Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 29.1 et suivants. En effet, seul, Aaron représente Jésus; comme tel il est oint à part et le sang n’est pas nécessaire (v.7). Accompagné de ses fils, nous y voyons Christ avec les siens. En vertu de leur relation avec Jésus, grand sacrificateur dans le ciel, les croyants sont associés à Christ pour présenter la louange à Dieu. Mais avant de pouvoir exercer leur office, Aaron et ses fils avaient à remplir un certain nombre de conditions. Des sacrifices étaient préparés pour eux. Ils devaient s’approcher de l’entrée de la tente et être lavés avec de l’eau (remarquons qu’ils ne pouvaient pas le faire eux-mêmes). Ensuite ils recevaient les nouveaux vêtements décrits au ch. 28. Moralement les mêmes opérations sont indispensables avant tout service chrétien. Car il faut être venu à Dieu avec le sacrifice excellent qui expie nos péchés. Il faut ensuite ce « lavage d’eau » accompli par la Parole (Héb. 10.19-22; Tite 3.4-7). Il faut enfin qu’à notre corps propre correspondent des habits propres. Zach. 3.1-7 nous montre un sacrificateur, Joshua, que l’Éternel revêt d’habits de fête à la place de ses « vêtements sales ». Notre conduite extérieure doit être pure pour correspondre à la purification intérieure de notre conscience. C’est en revêtant le Seigneur Jésus Christ que nous pourrons le réaliser (Rom. 13.11-14).

La cérémonie se poursuivait; en effet, les fils d’Aaron n’avaient pas été purifiés pour faire ensuite ce qu’ils voulaient. Ils étaient consacrés, voués au service de l’Éternel. En Israël, seule la famille d’Aaron exerçait la sacrificature, tandis que maintenant tous ceux qui composent le peuple de Dieu sont appelés à cette noble fonction. Chers amis croyants, si Dieu vous a sauvés dans son grand amour, c’est pour que vous lui soyez dorénavant entièrement consacrés. Le sang sur l’oreille et sur les pouces de la main et du pied (v. 20) montrait que ces parties du corps, qui nous parlent respectivement d’obéissance, d’action et de marche, étaient sanctifiées pour être mises à la disposition de Dieu par la puissance du Saint Esprit (l’huile sur le sang).

Remarquons bien que l’expression traduite par consacrer signifie littéralement « remplir les mains » (Ex 28.40-41). Aussi, loin d’y voir comme certains un acte par lequel on s’offre soi-même au Seigneur (pouvons-nous lui donner ce qui lui appartient déjà?) nous comprenons au contraire que nos mains, ou plutôt nos cœurs, ont besoin d’être d’abord remplis par Dieu pour pouvoir ensuite « tournoyer » l’offrande (qui est Christ) devant lui (v. 24). « Ce qui vient de ta main, nous te le donnons », dira David (1 Chr 29.10-15). Le bélier de consécration devait être d’abord offert puis mangé par les sacrificateurs. Pour servir son Dieu, le racheté doit se nourrir de Celui qui, jusque dans la mort, a été entièrement consacré à Dieu. L’apôtre nous exhorte à « marcher dans l’amour, comme le Christ aussi nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur » (Éph 5.1-2). Les sacrificateurs devaient manger la viande du bélier de consécration « à l’entrée de la tente de la Rencontre », c’est-à-dire avant de servir dans le sanctuaire. À chacun des sept jours devait correspondre un nouveau sacrifice: le produit d’exercices spirituels et d’affections renouvelées de jour en jour.

La fin du chapitre nous parle des sacrifices qui devaient être offerts « continuellement », « en vos générations » (Nomb. 28.1-31; Esdr. 3.1-7) pour magnifier sans cesse devant Dieu l’œuvre de la croix.

Ayant sanctifié la tente, l’autel et la famille sacerdotale, Dieu pourra désormais habiter au milieu des siens dans un ordre de choses convenant à sa gloire (v. 44, 45). L’apôtre Paul établit la même relation entre l’habitation actuelle de Dieu par l’Esprit dans les croyants et la sainteté qui doit caractériser ceux-ci (1 Cor. 3.16-17 et 6.18-20). Ces chapitres nous font connaître la sacrificature dans toute sa valeur et son efficacité, et sont pleins d’un profond intérêt. Le nom seul de sacrificature réveille dans le cœur des sentiments de vive reconnaissance envers la grâce, qui non seulement a trouvé pour nous un moyen par lequel nous pouvons parvenir jusque dans la présence de Dieu, mais qui a encore pourvu à ce que nous puissions nous y maintenir, selon le caractère et les exigences de cette haute et sainte position.

