Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 6.1-2 En effet, Il n’est rien dont l’homme fasse plus de cas que de sa liberté. Or celle-ci est une complète illusion. Car la libre volonté n’est que l’esclavage du diable, disait un auteur. Toutefois l’homme ne s’en rend compte qu’après sa conversion. C’est seulement en cherchant à s’envoler que l’oiseau captif expérimente qu’on lui a rogné les ailes. «Quiconque pratique le péché est esclave du péché», enseignait le Seigneur Jésus. Mais Il ajoutait: «Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres» (Jean 8.31-36). Libres… non pas de faire notre propre volonté: ce serait nous replacer sous le même esclavage! Qu’il nous suffise: d’avoir «dans le temps passé» accompli la volonté de l’homme pécheur (et pour quel fruit? v. 21; 1 P 4.1-5); puis d’avoir travaillé pour Satan l’imposteur dans un marché de dupe, moyennant un tragique salaire: la mort, que Christ a subie à notre place. Non! Si nous sommes libres, c’est pour servir Dieu et lui obéir de cœur (v. 17; 2 Co 10.3-6). Tel ce jeune esclave, racheté un jour à un maître cruel par un voyageur qui avait eu pitié de lui; au lieu d’aller vivre sa vie, il demanda à ne pas quitter son bienfaiteur; tout son désir était de le servir dorénavant.

Ainsi, le Saint Esprit conduit l’apôtre à répondre à quelques objections que la chair ou l’incrédulité soulèvent, en présence de la grâce de Dieu, telle qu’elle vient d’être dépeinte. Ces objections nous montrent de nouveau les abîmes du cœur humain, mais en même temps elles fournissent l’occasion à l’apôtre de développer de nouvelles et merveilleuses pensées.

Voici la première objection: «Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde?» Quoi? Est-ce là la conséquence que nous devons tirer de l’Évangile de Dieu? Devrions-nous accumuler péché sur péché, pour que la grâce, en les pardonnant, se déploie plus richement? Indignés, nous répondons avec l’apôtre: «Qu’ainsi n’advienne!» Que dirions-nous d’un fils qui, par un manque de respect, transgresserait les commandements de ses parents et affligerait leurs cœurs, afin de leur donner ainsi toujours plus d’occasions de lui pardonner? Pourtant la question de l’apôtre montre jusqu’à quel point le cœur de l’homme peut être endurci. Oh! qui pourra connaître les profondeurs et les ruses de ce cœur!

L’apôtre, dans sa réponse à la question, ne montre pas l’impiété manifeste d’un tel principe; il présente plutôt le point de départ du chemin de tout homme qui se réclame de Christ. Il pose une deuxième question: «Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché?» Comment pourrait-il demeurer encore dans le péché, qui l’aurait séparé à toujours de Dieu et qui a amené son Seigneur et Sauveur dans la mort? Un tel comportement ne serait-il pas aberrant et contraire à tout sentiment moral?

De plus, les croyants de Rome avaient déjà confessé, par leur baptême, qu’ils avaient été identifiés avec la mort de Christ. «Ignorez-vous — en d’autres mots: ne connaissez-vous pas la signification symbolique du baptême? — que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort?» Le baptême n’est pas seulement le témoignage de la mort de Christ pour nous, mais aussi de notre mort avec Lui. Notre but est de marcher désormais en nouveauté de vie comme un homme ressuscité avec Christ, de même que Christ n’est pas resté dans le tombeau, mais a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père.

Il en résulte tout naturellement et logiquement une marche en nouveauté de vie. L’apôtre ne dit pas que nous devions marcher en nouveauté de vie, en d’autres termes, il ne nous replace pas sous un commandement, mais il insiste seulement sur notre situation entièrement changée «afin que… nous aussi nous marchions en nouveauté de vie». Qu’il y ait dans cette marche une croissance, un progrès pratique, correspondant à la fidélité de chaque croyant, cela va de soi. Mais il n’est pas question de cette portion de la vérité ici; d’autres passages de la Parole nous enseignent abondamment à ce sujet.

