Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 30.1 et suivants. En effet, le cœur intelligent d’Ézéchias comprend qu’il faut maintenant rétablir la Pâque. Elle aura lieu au second mois, comme l’autorise Nombres 9:11 nb 9.9-14. Le cœur large d’Ézéchias embrasse tout Israël, où il envoie des messagers… de même que le Seigneur aujourd’hui fait publier partout l’invitation de Sa grâce. Trouve-t-il en vous et en moi des serviteurs qu’Il peut charger du précieux message? Que contient celui-ci? «Retournez à l’Éternel»: c’est la repentance. «Donnez la main à l’Éternel». C’est la foi. «Venez à Son sanctuaire»: Cherchez le lieu de Sa présence. «Servez l’Éternel» Sachez qu’Il fait grâce et qu’Il est miséricordieux (verset 9). Un tel message rencontre bien des moqueries: Incrédulité, indifférence, tel est l’accueil que le grand nombre réserve aux appels de la grâce. Néanmoins il valait la peine de les faire entendre puisque quelques uns s’humilient et viennent à Jérusalem où se rassemble une grande assemblée.
Elle y continue la purification commencée par les Lévites. Les autels qu’Achaz s’était faits «dans tous les coins de Jérusalem» (ch. 28 v. 24 2ch 28.16-27) vont rejoindre les impuretés du temple au fond du torrent du Cédron (ch. 29 v. 16 2ch 29.12-19). Car la piété rend toujours intelligent. L’âme qui va boire à la source et jouit de la communion avec le Seigneur, ne peut être embarrassée de savoir ce qui Lui convient et quelle est la conduite qui le glorifie. Tout cela paraît clairement dans le cas d’Ézéchias. Il semblait bien difficile, au milieu des circonstances d’alors, de connaître le chemin à suivre: Le royaume divisé; Éphraïm idolâtre et les deux tribus et demie au-delà du Jourdain descendues au même niveau; la transportation des dix tribus, fait accompli; quelque pauvre grappillage restant encore en Israël; Juda, purifié seulement d’hier de l’abominable idolâtrie d’Achaz.
Fallait-il s’accommoder de cet état de choses et accommoder sa conduite et celle du peuple à la misérable condition dans laquelle on se trouvait? Non; en vertu de la purification qui avait eu lieu, le peuple pouvait revenir aux choses qu’il avait connues et pratiquées au commencement. Quelle était la toute première de ces choses? La Pâque, prélude de la fête des pains sans levain. Commémorer le sacrifice rédempteur était le premier pas de ce retour aux choses anciennes. «Depuis les jours de Salomon, fils de David, roi d’Israël, rien de semblable n’avait eu lieu à Jérusalem» (v. 26). Nous avons ici la preuve que l’on peut jouir des plus complètes bénédictions en des jours de ruine et alors même que, depuis Salomon, quand il y avait encore une prospérité relative, ces bénédictions avaient manqué.
Ézéchias comprit cela, mais il comprit aussi qu’il appartenait au peuple tout entier de se trouver présent à la célébration de la Pâque, car ce peuple était un et c’était pour un seul peuple que la Pâque avait été offerte. L’unité du peuple de Dieu n’existait plus aux yeux des hommes et cette vérité était restée complètement ensevelie pendant près de 250 ans. L’unité du peuple de Dieu est une de ces vérités; elle fait même partie des conseils de Dieu, selon lesquels l’Assemblée forme un seul corps avec le Christ glorifié dans le ciel. On comprend donc l’importance que la Pâque avait aux yeux d’Ézéchias.
Il faudra une alliance nouvelle, basée sur la fidélité de Dieu seul pour que ces choses soient réalisées à toujours. Et ne soyez pas comme vos pères et comme vos frères, qui ont péché contre l’Éternel, le Dieu de leurs pères, et il les a livrés à la destruction, comme vous le voyez. Maintenant ne roidissez pas votre cou, comme vos pères; donnez la main à l’Éternel, et venez à son sanctuaire qu’il a sanctifié pour toujours, et servez l’Éternel, votre Dieu, afin que l’ardeur de sa colère se détourne de vous.
Ce qui restait d’Éphraïm n’était plus qu’un résidu méprisable laissé dans le pays par le roi d’Assyrie, mais il y avait encore quelques grappillages à récolter dans la vigne d’Israël, et il suffisait de ces quelques-uns, unis aux restes de Juda, pour représenter l’unité du peuple avec les privilèges qui s’y rattachaient. Hélas! combien leur état était peu satisfaisant. Aussi cette cérémonie se ressentit de ces manquements; elle ne fut célébrée que le second mois, selon Nomb. 9:11. Dieu avait pourvu d’avance dans sa Parole à un état aussi misérable, donnant ainsi à la sacrificature le temps de se sanctifier. Quant à la souillure du peuple qui célébrait la fête, Ézéchias intercéda et Dieu fut attentif à sa prière. N’est-ce pas profondément touchant? Un commencement de plaie avait été la conséquence de cette désobéissance, quelque peu semblable à celle des Corinthiens qui «mangeaient et buvaient un jugement contre eux-mêmes» (1 Cor. 11:29-30), mais «Ézéchias pria pour le peuple, disant: Que l’Éternel, qui est bon, pardonne à tous ceux qui ont appliqué leur cœur à rechercher Dieu, l’Éternel, le Dieu de leurs pères, bien que ce ne soit pas conformément à la purification du sanctuaire. Et l’Éternel écouta Ézéchias et guérit le peuple» (v. 18-20).
