Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 16.1 et suivants. En effet, des sept fêtes mentionnées en Lév. 23 lv 23.1-36, ce chapitre ne retient que les trois principales: la Pâque, beaucoup plus détaillée ici, la fête des Semaines ou Pentecôte, enfin celle des Tabernacles. À ces trois grandes occasions, chaque Israélite était tenu de monter au lieu que l’Éternel avait choisi pour y demeurer. Luc 2:41… lc 2.40-52 nous montre Joseph et Marie se rendant à Jérusalem pour la Pâque en compagnie de l’enfant Jésus. Et Luc 22:14… lc 22.14-21 relate la dernière Pâque préparée pour le Seigneur. Elle était un véritable besoin de son cœur. «J’ai vivement désiré manger cette pâque avec vous, avant que je souffre», dit-il à ses chers disciples.

Ces jours solennels étaient annuels, toutefois l’Éternel voulait que chacun des siens se souvienne tous les jours de sa vie de sa sortie d’Égypte (v. 3) et qu’il y avait été esclave. Ce n’est pas une fois par an, ni même une fois par semaine, le dimanche, que le racheté du Seigneur se rappelle d’où il a été tiré par grâce. Il doit en être reconnaissant tous les jours. Et ce souvenir le préservera de toute légèreté. Mais sans cesser d’être grave et sérieux, le chrétien est appelé par avance à goûter la joie du ciel. « Tu ne seras que joyeux! » (v.15). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur », écrit l’apôtre (Phil. 4:4 ph 4.4-7; 1 Th 5:16 1th 5.15-22).

Nous arrivons maintenant à l’une des parties les plus profondes et les plus étendues du livre du Deutéronome. L’écrivain inspiré nous y présente ce qu’on peut appeler les trois grandes fêtes principales de l’année juive, savoir: la Pâque, la Pentecôte et la fête des Tabernacles, ou la Rédemption, le Saint Esprit et la gloire. Nous avons ici une vue plus restreinte de ces belles institutions que celle qui est donnée dans le Lévitique (chap. 23), où l’on compte avec le sabbat, huit fêtes; mais si nous considérons le sabbat à part, comme étant le type du repos éternel de Dieu, il y a sept fêtes, savoir: la Pâque, la fête des pains sans levain, la fête des premiers fruits, la Pentecôte, la fête des trompettes, le jour des propitiations, et la fête des Tabernacles.

Tel est l’ordre des fêtes dans le livre du Lévitique qui, comme nous l’avons remarqué dans nos études sur ce Livre, peut être appelé « le guide du sacrificateur ». Mais dans le Deutéronome, qui est surtout le Livre du peuple, nous avons moins de détails rituels, et le législateur se borne à ces grands traits moraux et nationaux, qui s’adaptent au peuple et présentent de la manière la plus simple le passé, le présent et l’avenir.

« Garde le mois d’Abib, et fais la pâque à l’Éternel, ton Dieu; car au mois d’Abib, l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir, de nuit, hors d’Égypte. Et sacrifie la pâque à l’Éternel, ton Dieu, du menu et du gros bétail, au lieu que l’Éternel aura choisi pour y faire habiter son nom. Tu ne mangeras pas avec elle de pain levé; pendant sept jours tu mangeras avec elle des pains sans levain, pains d’affliction, parce que tu es sorti en hâte du pays d’Égypte, afin que, tous les jours de ta vie, tu te souviennes du jour de ta sortie du pays d’Égypte. Et il ne se verra pas de levain chez toi, dans toutes tes limites, pendant sept jours; et de la chair que tu sacrifieras le soir du premier jour, rien ne passera la nuit jusqu’au matin. – Tu ne pourras pas sacrifier la pâque dans l’une de tes portes, que l’Éternel, ton Dieu, te donne; mais au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi pour y faire habiter son nom, là tu sacrifieras la pâque, le soir, au coucher du soleil, au temps où tu sortis d’Égypte; et tu la cuiras et la mangeras au lieu que 1’Éternel, ton Dieu, aura choisi; et le matin tu t’en retourneras, et tu t’en iras dans tes tentes. Pendant six jours tu mangeras des pains sans levain; et, le septième jour, il y aura une fête solennelle à l’Éternel, ton Dieu tu ne feras aucune œuvre (vv.1-8).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

La fête de la Pâque :

Délivrance d’Israël

-Ex 14.30 En ce jour, l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts.

-1 S 14.15 L’effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur; le pays fut dans l’épouvante. C’était comme une terreur de Dieu.

-2 Ch 14.11 (14:11) L’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite.

-2 Ch 20.22 Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et dit: Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez.

De tout ce qui précède, veuille le souverain Pasteur et surveillant des âmes amener tous ses bien-aimés, les agneaux et les brebis du troupeau racheté par son sang, à connaître par l’enseignement de son Saint Esprit, quelles sont les choses qui leur sont gratuitement données de Dieu! Et puissent ceux qui les connaissent en quelque mesure, apprendre à les connaître plus pleinement et en manifester les fruits précieux par une vie d’entier dévouement à Christ et à son service! Il est fort à craindre que plusieurs d’entre nous qui faisons profession de connaître les plus hautes vérités de la foi chrétienne, ne soyons pas à la hauteur de notre profession; nous n’agissons pas d’après le principe posé au verset 17 de notre chapitre: « Chacun selon ce que sa main peut donner, selon la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu, laquelle il te donnera». Nous semblons oublier que, quoique nous n’ayons rien à faire et rien à donner pour notre salut, nous pouvons cependant faire beaucoup pour le Sauveur et donner beaucoup pour ses ouvriers et ses pauvres. Il y a un grand danger d’exagérer le principe que nous n’avons rien à faire ou à donner. Si, dans les jours de notre ignorance et de notre légalisme, nous avons travaillé et donné d’après un principe faux et avec un faux objet en vue, nous ne devons, sûrement, pas faire moins et donner moins, maintenant que nous faisons profession de savoir que nous sommes, non seulement sauvés, mais bénis de toutes bénédictions spirituelles en un Christ ressuscité et glorifié. Nous avons à prendre garde de ne pas nous contenter de la simple compréhension intellectuelle et de la profession verbale de ces grandes et glorieuses vérités, alors que le cœur et la conscience n’en auraient jamais senti l’action bénie, et que la conduite et le caractère n’en auraient pas subi la sainte et puissante influence. Nous présentons en toute affection an lecteur ces considérations pratiques, en l’engageant à les examiner avec prière. Nous ne voudrions pas blesser, offenser, ou décourager le plus faible agneau du troupeau de Christ. En outre, nous assurons le lecteur, que nous ne jetons la pierre à personne nous écrivons simplement, comme en la présence immédiate de Dieu, et faisons entendre à l’Église un mot d’avertissement à l’égard de ce que nous sentons être un danger pour nous tous. Nous croyons que, de tous côtés, nous avons le plus grand besoin de considérer nos voies, de nous humilier devant le Seigneur à cause de nos nombreux manquements, de nos fautes et de nos inconséquences, et de chercher auprès de Lui la grâce d’être, en ces jours sombres et mauvais, plus vrais, plus entièrement dévoués et plus décidés dans notre témoignage. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Condamnation et punition de l’idolâtrie au milieu d’Israël. » Dt 17

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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