«Pour fin la vie éternelle»; le but de ce chemin béni, la couronne qui nous attend, c’est la gloire elle-même. Bientôt nos corps aussi, la «maison terrestre», seront rendus conformes au corps glorieux de Christ. Alors nous porterons éternellement l’image de Celui qui nous a aimés et nous a acquis la vie éternelle (Rm 8.29).

«Car les gages du péché, c’est la mort; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur» (v. 23). C’est par ces mots que l’écrivain achève le cours merveilleux de ses pensées, plaçant une fois encore devant nos yeux les résultats du travail de l’homme et ceux du travail de Dieu. Nous avions mérité la mort, tristes gages de notre misérable travail; la grâce nous a apporté la vie éternelle, libre don de Dieu, et cela en Jésus Christ, notre Seigneur. Nous la possédons aujourd’hui déjà «dans le Fils»; en Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et celui qui a le Fils, a la vie.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Mise en garde contre les Présomptions

Nb 15.30 Mais si quelqu’un, indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Éternel; celui-là sera retranché du milieu de son peuple. Dt 6.16 Vous ne tenterez point l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. Dt 18.20 Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Es 45.9 Malheur à qui conteste avec son créateur! Vase parmi des vases de terre! L’argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n’a point de mains? 1 Co 10.9 Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents. Jc 4.13 A vous maintenant, qui dites: Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! 2 P 2.10 ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires,

  • Privilèges gâchés

-par le Géraséniens  Mc 5.17 Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.

-par les Nazaréens  Mc 6.4-5 Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. 5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit.

-par les habitants du nord de la Galilée  Lc 10.14 C’est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.

-par les habitants de Jérusalem  Lc 19.42 Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.

-par Israël en des temps différents  Jn 15.22 Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusses point parlé, ils n’auraient pas de péché; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché. He 3.17 Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?

  • Vie livrée, la mort au péché

Rm 6.2, 7, 11 Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? 7 car celui qui est mort est libre du péché. 11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.  Ga 2.20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Ga 5.24 Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Col 3.3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. 2 Tim 2.11 Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; 1 P 2.24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

  • Vivre pour Dieu

Lc 20.38 Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Rm 6.11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. Rm 14.8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 2 Co 5.15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ga 2.19 car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu.

De tout ce qui précède, nous notons que le chrétien, qui vivait autrefois dans le péché, a trouvé dans la mort de Christ bien plus que le pardon de ses péchés et de ses transgressions: il est mort avec Christ, et par ce moyen, a été retiré une fois pour toutes de son ancienne condition. Il est «mort au péché» et ne se trouve plus désormais sous sa domination. Christ, à la croix, a été fait péché pour lui et par ce moyen il en a fini pour toujours avec le vieil homme qui s’est toujours montré mauvais: un nouvel homme, une nouvelle création ont été révélés, une vie entièrement nouvelle a été manifestée et donnée au croyant. «Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie» Le chrétien n’a pas été mis en relation avec un Christ vivant sur la terre — une telle relation n’était pas possible (Jean 12:24). Il ne place pas non plus son espérance, comme le Juif, en un Messie régnant sur la terre; mais il confesse sa mort qui a eu lieu en même temps que celle de Christ. Car par le baptême, nous exprimons, en figure, que nous avons été ensevelis avec lui, et cette mort est la fin de notre état désespéré comme homme dans la chair. Sans cette nouvelle vie, nous serions absolument incapables d’avoir communion avec Dieu. Mais selon les conseils de Dieu, la vie éternelle signifie plus encore, savoir notre conformité parfaite avec le Fils de l’homme glorifié dans le ciel: c’est là que cette vie sera bientôt pleinement manifestée. Voici donc ce qui est placé devant nous: le don de grâce de Dieu, à savoir la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de recevoir le don de grâce de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ”le chrétien affranchi de la loi.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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