché le conduit. Car ayant dépensé tout ce qui lui est échu selon la nature, le dénuement dans lequel il se trouve (plus d’une âme ressent la famine qu’elle a attirée sur elle-même, le vide de tout ce qui l’entoure sans un désir après Dieu ou la sainteté, et souvent dans l’avilissement du péché) ne le pousse pas vers Dieu, mais le conduit à chercher une ressource dans ce que lui fournit le pays de Satan, où rien ne se donne; et il se trouve avec les pourceaux.

Mais la grâce agit, la pensée du bonheur qui se trouvait dans la maison de son père se réveille dans son cœur, ainsi que celle de la bonté qui rendait tout béni à l’entour d’elle. Car lorsque l’Esprit de Dieu agit, on trouve toujours deux choses: la conviction dans la conscience et l’attraction du cœur. C’est réellement la révélation de Dieu à l’âme, et Dieu est lumière et il est amour; comme lumière, la conviction est produite dans l’âme, mais comme amour, il y a l’attraction de la bonté et une vraie confession est produite. Ce n’est pas simplement que nous avons péché, mais que nous avons affaire avec Dieu, retenus tout en le désirant, par la crainte de ce qu’il est, et cependant nous sommes conduits à aller. Cela produit la conviction que l’on périt, et un sentiment faible peut-être mais réel, de la bonté de Dieu et du bonheur qui se trouve en sa présence, quoique l’on ne soit pas assuré d’être reçu: mais on ne reste pas où l’on périt. Il y a sentiment du péché et humiliation, sentiment qu’il y a de la bonté en Dieu, mais pas encore sentiment de ce qu’est la grâce de Dieu: celle-ci attire, on va vers Dieu, mais on serait content d’être reçu comme un domestique – preuve que, quoique le cœur ait été travaillé par la grâce, il n’a pas encore rencontré Dieu.

Mais le progrès de l’âme dans les choses spirituelles, bien que réel, ne donne jamais la paix. Il y a un certain repos du cœur qui découle du fait qu’on retourne vers Dieu, mais on ne sait quel accueil on trouvera après l’abandon de Dieu dont on est coupable. Plus l’enfant prodigue approche de la maison, plus son cœur doit battre à la pensée de sa rencontre avec son père. Mais le père prend les devants avant son arrivée, et agit envers son fils, non selon les mérites de celui-ci, mais selon son cœur de père à lui, seule mesure des voies de Dieu envers nous. Il est sur le cou de son fils encore dans ses haillons, avant que celui-ci ait pu dire: «Traite-moi comme l’un de tes mercenaires». Le fils, objet d’un pareil accueil, ne pouvait plus parler ainsi: c’était la demande d’un cœur, anticipant comment il serait reçu, et non pas d’une âme qui avait rencontré Dieu. Car les serviteurs sont invités à apporter la plus belle robe et à l’en revêtir.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La parabole de la drachme perdue et retrouvée :

·         Économie

Gn 41.35-36 Qu’ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont venir; qu’ils fassent, sous l’autorité de Pharaon, des amas de blé, des approvisionnements dans les villes, et qu’ils en aient la garde. 36 Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui arriveront dans le pays d’Égypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine. Pr 21.20 De précieux trésors et de l’huile sont dans la demeure du sage; Mais l’homme insensé les engloutit. Jn 6.12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.

·         Diligence, vertu du monde des affaires

Pr 10.4 Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, Mais la main des diligents enrichit. Pr 13.4 L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire; Mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée. Pr 22.29 Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs. 2 P 3.14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix.

·         Réjouissance innocente

Neh 8.12 Et tout le peuple s’en alla pour manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances. Car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait expliquées. Pr 17.22 Un coeur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os. Lc 6.25 Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes! Jc 4.9 Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.

·         Joie céleste

-L’incarnation de Christ Lc 2.13-14 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant:14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!

-Le retour du pécheur repentant Lc 15.7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

-L’élévation de l’Agneau Ap 5.9-10 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; 10 tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.

-La réunion des saints au ciel Ap 14.2-3 Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. 3 Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre.

-Le triomphe de la justice Ap 19.6 Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant: Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne.

De tout ce qui précède, nous notons qu’ainsi aimés et accueillis de Dieu dans nos misères, nous sommes revêtus de Christ pour être introduits dans la maison du Père; nous n’apportons pas cette meilleure robe; notre Dieu et Père nous la fournit; c’est une chose entièrement nouvelle: c’est Christ lui-même; et nous devenons justice de Dieu en Lui. C’est la plus belle robe du ciel! Tout est maintenant joie, sauf chez l’homme à propre justice, le vrai Juif. La joie est la joie du père, mais toute la maison y participe. Le fils aîné qui n’est pas dans la maison, quoique près, refuse d’y entrer: il ne veut pas de la grâce qui fait d’un pauvre prodigue le sujet de la joie de l’amour. Néanmoins la grâce agit; le père sort pour le prier d’entrer. C’est ainsi que sous l’Évangile, Dieu en a fait pour le Juif: mais la justice de l’homme qui n’est qu’égoïsme et péché, repousse la grâce. Or, Dieu ne veut pas abandonner cette dernière qui est propre à sa nature: Dieu veut être Dieu; et il est amour. Voilà ce qui vient remplacer les prétentions des Juifs qui ont rejeté le Seigneur et l’accomplissement des promesses en Lui. Ce qui donne la paix et qui caractérise notre position selon la grâce, ce ne sont pas les sentiments agissant dans nos cœurs et qui existent réellement, mais ceux de Dieu lui-même. Ainsi, la parabole de la femme qui cherche une drachme qu’elle a perdue présente encore l’amour de Dieu envers le pécheur perdu. Ici de nouveau, toute l’activité vient de celui qui cherche, car une pièce de monnaie peut encore moins revenir de son égarement qu’une brebis. Pour trouver l’homme dans cet état d’inconscience, Dieu doit faire tout ce qui est nécessaire par la puissance du Saint Esprit dont la femme représente précisément l’activité. Alors le Saint Esprit «allumant la lampe» s’est mis à l’œuvre diligemment et Il nous a trouvés dans nos ténèbres et dans notre poussière. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la parabole des enfants dans la place publique.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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