Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 27.1 et suivants. En effet, de Jotham, fils et successeur d’Ozias, ce court chapitre n’a que de bonnes choses à dire. Bien que lui aussi soit devenu fort (verset 6), il a su tirer instruction de la terrible leçon reçue par son père, comme le souligne le verset 2. C’est un signe de sagesse! Si nous savons nous laisser enseigner par l’expérience d’autrui, nous éviterons d’avoir à passer personnellement par la même école douloureuse. Jotham triomphe des fils d’Ammon. Quel est son secret? Retenons-le si nous désirons, nous aussi, acquérir cette force divine: «Il régla ses voies devant l’Éternel son Dieu» (verset 6; d’après la note: disposa, ou établit). Régler ses voies, c’est accorder sa marche avec les instructions de la Parole, c’est les disposer devant Dieu comme pour solliciter son approbation. «Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien assurées. N’incline ni à droite ni à gauche; détourne ton pied du mal» (Proverbes 4:26, 27 pv 4.26-27). Malheureusement, nous ne voyons pas le peuple suivre l’exemple de ce roi fidèle! Il se corrompait encore (verset 2). Le temps de Jotham ne correspond donc pas à un réveil comme ceux que l’Esprit de Dieu produira sous les règnes d’Ézéchias et de Josias.
Dans ce chapitre, Jotham est personnellement sans reproche: «Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait Ozias, son père; seulement il n’entra pas dans le temple de l’Éternel» (v. 2). La Parole compare son règne au début de celui d’Ozias qui fut «si merveilleusement aidé»; il en différa en ce qu’il n’imita pas l’orgueil de son père qui voulut usurper la place de la sainte sacrificature dans le temple. Ozias avait commencé sa carrière en prenant garde à la parole prophétique, et avait prospéré, mais avait abandonné la Parole, lorsque dans sa prospérité il avait pris confiance en lui-même et s’était enorgueilli. Jotham fut attentif aux conséquences de la conduite de son père et se garda de suivre le même chemin. C’est une grande bénédiction d’avoir les yeux et les oreilles attentifs aux voies du Seigneur. En cela consiste proprement «la crainte de Dieu» et l’on peut dire que cette dernière caractérisa la vie de Jotham. Peut-être son père avait-il eu, par Zacharie, plus d’intelligence des visions de Dieu, était-il entré plus avant dans la connaissance de la révélation divine. Cependant, quelque précieuse que fût cette connaissance, elle n’avait pas mis Ozias à l’abri d’une chute très grave. Il est de toute importance pour nous de retenir cette vérité. Jotham évita soigneusement ce qui avait causé la ruine de son père, c’est-à-dire la désobéissance à la parole de Dieu que cependant il connaissait si bien; il «régla ses voies devant l’Éternel, son Dieu»; il marcha avec droiture, selon la parole du prophète Michée qui commença à prophétiser sous son règne: «L’Éternel est-il impatient? Sont-ce là ses actes? Mes paroles ne font-elles pas du bien à celui qui marche avec droiture?» (Michée 2:7). Aussi nous est-il dit que «Jotham devint fort». Ozias, de même, au début de son règne, était «devenu extrêmement fort» (26:8). La force accompagne toujours l’obéissance; mais elle devient un piège, quand nous la considérons comme notre force. C’est ce qui était arrivé à Ozias: «Il fut merveilleusement aidé jusqu’à ce qu’il devint fort» (26:15). À l’encontre d’Ozias, Jotham vit ses forces rester dans leur entier, parce qu’il «régla ses voies devant l’Éternel, son Dieu». «À celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu», est-il dit au Ps. 50. Régler sa voie, c’est la former sur un modèle invariable, comme on règle une montre sur un régulateur. Jotham régla sa voie d’après les pensées que Dieu avait exprimées quant à son Oint; il chercha à ressembler à ce modèle, donné de Dieu, et y réussit. Comme d’habitude, ce qu’il pouvait y avoir de défectueux en lui quant au service de l’Éternel, ne nous est pas donné dans les Chroniques, mais le livre des Rois nous dit: «Seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux» (2 Rois 15:35). Sans doute Jotham, qui réglait ses voies, n’avait aucune communion avec les hauts lieux, mais il manquait de l’autorité nécessaire pour les interdire au peuple.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Règne de Jotham :
-1 R 9.4 Et toi, si tu marches en ma présence comme a marché David, ton père, avec sincérité de coeur et avec droiture, faisant tout ce que je t’ai commandé, si tu observes mes lois et mes ordonnances,
-2 Ch 17.3 L’Éternel fut avec Josaphat, parce qu’il marcha dans les premières voies de David, son père, et qu’il ne rechercha point les Baals;
-2 Ch 26.4 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait Amatsia, son père.