La sacrificature d’Aaron était un don de Dieu à un peuple qui, en lui-même, était loin de lui et avait besoin de quelqu’un qui se tînt pour lui dans la présence de Dieu, continuellement. Le chap. 7 aux Hébreux nous apprend que cet ordre de sacrificature était lié à la loi, qu’il fut établi « selon la loi d’un commandement charnel » (v.16); que ceux qui l’exerçaient étaient plusieurs, « parce que la mort les empêchait de demeurer » (v.23) et qu’ils avaient les infirmités (v.28). Cet ordre de sacrificature ne pouvait rien amener à la perfection; de sorte que nous avons à bénir Dieu de ce qu’il fut institué « sans serment » (v.21). Le serment de Dieu ne pouvait s’allier qu’à ce qui devait durer pour toujours, savoir au sacerdoce parfait, immortel, non transmissible, de notre grand et glorieux Melchisédec, qui communique, et à son sacrifice et à son sacerdoce, toute la valeur, toute la glorieuse dignité de sa personne incomparable. La pensée que nous avons un tel sacrifice et un tel sacrificateur produit dans le cœur des sentiments de vive gratitude.

 Nous avons déjà fait remarquer qu’Aaron et ses fils représentent Christ et l’Église; mais ici Dieu donne à Aaron la préséance: « Et tu feras approcher Aaron et ses fils à l’entrée de la tente d’assignation, et tu les laveras avec de l’eau ». (v.4). Le lavage d’eau faisait qu’Aaron devenait, typiquement, ce que Christ est par lui-même, c’est-à-dire saint. L’Église est sainte en vertu de son union avec Christ dans une vie de résurrection; Christ est la définition parfaite de ce qu’elle est devant Dieu. L’acte cérémoniel de laver avec de l’eau figure l’action de la parole de Dieu. (Éph. 5:26). « Je me sanctifie moi-même pour eux, dit Christ, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité ». (Jean 17:19). Il se sanctifie lui-même pour Dieu dans la puissance d’une obéissance parfaite, étant, comme homme, conduit et dirigé en toutes choses, par la parole de Dieu, par l’Esprit éternel; afin que ceux qui lui appartiennent fussent entièrement sanctifiés par la puissance morale de la vérité.

« Et tu prendras l’huile de l’onction, et tu la répandras sur sa tête, et tu l’oindras ». (v.7). Ici il s’agit du Saint Esprit; mais il faut remarquer qu’Aaron fut oint avant que le sang fût répandu, parce qu’il nous est présenté comme le type de Christ qui, en vertu de ce qu’il était dans sa propre personne, fut oint du Saint Esprit longtemps avant que l’œuvre de la croix fût accomplie. D’un autre côté, les fils d’Aaron ne furent oints qu’après que le sang eut été répandu. « Et tu égorgeras le bélier, et tu prendras de son sang, et tu le mettras sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, et sur le lobe de l’oreille droite de ses fils, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit; et tu feras aspersion du sang sur l’autel tout autour. (Car l’oreille, la main et le pied sont tous consacrés à Dieu, dans la puissance de l’expiation accomplie, et par l’énergie du Saint Esprit). Et tu prendras du sang qui sera sur l’autel, et de l’huile de l’onction, et tu en feras aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, et sur ses fils et sur les vêtements de ses fils avec lui: et il sera saint, lui et ses vêtements, et ses fils et les vêtements de ses fils avec lui ». (vv.20, 21). Pour ce qui concerne l’Église, le sang de la croix est le fondement de toute bénédiction.

L’Église ne pouvait pas recevoir l’onction du Saint Esprit, avant que son Chef ressuscité ne fût monté au ciel, et n’eût déposé sur le trône de la Majesté le témoignage du sacrifice qu’il avait accompli. « Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, ce dont nous sommes tous témoins. Ayant donc été exalté par la droite de Dieu, et ayant reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez ». (Actes 2:32, 33; Jean 7:39; Actes 19:1-6). Depuis les jours d’Abel jusqu’à maintenant, il y a eu des âmes régénérées par le Saint Esprit, des âmes qui ont subi son influence, sur lesquelles il a agi, et qu’il a qualifiées pour le service; mais l’Église ne pouvait pas être ointe du Saint Esprit, avant que son Seigneur victorieux ne fût entré au ciel et qu’il n’eût reçu pour elle la promesse du Père. Cette doctrine est enseignée de la manière la plus directe et la plus absolue dans tout le Nouveau Testament; et elle était préfigurée déjà, dans toute son intégrité, dans le type que nous méditons, par le fait que, bien qu’Aaron fût oint avant que le sang ne fût répandu, ses fils néanmoins ne le furent et ne pouvaient l’être qu’après (vv.7, 21).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La consécration des sacrificateurs :

