Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 34.1 et suivants. En effet, Josias signifie: «Celui dont Dieu prend soin». Nous aurions tous le droit de porter ce beau nom. Accompagné depuis sa naissance de ces soins de l’Éternel, c’est à l’âge de 16 ans que Josias commence à Le rechercher. Il entreprend alors la grande œuvre de réveil considérée en 2 Rois 22 et 23 2r 22.1-23.37.
16 ans est peut-être l’âge de quelques-uns de nos lecteurs. Ce ne sont plus des enfants; la vie s’ouvre devant eux avec toutes ses possibilités. La jeunesse est un capital précieux que Dieu leur donne. Comment vont-ils l’employer? Certains la gaspillent follement… et en récoltent plus tard les fruits amers. D’autres, plus prudents à vue humaine, la consacrent à se préparer dans la vie une place avantageuse. D’autres enfin, les plus sages de tous, font comme Josias. Ils recherchent d’abord le Seigneur, puis mettent tout en accord avec Sa volonté (voir Matthieu 6:33 mt 6.31-34).
La Loi a été retrouvée dans le temple au cours des travaux. Josias en fait profiter l’ensemble du peuple, mais il doit l’obliger à servir l’Éternel (verset 33). C’est mauvais signe! L’obéissance au Seigneur ne devrait-elle pas toujours découler de notre amour pour Lui? «Ces paroles que je te prescris aujourd’hui seront sur ton cœur» – disait Moïse au moment où il leur donnait ce livre (Deut. 6:6 dt 6.4-9).
Nous arrivons enfin au règne de Josias, dernière clarté que jette un lumignon près de s’éteindre, laissant après lui une nuit profonde jusqu’à ce que le jour renaisse avec l’apparition du vrai roi des conseils de Dieu. Cependant, par un effet de la grâce, cette lampe de David brille d’un éclat suprême avant de disparaître et fait pressentir les bénédictions futures. La Parole nous dit: «Josias fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, et marcha dans les voies de David, son père, et ne s’en écarta ni à droite ni à gauche» (v. 2). «Les voies de David, son père»: pareille chose avait été dite de ses deux grands prédécesseurs, Josaphat et Ézéchias (17:3; 28:2). La parole de Dieu n’est pas libérale de cet éloge qui fait remonter les voies des rois fidèles aux débuts glorieux de la royauté d’Israël. Mais, s’il en était ainsi du roi, le peuple ne méritait pas le même éloge. D’une manière générale, sous les rois, la nation est allée se corrompant de plus en plus, se réveillant par moments sous l’influence d’un roi énergique et fidèle, mais, après lui, retombant bien vite dans l’idolâtrie que, de fait, elle n’avait jamais abandonnée depuis sa sortie d’Égypte. Jérémie qui commença à prophétiser dans les jours de Josias dit, précisément au sujet de ce règne: «Juda, la perfide, n’est pas revenue à moi de tout son cœur, mais avec mensonge, dit l’Éternel» (Jér. 3:10). Cette citation, entre beaucoup d’autres, suffit à dévoiler l’état moral de Juda, même aux meilleurs jours du royaume.