-2 Tm 1.5 gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.
De tout ce qui précède, nous notons qu’ici nous voyons clairement que si l’état moral du roi était bon, celui du peuple était mauvais: «Le peuple se corrompait encore» (v. 2), et nous voyons de même en 2 Rois 15: «Le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux». C’était donc l’état du peuple qui attirait surtout le déplaisir et nécessitait la discipline du Seigneur. Le livre de Michée, ainsi que le Ps. 50, déjà cité, exposent cela tout au long. C’est l’état du peuple qui est en question dans le prophète, et non celui du roi. Michée commence à prophétiser sous Jotham et nous parle du peuple, de ses principaux – chefs et princes – de ses prophètes, sans même mentionner le roi. Lisez Michée 1:9; 2:2, 3, 8-10; 3:1-2, 5-12; 6:2-5; 7:2, 3, 18; partout vous trouvez l’état du peuple, présenté comme cause principale du jugement. Ce sera désormais ce qui caractérisera la prophétie jusqu’à la fin. Elle s’adressera au peuple et mettra à nu son état. Jusqu’ici tous les prophètes, si nombreux, mentionnés dans les Chroniques, s’adressent au roi; mais quand la prophétie, prononcée sous les rois, est écrite et n’est plus parlée, elle nous présente l’état du peuple même et des pouvoirs qui le constituent. En ce jour-là, le peuple n’était plus excusable. En présence de la piété et de la marche fidèle de Jotham, sa conscience n’aurait-elle pas dû parler? C’est le contraire qui a lieu. La piété de Jotham se manifeste d’une manière bien intéressante dans la défense de la maison de Dieu. Ozias (26:9) avait bâti des tours pour protéger la ville, Jotham, pour protéger le temple. «Ce fut lui qui bâtit la porte supérieure de la maison de l’Éternel; et il fit beaucoup de constructions sur la muraille d’Ophel» (v. 3). Ophel, situé au sud-ouest de Jérusalem, mettait les jardins du roi, etc., en rapport avec le temple. Jotham compléta les travaux de défense qu’Ozias avait négligés: «Il bâtit des villes dans la montagne de Juda, et il bâtit dans les forêts des châteaux et des tours» (v. 4). Enfin il fit la guerre contre le roi des fils d’Ammon qui, sans doute (cf. 26:8), refusait de reconnaître la suzeraineté de Juda. Durant trois années, à la suite de la victoire de Jotham, ils lui payèrent un lourd tribut. Sa force provenait de sa piété, et cette dernière lui était assez précieuse pour lui défendre de s’élever. Les Chroniques omettent intentionnellement un fait, rapporté en 2 Rois 15:37: «En ces jours-là, l’Éternel commença d’envoyer contre Juda Retsin, roi de Syrie, et Pékakh, fils de Remalia». Ce dernier fait est mis en connexion avec le péché de Juda; c’est contre lui que Dieu envoie ces ennemis, et non contre Jotham; mais, dans les Chroniques, la beauté de ce règne aurait été affaiblie si l’agression d’Israël et de la Syrie avait pu être interprétée comme due à quelque infidélité du roi. Au milieu des ruines de la royauté en Juda, le cœur s’épanouit devant l’exemple de Jotham. Imitons-le, et réglons nos voies devant notre Dieu! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Achaz, roi de Juda – Son règne idolâtre. » 2 Ch 28
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.