Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 36.1 et suivants. En effet, dans une courte parabole de l’évangile de Marc, le Seigneur se présente comme un maître qui a quitté sa maison après avoir donné du travail à ses serviteurs. Il a laissé « à chacun son travail…» (Marc 13.30-37). Sauf pour le portier, la nature de cet ouvrage n’est pas précisée. En son absence, le Seigneur a préparé une tâche pour chacun des siens, en rapport avec son âge et ses capacités. Dans une autre parabole, celle des talents, nous voyons que le Maître, à son retour, demande des comptes à ses ouvriers. Certains recevront une récompense, d’autres seront rendus confus (Mat 25.14-30). Chacun de nous aura-t-il fait ce que le Seigneur attendait de lui? Notre lecture d’aujourd’hui nous permet de comprendre que beaucoup d’offrandes sont arrivées trop tard. Le moment d’accomplir un service, d’apporter un don, était passé. Ce que nous ne faisons pas immédiatement ne sert souvent plus à rien au moment où enfin nous nous décidons: il est trop tard, l’occasion est perdue. Importante leçon pour nous!
« Et le tabernacle forma un tout », conclut le v. 13. «Il y a un seul corps», affirme Éph. 4.1-7. Malgré la division de la chrétienté en multiples dénominations, c’est ainsi que Dieu considère son Assemblée. Les matériaux étant rassemblés, les ouvriers désignés, la construction du Tabernacle va commencer. Nous aurons l’occasion d’y relever quelques images et quelques instructions nouvelles.
Les couvertures sont nommées d’abord. La première, faite de dix tapis décrits en Ex 36.8-13, se voyait uniquement de l’intérieur, à la lumière du chandelier, quand le sacrificateur était dans le lieu saint. Ainsi les gloires variées de Jésus ne peuvent être comprises et appréciées autrement que par la lumière que donne le Saint Esprit et dans la présence de Dieu. En revanche, sous sa quatrième couverture faite de rudes peaux de blaireaux, le Tabernacle, à la différence des temples de l’antiquité (et de bien des édifices religieux modernes), n’avait rien extérieurement pour attirer les regards. Il nous rappelle Celui qui n’avait ni forme ni éclat, et qui n’a jamais rien fait en vue de plaire aux hommes (Ésa 53.1-3; Jean 5.37-42). Que Dieu nous préserve des atteintes du monde et de son esprit; qu’il nous garde de désirer ses gloires fugitives, de vouloir y briller davantage que n’y a brillé notre Maître!
Solidement fixés sur leurs bases d’argent, les panneaux, image des rachetés, nous font penser à cette exhortation de l’apôtre: «Tenez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés» (Phil. 4.1). Le voile magnifique séparant le lieu saint du lieu très saint est porté par quatre piliers. L’humanité de Christ telle que les quatre évangiles la déploient devant nos yeux, est un sujet inépuisable d’admiration et d’adoration. Il est le Messie d’Israël (Matthieu), le Serviteur obéissant (Marc), le Fils de l’homme (Luc), Celui qui vient du ciel (Jean). Chaque fil: de bleu, de pourpre, d’écarlate ou de fin lin, chaque trait de son humanité, parfait en lui-même, est étroitement tissé, uni aux autres, de manière à constituer ce merveilleux ensemble qu’est la vie de notre Seigneur Jésus Christ. Mais cette vie, si belle qu’elle soit, ne pouvait pas nous conduire à Dieu. Au contraire, elle soulignait par contraste la profondeur de notre misère morale. Il a fallu Sa mort. Et comme signe, au moment même où le Sauveur laissait sa vie sur la croix, Dieu a déchiré le voile, frayant vers Lui à l’adorateur «un chemin nouveau et vivant» (Héb. 10.19-22).
