Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 9.1 et suivants. En effet, un an s’est écoulé depuis la sortie d’Égypte. Et l’Éternel communique à Moïse ses instructions pour célébrer ce grand anniversaire. La chrétienté fête chaque année la naissance et la mort du Sauveur. Mais ensuite beaucoup n’y songent plus jusqu’à l’année suivante. Les rachetés du Seigneur, eux, ont le privilège de rappeler ensemble ses souffrances et sa mort chaque premier jour de la semaine en prenant part à la Cène qu’il a instituée.
En Israël la grâce donnait une ressource à celui qui était impur ou en voyage. Le Seigneur connaît les circonstances des siens et y répond par sa miséricorde, mais il ne change rien à sa propre mesure. Même au second mois, la fête devait être célébrée selon tous les statuts de la Pâque (v. 12). De même que la confession de fautes était ici nécessaire (v. 7), la Parole invite le croyant à se juger, à s’éprouver lui-même avant de prendre part à la Cène du Seigneur (1 Co 11.23-31). Y participer aujourd’hui n’est nullement comme au temps de la Pâque une contrainte à laquelle nous avons à nous soumettre sous peine de punition (v. 13). Le désir du Seigneur a-t-il pour cela moins de force sur le cœur de son racheté? Sous prétexte que ce n’est plus une obligation, est-ce moins grave de s’abstenir quand le Seigneur a dit en donnant la coupe aux siens: « Buvez-en tous »? (Mat 26.26-30).
Israël n’avait aucune question à se poser pour ses étapes à travers le désert. Chaque départ et chaque halte avaient lieu « au commandement de l’Éternel ». La nuée se levait-elle? Il fallait partir même si on était à peine arrivé, même si l’endroit plaisait. Restait-elle sur le tabernacle? On devait camper sans aller plus loin. La direction divine était aussi indispensable pour camper que pour partir, pour la nuit que pour le jour. Belle figure de la dépendance continuelle qui convient aux rachetés du Seigneur et que lui-même a parfaitement illustrée. Malgré le message qu’il a reçu des sœurs de Lazare et l’amour qu’il porte aux membres de cette famille, Jésus ne se rend à Béthanie que deux jours plus tard, lorsqu’il connaît la volonté de son Père (Jean 11.1-15).
Quand la volonté de l’Éternel était révélée, les trompettes d’argent des sacrificateurs donnaient le signal des divers mouvements du peuple. Elles sonnaient lors des rassemblements (v. 3, 4), des départs (v. 5, 6), des batailles (v. 9) ou des fêtes solennelles (v. 10). Ces trompettes nous parlent du témoignage de Dieu, rendu tant dans le rassemblement des saints que dans leur marche, dans leurs combats, dans leur culte. Au milieu d’un monde ennemi, « n’ayons pas honte du témoignage de notre Seigneur » (2 Tim 1.6-11). « Et l’Éternel parla à Moïse, dans le désert de Sinaï, le premier mois de la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte, disant: Que les fils d’Israël fassent aussi la Pâque au temps fixé. Vous la ferez au temps fixé, le quatorzième jour de ce mois, entre les deux soirs; vous la ferez selon tous ses statuts et selon toutes ses ordonnances. – Et Moïse dit aux fils d’Israël de faire la Pâque. Et ils firent la Pâque, le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, au désert de Sinaï: selon tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse, ainsi firent les fils d’Israël » (vers. 1-5).
« Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Parle aux fils d’Israël, en disant: Si un homme d’entre vous ou de votre postérité est impur à cause d’un corps mort, ou est en voyage au loin, il fera la Pâque à l’Éternel. Ils la feront le second mois, le quatorzième jour, entre les deux soirs; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères » (vers. 9-11). Deux grandes vérités fondamentales sont exposées dans la pâque, savoir la rédemption et l’unité du peuple de Dieu. Ces vérités sont invariables. Rien ne saurait les détruire. Il peut y avoir chute et infidélité, sous des formes variées, mais ces glorieuses vérités de la rédemption éternelle et de la parfaite unité du peuple de Dieu conservent toute leur force et toute leur valeur. Voilà pourquoi cette ordonnance qui représentait si vivement ces vérités, était continuellement obligatoire. Les circonstances ne devaient pas en empêcher l’exécution.
La mort ou la distance ne devaient pas l’interrompre. « Si un homme d’entre vous ou de votre postérité est impur à cause d’un corps mort, ou est en voyage au loin, il fera la Pâque à l’Éternel. » Il était en effet si urgent pour chaque membre de la congrégation de célébrer cette fête, qu’une mesure spéciale dans ce but est prise dans le chapitre 9 des Nombres pour ceux qui n’étaient pas en état de l’observer selon l’ordre prescrit. Ces personnes devaient l’observer le quatorzième jour du second mois. Ainsi à grâce pourvoyait aux cas inévitables de mort d’éloignement.
Si veut chercher le chapitre 30 du 2e livre des Chroniques, il verra qu’Ézéchias et la congrégation avec lui profitèrent de cette miséricordieuse ressource. « Il s’assembla à Jérusalem une grande multitude de peuple pour célébrer la fête des pains sans levain, au second mois, une très grande congrégation… Et on égorgea la pâque, le quatorzième jour du second mois » (vers. 13-15).