Malgré cette purification incomplète, l’appel si pressant d’Ézéchias avait été entendu. «Des hommes d’Aser, et de Zabulon, et de Manassé s’humilièrent et vinrent à Jérusalem» (v. 11), toutefois, d’une manière générale, «quand les courriers passaient de ville en ville, dans le pays d’Éphraïm et de Manassé, et jusqu’à Zabulon, on se riait et on se raillait d’eux» (v. 10).
Mais que pensait-on en Israël de ces rêveurs qui, dans leurs utopies, voulaient reconstituer l’unité du peuple? N’était-il pas plus raisonnable d’accepter les choses telles qu’elles étaient et de s’en contenter? Sans doute on n’allait pas jusqu’à vouloir présenter la ruine, la captivité, l’idolâtrie et le désordre, comme un développement de la religion des pères. Cette monstrueuse prétention était réservée à la chrétienté finissante qui appelle «bien» et «développement spirituel» tout le mal qu’elle a causé.
Le résultat béni de son obéissance et de sa fidélité ne se fit pas attendre: «Les fils d’Israël qui se trouvèrent à Jérusalem célébrèrent la fête des pains sans levain pendant sept jours, avec une grande joie». «Et toute la congrégation résolut de célébrer encore sept jours; et ils célébrèrent les sept jours avec joie» (v. 23). «Et il y eut une grande joie à Jérusalem» (v. 26).
Mais, combien aussi sa joie à Lui diffère de la nôtre! Elle se manifeste dans le salut d’êtres perdus, tandis que la nôtre découle de la possession d’un Objet parfait. Sa joie est celle du bon Berger qui a trouvé sa brebis perdue, la joie du Saint Esprit, la même joie que celle du Père se jetant au cou du fils prodigue.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Ézéchias convoque Israël et Juda pour la Pâque :
-2 R 10.16 et dit: Viens avec moi, et tu verras mon zèle pour l’Éternel. Il l’emmena ainsi dans son char.
-Ne 4.15 Lorsque nos ennemis apprirent que nous étions avertis, Dieu anéantit leur projet, et nous retournâmes tous à la muraille, chacun à son ouvrage.
-Ps 119.139 Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles.
-Es 62.1 Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, Pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, Jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume.
De tout ce qui précède, nous notons que quand Dieu nous présente la joie de cette œuvre d’amour, il ne fait pas mention de notre propre joie; elle est certes trop incomplète et misérable pour être mise en regard de la joie divine! Celle du fils prodigue disparaît devant la joie du Père qui le tient dans ses bras. Il se réjouit d’ouvrir sa maison à son enfant, de le revêtir de la robe du fils premier-né, de le nourrir des mets de sa table, mais pouvons-nous nous représenter la joie future du Père, et du Fils quand il aura tous les siens autour de Lui comme fruit du travail de son âme et qu’il en sera pleinement satisfait? «L’Éternel… se réjouira avec joie à ton sujet: il se reposera dans son amour, il s’égayera en toi avec chant de triomphe!» (Soph. 3:17). La paix est peut-être plus profonde encore que la joie. C’est la calme jouissance de la présence de Dieu, entre lequel et nous il n’y a plus ni barrière, ni obstacle, ni voile, ni une question quelconque à régler. La paix n’a pas beaucoup de paroles, ni beaucoup de discours. Elle est le «repos dans l’amour», comme dit notre passage de Sophonie, tandis quÉze la joie a besoin de s’épancher, de se communiquer. Cependant la joie, dans sa plus haute expression, n’est pas la manifestation exubérante d’un bonheur qui éclate comme un feu d’artifice bien vite éteint. Quand un nouveau converti a trouvé le salut, on assiste souvent à une joie délicieuse à contempler, mais qui ne dure pas, parce que l’âme, jeune encore, a besoin de faire connaissance d’elle-même. Pour que la joie soit durable, il faut une chose plus grande que d’avoir trouvé le salut; il faut avoir trouvé le Sauveur, une personne qui satisfasse à tous nos besoins, réponde à tous les désirs de notre âme. Telle était la joie que l’apôtre recommandait aux Philippiens, certain qu’elle ne pourrait jamais être ébranlée: «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur!» La joie de Juda et d’Israël leur fit prolonger la fête des pains sans levain, qu’ils célébrèrent, comme nous avons vu, pendant deux fois sept jours. Il n’y a pas de ressort plus puissant pour prolonger une vie de sainteté pratique, que la joie de la présence du Seigneur, et, d’autre part, rien n’entretient cette joie comme une vie sainte, séparée de tout ce que le monde aime et recherche. Nous trouvons à la fin du chapitre une réponse bénie de l’Éternel à l’intercession sacerdotale. «Les sacrificateurs, les lévites, se levèrent et bénirent le peuple; et leur voix fut écoutée, et leur prière parvint à sa demeure sainte dans les cieux» (v. 27). Au milieu de la ruine, le peuple, en petit nombre sans doute, avait retrouvé l’ordre de la maison de Dieu, mais aussi la jouissance de la présence du Seigneur dans une mesure inconnue jusque-là. Et qui nous dit, mes frères en Christ, que notre obéissance à la Parole et la joie que les bénédictions, promises à la fidélité, nous ont apportée, ne gagneront pas d’autres âmes et ne leur feront pas désirer de se joindre au témoignage du Seigneur? Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Ézéchias réorganise les fonctions des sacrificateurs et des Lévites. » 2 Ch 31
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.