L’arche et la table sont ensuite confectionnées. Les barres qui servaient à les porter à travers le désert nous font penser à la marche du Seigneur ici-bas. Recouvertes d’or pur, elles nous rappellent ce verset d’Ésaïe: «Combien sont beaux… les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles…» (Ésa 52.7-10). Outre la recommandation faite au chapitre 34 à Israël de demeurer séparé des peuples voisins, il y a dans le chapitre 35 une autre partie des instructions de Moïse, qu’il a données après être descendu de la montagne. Ces instructions n’ont pas rapport à la certitude pour le peuple d’entrer dans le pays, ni à la conduite qui convient à ceux qui sont graciés, savoir: qu’ils s’abstiennent de tout ce qui pourrait tendre à ramener le péché, lorsqu’ils jouissent des privilèges de la grâce; mais Moïse parle de ce que le peuple avait en partage, envisagé sous le bénéfice de la communication avec Dieu, que le médiateur, comme chef de la grâce, avait établi. Le sabbat est ordonné1, et en outre le peuple, à qui la grâce a été manifestée, est encouragé à montrer sa franche volonté et sa libéralité dans tout ce qui regarde le service de Dieu. Aussi trouvons-nous la manifestation de l’Esprit de sagesse et de don dans le service, Dieu nommant ceux qu’il désignait plus particulièrement pour l’œuvre. Le peuple répond de bon cœur à l’invitation que lui adresse Moïse: on apportait plus qu’il ne fallait, et tous les hommes d’esprit travaillaient aux choses pour lesquelles ils étaient doués. Moïse les bénit.
Il faut observer que, tandis que le peuple est placé positivement sous la loi, le principe des secondes tables était la loi après le pardon et la miséricorde. C’est exactement le terrain sur lequel les chrétiens de nos jours veulent se placer: ils veulent introduire la loi après la grâce et la miséricorde. Mais Paul appelle cela: le ministère de la mort et de la condamnation. La première fois que Moïse monta sur la montagne, sa face ne devint pas resplendissante, et c’est à cela que l’apôtre fait allusion en 2 Corinthiens 3. En repensant à l’histoire, nous pouvons discerner plus clairement ce qui a été affirmé lorsque nous avons commencé : la formation et la formation d’une nation. Ils sont appelés à la servitude honteuse par le dévouement d’un patriote et d’un héros, qui a appris dans l’échec et l’exil la différence entre la confiance en soi et la foi. Le nouveau nom de Dieu et son souvenir de leurs pères leur inspirent à la fois crainte, espoir et nationalité. Ils voient la vacuité de la force terrestre et des cultes superstitieux dans l’abaissement et la ruine de l’Égypte.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La construction du tabernacle :
- Habileté, exemples d’
Ex 28.3 Tu parleras à tous ceux qui sont habiles, à qui j’ai donné un esprit plein d’intelligence; et ils feront les vêtements d’Aaron, afin qu’il soit consacré et qu’il exerce mon sacerdoce. Ex 38.23 Tu feras sur le pectoral deux anneaux d’or, et tu mettras ces deux anneaux aux deux extrémités du pectoral. 1 Ch 22.15 Tu as auprès de toi un grand nombre d’ouvriers, des tailleurs de pierres, et des charpentiers, et des hommes habiles dans toute espèce d’ouvrages. 2 Ch 26.15 Il fit faire à Jérusalem des machines inventées par un ingénieur, et destinées à être placées sur les tours et sur les angles, pour lancer des flèches et de grosses pierres. Sa renommée s’étendit au loin, car il fut merveilleusement soutenu jusqu’à ce qu’il devînt puissant.
- Obéissance, exemples d’
-Noé Gn 6.22 C’est ce que fit Noé: il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné.
-Abraham Gn 22.2-3 Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. 3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit.
-Betsaleel Ex 36.1 Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l’Éternel avait mis de la sagesse et de l’intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages destinés au service du sanctuaire, selon tout ce que l’Éternel avait ordonné.
-Josué Jos 11.15 Josué exécuta les ordres de l’Éternel à Moïse, son serviteur, et de Moïse à Josué; il ne négligea rien de tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse.
-Ézéchias 2 Rois 18.6 Il fut attaché à l’Éternel, il ne se détourna point de lui, et il observa les commandements que l’Éternel avait prescrits à Moïse.
