Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 S 15.1 et suivants. En effet, l’attitude d’Absalom ne montre aucun travail de conscience. Il avait soigneusement préparé son coup d’état. Jour après jour, il s’était rendu à la porte de la ville pour y rencontrer ceux qui avaient une affaire à juger. Il leur tendait la main, les embrassait et les interrogeait sur la raison qui les amenait. Ensuite il leur donnait à entendre que son père n’était pas capable de prendre leur cause en main. Lui en revanche, ajoutait-il, s’il recevait le pouvoir, ne manquerait pas de leur faire droit.

Hypocrite et flatteur, Absalom réussissait pourtant de cette manière à se faire auprès de tout Israël une réputation de bienveillance, d’amabilité, de justice, aux dépens du roi son père. Il «volait les cœurs des hommes d’Israël» à leur seigneur véritable (verset 6; Rom. 16:18 rm 16.17-20). N’y a-t-il pas aujourd’hui encore des personnes (et des choses) habiles à voler nos cœurs au vrai David? Souvenons-nous que ces cœurs appartiennent au Seigneur Jésus Christ. Il a payé un prix suffisamment grand pour les posséder sans réserve et sans retour.

Dans les v. 7 à 12 nous voyons Absalom, couvrant son action infâme d’un prétexte religieux, organiser la conspiration qui doit, compte-t-il, le placer sur le trône (Jér. 9:3-5 jr 9.3-5).

Tant que tout allait bien pour le roi et son entourage, il était impossible de distinguer ceux qui étaient vraiment attachés à David de ceux qui restaient avec lui par simple intérêt personnel. L’épreuve va maintenant montrer ce qu’il y a dans les cœurs et les départager. Les uns suivent Absalom (verset 13), les autres David (verset 18). La neutralité n’est plus possible.

Avons-nous déjà pensé à ce que nous ferions si demain les chrétiens devaient être persécutés, punis de prison ou de mort, comme ils l’ont été autrefois… et comme ils le sont encore dans d’autres pays? C’est alors qu’on verrait si vraiment nous aimons le Seigneur Jésus, et si nous Le suivons non seulement quand le chemin est facile, mais également quand il faut tout quitter et tout supporter pour demeurer avec Lui.

Itthaï était un étranger venu depuis peu auprès du roi. On a souvent vu de nouveaux convertis, venus de milieux où il y a peu de lumière, déployer une grande foi et un grand dévouement. D’autres chrétiens au contraire, dont on attendait beaucoup à cause de leur connaissance et de leur éducation, ont lâché pied au moment de l’épreuve. Puissions-nous tous ressembler à Itthaï le Guitthien!

Si Joab, tout en coopérant avec David, n’a aucun des mobiles de cet homme de Dieu, le caractère d’Absalom est, dès le début, celui d’un réprouvé, fils, au moral, de Satan qui est «meurtrier dès le commencement». Plus tard, tous les mauvais instincts de sa nature se donnent carrière pour atteindre son but. Il use de flatteries, prend l’apparence de la justice, du désintéressement (v. 3, 4), de l’amour (v. 5), pour «dérober les cœurs des hommes d’Israël» (v. 6). Il trompe les simples (v. 11), feint de rendre culte à l’Éternel et de le servir (v. 7, 8), tout cela pour s’emparer de la royauté et se substituer à l’oint de l’Éternel, à son propre père sur son trône, — car il hait son père, il hait tout ce qui n’est pas lui-même. Il s’allie avec Akhitophel qui avait auprès du peuple la réputation qu’aurait eue un prophète, car «le conseil que donnait Akhitophel, en ces jours-là, était comme si on se fût enquis de la parole de Dieu». Il s’exalte enfin, se déifie presque de son vivant (18:18).

Tous ces traits caractériseront à la fin des temps le grand ennemi du roi d’Israël, «l’Antichrist», «l’homme de péché», et «l’inique» (2 Thess. 2:3, 8). Il séduira le peuple, supportera son culte national pour le renverser ensuite, s’élèvera et s’exaltera lui-même jusqu’à se faire adorer comme Dieu, se fera passer pour le vrai Messie, niera le Père et le Fils, réunira dans sa personne le faux roi avec le faux prophète. Nous le trouvons caractérisé au point de vue juif, dans le livre de Daniel (11:36-39), et le Seigneur avertit ses disciples, premier noyau du résidu juif de la fin, aussi longtemps que le Messie vivant au milieu d’eux n’avait pas encore été rejeté, de s’enfuir dès qu’ils verraient établie dans le temple de Jérusalem, l’abomination dont Daniel avait parlé.

C’est ce qui arrive ici. David fuyant devant Absalom est un type frappant des Juifs fidèles de la fin. Des deux côtés la coulpe du sang innocent d’Urie, du sang du Messie rejeté; des deux côtés l’âme restaurée à la suite de ce crime; des deux côtés l’intégrité du cœur, mêlée au sentiment profond de la faute; des deux côtés enfin, les conséquences de la faute, subies sous le gouvernement de Dieu qui ne peut laisser le crime impuni, mais qui soutient l’âme restaurée, au milieu de la colère apparente qu’elle doit porter aux yeux de tous, comme un fardeau dont elle sait que Dieu la délivrera à la fin pour la ramener dans la joie sans nuage de sa présence.