3969 Consécration, de certaines personnes à une œuvre spirituelle particulière

Ex 29.9 Tu mettras une ceinture à Aaron et à ses fils, et tu attacheras des bonnets aux fils d’Aaron. Le sacerdoce leur appartiendra par une loi perpétuelle. Tu consacreras donc Aaron et ses fils. Lv 8.12  Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, afin de la sanctifier. Nb 3.3 Ce sont là les noms des fils d’Aaron, qui reçurent l’onction comme sacrificateurs, et qui furent consacrés pour l’exercice du sacerdoce. Nb 27.23 Il posa ses mains sur lui, et lui donna des ordres, comme l’Éternel l’avait dit par Moïse.

3937 Habillement, vêtement, tuniques

Gn 37.3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit une tunique de Ex 28.40 Pour les fils d’Aaron tu feras des tuniques, tu leur feras des ceintures, et tu leur feras des bonnets, pour marquer leur dignité et pour leur servir de parure. Dn 3.21 Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Mt 10.10 Car c’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.

693 Ceinture, un vêtement

Ex 28.4 Voici les vêtements qu’ils feront: un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Lv 8.7 Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. Esa 5.27 Nul n’est fatigué, nul ne chancelle de lassitude, Personne ne sommeille, ni ne dort; Aucun n’a la ceinture de ses reins détachée, Ni la courroie de ses souliers rompue. Mt 3.4 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

1840 Imposition des mains, pour la consécration des offrandes

Lv 1.4 Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation. Lv 3.2 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour. Lv 4.15  Les anciens d’Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Éternel, et on égorgera le taureau devant l’Éternel. Lv 16.21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge.

De tout ce qui récède, nous notons que l’ordre suivi ici pour l’onction nous apprend autre chose encore que ce qui concerne l’œuvre de l’Esprit et la position de l’Église : La prééminence personnelle du Fils nous y est aussi présentée. « Tu as aimé la justice, et tu as haï la méchanceté; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons ». (Ps. 45:8; Héb. 1:9). Il faut que les enfants de Dieu maintiennent toujours cette vérité dans leurs convictions et leur expérience. La grâce de Dieu, il est vrai, est manifestée par le fait merveilleux, que des pécheurs coupables et dignes de l’enfer se sont trouvés être appelés les « compagnons » du Fils de Dieu; mais n’oublions jamais l’expression « au-dessus ». Quelque étroite que soit l’union, et elle est aussi étroite que les conseils éternels de la grâce pouvaient la rendre, il faut néanmoins « qu’en toutes choses, Christ tienne la première place » (Col. 1:18). Il ne pourrait en être autrement. Il est Chef sur toutes choses, Chef de l’Église, Chef de la création, Chef des anges, Seigneur de l’univers. Il n’est pas un seul des astres qui se meuvent dans l’espace, qui ne lui appartienne, et dont il ne dirige les mouvements; pas un seul des vermisseaux qui rampent sur la terre, qui ne soit sous son œil toujours ouvert. Il est « Dieu sur toutes choses » (Rom. 9:5); « le premier-né d’entre les morts » et « de toute la création » (Col. 1:15, 18; Apoc. 1:5); « le commencement de la création de Dieu » (Apoc. 3:14). « Toute famille dans les cieux et sur la terre » (Éph. 3:15) doit se ranger sous lui. Toute âme spirituelle reconnaît cette vérité avec gratitude; bien plus, l’énonciation seule de ces choses fait tressaillir le cœur du chrétien. Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit se réjouiront à chaque nouveau développement des gloires personnelles du Fils; de même qu’ils ne pourront supporter quoi que ce soit qui porte atteinte à ces gloires. Quand l’Église sera élevée dans les plus hautes régions de la gloire, sa joie sera de se prosterner aux pieds de Celui qui s’abaissa pour l’élever jusqu’à l’unir avec lui-même, en vertu du sacrifice qu’il a accompli et qui, ayant pleinement répondu à toutes les exigences de la justice de Dieu, peut satisfaire toutes les affections divines, en unissant son Église avec lui-même d’une manière inséparable, comme juste objet de l’amour du Père, et dans sa gloire éternelle d’homme ressuscité. « Il n’a pas honte de les appeler frères ». (Héb. 2:11). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’autel des parfums et la cuve d’airain. » (Ex 30)

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

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