-Joseph et Marie Lc 2.39 Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
-Paul Ac 26.19 En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste:
-Christ Hb 5.7 C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
- Intelligence spirituelle, références générales
Dt 4.6 Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront: Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent! Ps 119.104 Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge. Pr 2.6 Car l’Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence; Pr 8.14 Le conseil et le succès m’appartiennent; Je suis l’intelligence, la force est à moi.
- Libéralité, exemples de
-Dons d’Israël pour le tabernacle Ex 35.22 Les hommes vinrent aussi bien que les femmes; tous ceux dont le coeur était bien disposé apportèrent des boucles, des anneaux, des bagues, des bracelets, toutes sortes d’objets d’or; chacun présenta l’offrande d’or qu’il avait consacrée à l’Éternel.
-Surabondance Ex 36.5 et vinrent dire à Moïse: Le peuple apporte beaucoup plus qu’il ne faut pour exécuter les ouvrages que l’Éternel a ordonné de faire.
-Offrandes au jour de la dédicace Nb 7.3 Ils amenèrent leur offrande devant l’Éternel: six chars en forme de litières et douze boeufs, soit un char pour deux princes et un boeuf pour chaque prince; et ils les offrirent devant le tabernacle.
-Dons de David pour le temple 1 Ch 29.3-4 De plus, dans mon attachement pour la maison de mon Dieu, je donne à la maison de mon Dieu l’or et l’argent que je possède en propre, outre tout ce que j’ai préparé pour la maison du sanctuaire: 4 trois mille talents d’or, d’or d’Ophir, et sept mille talents d’argent épuré, pour en revêtir les parois des bâtiments,
-Dons faits pour réparer la maison de Dieu 2 Ch 24.10 Tous les chefs et tout le peuple s’en réjouirent, et l’on apporta et jeta dans le coffre tout ce qu’on avait à payer.
-Offrande pour la reconstruction du temple Esd 1.6 Tous leurs alentours leur donnèrent des objets d’argent, de l’or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires.
-L’offrande de la pauvre veuve Lc 21.1-4 Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. 2 Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces. 3 Et il dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres; 4 car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre.
-Libéralité dans l’Église primitive Ac 4.34-35 Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, 35 et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin.
Le sacrifice pascal leur enseigne à confesser que la faveur divine est un don et non un droit, que leur vie aussi est justement perdue. Le renversement de l’armée de Pharaon et le passage de la Mer les amènent dans une vie nouvelle et tout à fait étrange, dans une atmosphère et au milieu de scènes bien calculées pour étendre et approfondir leurs émotions, pour développer leur sens de la liberté et de l’estime de soi, et pourtant pour les obliger à dépendre entièrement de leur Dieu. La privation à Marah les châtie. L’attaque d’Amalek les introduit à la guerre, et interdit à leur dépendance de sombrer dans une douceur abjecte. L’horrible scène d’Horeb brûle et marque sa petitesse en homme. L’alliance leur montre que, si peu qu’ils soient en eux-mêmes, ils peuvent entrer en communion avec l’Éternel. Elle écrase aussi ce qui est égoïste et individualisant, en leur faisant sentir la supériorité de ce qu’ils partagent tous sur tout ce qui est propre à l’un d’eux. Le Décalogue révèle une sainteté à la fois simple et profonde, et forme un type de caractère qui rendra toute nation grande. Le système sacrificiel leur parle à la fois du pardon et de l’horreur du péché. La religion est à la fois exaltée au-dessus du monde et infusée en lui, de sorte que tout est consacré. Le sacerdoce et le sanctuaire leur parlent de péché et de pardon, d’exclusion et d’espérance ; mais cette espérance est un héritage commun, que nul ne peut s’approprier sans son frère. La sainteté particulière d’un appel sacré est contrebalancée par une affirmation immédiate du caractère sacré du labeur, et l’Esprit divin est reconnu même dans le don de l’artisanat. Un échec tragique et honteux leur apprend, plus douloureusement que n’importe quel système symbolique de rideaux et de chambres secrètes, combien ils sont peu adaptés aux relations immédiates du ciel. Et pourtant la nuée omniprésente, et le sanctuaire au cœur de leur campement, leur assurent que Dieu est avec eux d’une vérité. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’arche du témoignage. » (Ex 37)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.