David, un si beau type de Christ au commencement de sa carrière, est devenu, par son péché, un type du résidu souffrant. Seulement, tout le long des Psaumes, le résidu est encouragé en trouvant, par la bouche de David prophète, que le Messie lui-même est entré d’avance, en sympathie et pour lui montrer le chemin, dans les tribulations et les détresses que lui, le résidu, devra subir. Les fidèles seront ainsi fortifiés chaque jour par les paroles prononcées par l’Esprit de Christ, et dans lesquelles ils trouveront, au milieu de leur détresse, l’expression prophétique de leur foi et de leur confiance en Dieu. Nous allons donc rencontrer, dans cette partie de l’histoire de David, les expériences de l’âme sous les conséquences de sa faute et les encouragements que lui donne l’Esprit de Christ, sous le gouvernement de Dieu

On trouve la puissance de Dieu dans la foi, mais elle est tout aussi merveilleuse quand elle produit «toute patience» chez un pauvre être faible, battu par la tempête, n’ayant aucune force en lui-même pour résister au flot grandissant du mal.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Absalom intrigue pour devenir roi :

-Gn 11.4 Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.

-2 S 15.1-2 Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, et cinquante hommes qui couraient devant lui. 2 Il se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et chaque fois qu’un homme ayant une contestation se rendait vers le roi pour obtenir un jugement, Absalom l’appelait, et disait: De quelle ville es-tu? Lorsqu’il avait répondu: Je suis d’une telle tribu d’Israël,

-2 S 15.4 Absalom disait: Qui m’établira juge dans le pays? Tout homme qui aurait une contestation et un procès viendrait à moi, et je lui ferais justice.

-1 R 1.5 Adonija, fils de Haggith, se laissa emporter par l’orgueil jusqu’à dire: C’est moi qui serai roi! Et il se procura un char et des cavaliers, et cinquante hommes qui couraient devant lui.

De tout ce qui précède, nous notons que David monte en pleurant la montée des Oliviers, nu-pieds, la tête couverte. Le peuple qui le suit porte le deuil comme lui. Cette humiliation, Christ l’a subie et portée en sympathie pour son peuple bien-aimé, vers la fin de sa carrière. Celui qui pleurait sur Jérusalem s’est trouvé aux prises, en Gethsémané, avec l’assaut terrible de Satan. Il y était question, sans doute, de choses encore plus grandes et étendues que de sympathies pour le résidu souffrant d’Israël, d’une œuvre bien plus importante que la délivrance finale de son peuple, mais il s’agissait d’elle aussi, car «dans toutes leurs angoisses, le Christ a été en angoisse». C’est en ce lieu que l’homme qui mangeait avec lui, a levé, comme Absalom, le talon contre lui, qu’il l’a trahi par un baiser; c’est là aussi que, dans l’angoisse de son âme, il a versé plus que les pleurs de David, et que sa sueur est devenue comme des grumeaux de sang tombant sur la terre. En ce moment, tout vient accabler le pauvre roi. Il apprend la trahison d’Akhitophel. Toutes les ressources lui manquent, sauf une seule, mais parfaitement suffisante: Il se prosterne devant Dieu. – «Rends vain», lui dit-il, «le conseil d’Akhitophel». Dieu donne à la prière de son serviteur une réponse immédiate. Hushaï, l’intime ami du roi, le rejoint. David, plein de discernement spirituel, le renvoie, sachant que Dieu le destine à «annuler le conseil d’Akhitophel». Hushaï retourne à Jérusalem. Quelles que soient nos préférences, il nous faut toujours être au lieu où Christ nous place. Un serviteur de Christ peut toujours être là où se tiennent l’arche et la sacrificature, puisqu’il y trouve Christ. N’est-il pas à la fois l’arche et le sacrificateur? Nous sommes appelés à diverses fonctions pour sa cause. Le témoignage et le service sont une chose; autre chose est la lutte contre les ruses de l’ennemi pour faire triompher le nom de Christ; autre chose encore, d’entrer en sa présence pour Lui rendre culte. Toutes ces fonctions diverses nous appartiennent. La tâche de Hushaï était ardue; il en est de même aujourd’hui pour ceux qui ont à lutter contre les ennemis de Christ, des Akhitophel qui prétendent au caractère de prophètes et sont au fond de faux prophètes, qui connaissent les pensées du Seigneur et emploient leur savoir pour anéantir son autorité. Mais si le Seigneur nous envoie au milieu des ennemis, allons-y sans crainte. Anéantir le conseil d’Akhitophel, n’est-ce pas restituer à notre David la place qui Lui appartient? Nos prières vous y accompagnent.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Tsiba se fait attribuer par David les biens de Mephibosheth. » 2 S 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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