Avoir toutes ses sources en lui, c’est le vrai, secret de la paix et d’une sainte indépendance chez des créatures. L’âme qui peut dire en vérité: « Toutes mes sources sont en toi », est élevée au-dessus de toute confiance en la créature, au-dessus des espérances humaines et des attentes terrestres. Ce n’est pas que Dieu ne se serve pas des créatures, de mille manières, pour nous assister. Nous ne voulons pas du tout dire cela. Il emploie la créature; mais si nous nous appuyons sur elle plutôt que sur lui, nous éprouverons bientôt, dans nos âmes, de la maigreur et de la stérilité. Il y a une immense différence entre l’usage que Dieu fait de la créature pour nous bénir, et notre appui sur la créature à l’exclusion de Dieu. Dans un cas, nous sommes bénis et il est glorifié; dans l’autre, nous sommes désappointés et il est déshonoré.
Il est bon que l’âme considère sérieusement cette distinction. Nous croyons qu’elle est constamment négligée. Nous nous imaginons souvent que nous nous appuyons sur Dieu et que nous regardons à Dieu, tandis que, en réalité, si nous voulions seulement aller droitement au fond des choses et nous juger dans la présence immédiate de Dieu, nous trouverions en nous une effrayante quantité du levain de la confiance en la créature. Combien souvent, nous parlons de vivre par la foi, et de ne nous confier qu’en Dieu, quand, en même temps, si nous sondions les profondeurs de nos cœurs, nous y trouverions une mesure abondante de dépendance des circonstances, de considération des causes secondes, et de tant de sentiments analogues.
Pensons-y sérieusement; veillons à ce que notre œil soit fixé sur le seul Dieu vivant et non sur l’homme dont le souffle est en ses narines. Attendons-nous à lui – attendons patiemment – constamment. Si nous manquons de quoi que ce soit, adressons-nous directement et simplement à lui. Sentons-nous le besoin de discerner notre chemin, pour savoir de quel côté nous devons nous tourner, quel sentier nous devons suivre? Rappelons-nous qu’il a dit « Je suis le chemin »; suivons-le. Il rendra tout clair, lumineux et certain, Il ne peut y avoir de ténèbres, de perplexité, d’incertitude, si nous le suivons car il a dit, et nous sommes tenus de le croire: « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres ». C’est pourquoi si nous sommes dans les ténèbres, il est certain que nous ne le suivons pas. Aucunes ténèbres ne peuvent jamais s’arrêter sur ce sentier béni, où Dieu conduit tout du long ceux qui cherchent à suivre Jésus avec un œil simple.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La date de la célébration de la Pâque :
- Commandements divins, de Dieu
Ex 4.6 L’Éternel lui dit encore: Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. Ex 6.11 Va, parle à Pharaon, roi d’Égypte, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays. Ex 7.19 L’Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron: Prends ta verge, et étends ta main sur les eaux des Égyptiens, sur leurs rivières, sur leurs ruisseaux, sur leurs étangs, et sur tous leurs amas d’eaux. Elles deviendront du sang: et il y aura du sang dans tout le pays d’Égypte, dans les vases de bois et dans les vases de pierre. Ex 8.1 (7:26) L’Éternel dit à Moïse: Va vers Pharaon, et tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel: Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.
- Fêtes juives, références générales
Ex 12.11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel. Nb 33.3 Ils partirent de Ramsès le premier mois, le quinzième jour du premier mois. Le lendemain de la Pâque, les enfants d’Israël sortirent la main levée, à la vue de tous les Égyptiens. Mc 14.12 Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque? 1 Co 5.7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
- Pâque, célébrée le 14e jour du premier mois, nisan, ou abib(avril) pour commémorer la sortie d’Égypte
Lv 23.5 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Nb 9.5 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Jos 5.10 Les enfants d’Israël campèrent à Guilgal; et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les plaines de Jéricho. Hb 11.28 C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
- Tranquillité, essentielle pour recevoir l’instruction
Ex 14.13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Nb 9.8 Moïse leur dit: Attendez que je sache ce que l’Éternel vous ordonne. Ps 46.11 Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre. – Esa 23.2 Soyez muets d’effroi, habitants de la côte, Que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer!
De tout ce qui précède, nus notons que « Si vous suivez Jésus, vous ne pouvez être dans l’embarras. Suivez-vous la nuée? Si vous la suivez, votre chemin est aussi clairement tracé que Dieu peut le faire ». C’est là que se trouve la clef de toute la difficulté. L’embarras ou l’incertitude est très souvent le fruit du travail de la volonté. Nous sommes entraînés à faire ce que Dieu ne veut pas du tout que nous fassions – à aller où Dieu ne veut pas que nous allions. Nous le prions à cet effet, et nous ne recevons point de réponse. Nous prions de nouveau et toujours point de réponse. D’où vient cela? Du simple fait que Dieu veut que nous nous tenions tranquilles – que nous demeurions précisément là où nous sommes. C’est pourquoi, au lieu de nous creuser l’esprit et de nous tourmenter sur ce que nous devrions faire, attendons-nous simplement à Dieu. Voilà le secret de la paix et d’une heureuse communion. Si un Israélite, dans le désert, s’était mis en tête de faire quelque mouvement indépendamment de l’Éternel; s’il avait pris sur lui de partir quand la nuée était au repos, ou de s’arrêter quand la nuée était en marche, nous pouvons aisément comprendre quel en aurait été le résultat. Or il en sera toujours ainsi de nous. Si nous marchons quand nous devrions demeurer en repos, ou si nous nous reposons quand nous devrions marcher, nous n’aurons pas avec nous la présence de Dieu. « Au commandement de l’Éternel les fils d’Israël campaient, et au commandement de l’Éternel ils partaient ». Ils étaient maintenus dans une attente continuelle de Dieu, position des plus bénies que quelqu’un puisse occuper; mais il faut l’occuper avant d’en pouvoir savourer la bénédiction. C’est une réalité à connaître, et non pas une pure théorie dont on parle. Qu’il nous soit donné de le prouver tout le long de notre voyage!
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain «Les deux trompettes d’argent. » Nb 10
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.