Les v. 3 à 7 de notre chapitre décrivent l’activité de Josias pour purifier Juda et Jérusalem de l’idolâtrie, et cela, dès le début de son règne, quand il était encore un jeune garçon. Le second livre des Rois (23:4-20 et 24-27) décrit l’activité de Josias, après dix-huit ans de règne, pour purifier le temple. Ces deux récits nous offrent deux instructions également intéressantes. Celui des Rois rattache la purification du temple et de la ville (et ensuite la démolition de l’autel de Béthel) à la découverte du livre de la loi, la dix-huitième année du règne de Josias (2 Rois 22:3). La lecture du «livre de l’alliance» (23:2) poussa le roi à entreprendre cette œuvre (Jér. 11:1-8). Le récit des Chroniques a une autre portée que celui-ci. D’accord avec le récit des Rois, le livre de la loi fut trouvé dans le temple la dix-huitième année du règne de Josias; d’accord avec lui encore, cette découverte eut pour conséquence le renouvellement de l’alliance du roi et de tout son peuple avec Dieu. Seulement, à la suite de cette alliance, les Chroniques ne mentionnent pas l’abolition de l’idolâtrie dans le temple et à Jérusalem, mais la célébration de la Pâque. Cette dernière n’est mentionnée qu’en passant en 2 Rois 23:21-23, tandis qu’elle occupe tout le chap. 35 des Chroniques.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Règne de Josias et ses réformes :
-2 Ch 11.16 Ceux de toutes les tribus d’Israël qui avaient à coeur de chercher l’Éternel, le Dieu d’Israël, suivirent les Lévites à Jérusalem pour sacrifier à l’Éternel, le Dieu de leurs pères.
-2 Ch 17.4 car il eut recours au Dieu de son père, et il suivit ses commandements, sans imiter ce que faisait Israël.
-2 Ch 26.5 Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu; et dans le temps où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer.
-Ps 24.6 Voilà le partage de la génération qui l’invoque, De ceux qui cherchent ta face, de Jacob! –
De tout ce qui précède, nous notons un fait commun : la découverte du livre de la loi, a pour conséquence, dans les Rois, le rejet complet de l’idolâtrie, à commencer par le temple et ce qui l’entoure, et dans les Chroniques la solennité de la Pâque. Cette divergence est simple, quand on considère le caractère du livre que nous étudions. Tout ce qui a trait au culte et à la sacrificature est inséparable, comme nous l’avons souvent fait remarquer, de l’institution de la royauté selon les conseils de Dieu. Pour la dernière fois Dieu en donne l’exemple en Juda et montre quelles bénédictions se rattachent à la célébration de la Pâque. Mais le fait est que la découverte et la mise en lumière des Écritures, si longtemps ensevelies dans la poussière d’un sanctuaire abandonné, entraîne avec elle ces deux choses capitales du témoignage en Israël: le rejet de l’idolâtrie et la fête de la rédemption, comme de nos jours elle entraîne, pour le témoignage chrétien, la séparation du monde et du mal, et le rassemblement des enfants de Dieu autour de Christ, leur pâque, et autour du mémorial de son œuvre. Comme nous l’avons vu, le dévouement pour l’Éternel avait commencé de très bonne heure, entre 16 et 20 ans, chez Josias. Il était encore très ignorant quant aux pensées de Dieu et aux conséquences de la culpabilité du peuple, mais il avait l’ardent désir de voir le pays et la ville de l’Éternel purifiés de tant de souillures. Les bénédictions accordées à la foi de ses ancêtres, la restauration de Manassé, son grand-père, devaient sans doute être pour lui de puissants motifs de marcher dans cette voie, joints à l’horreur causée par l’abominable exemple donné par son père Amon, et au sort terrible qui en avait été pour lui la conséquence. Dieu bénit le zèle de Josias en lui faisant découvrir sa Parole. Si, comme nous le voyons ici, ayant eu à cœur de purifier Israël, il s’était borné à cela, sans éprouver le besoin de réparer les brèches de la maison de Dieu et de lui redonner son importance, la découverte du livre de la loi n’aurait pas eu lieu. De nos temps pareille chose est arrivée maintes fois à des chrétiens, pleins de zèle contre les pratiques idolâtres de l’Église romaine, et dont les efforts n’ont pas été couronnés de succès, parce qu’ils n’avaient pas à cœur l’Église, la vraie Assemblée de Christ. La lecture de ce livre atteint puissamment la conscience de Josias: «Et il arriva, quand le roi entendit les paroles de la loi, qu’il déchira ses vêtements» (v. 19). Il sent immédiatement le besoin de consulter l’Éternel, car il reconnaît sa culpabilité et celle de «ce qui est de reste en Israël et en Juda». Il constate que le mal remonte aux «pères qui n’ont pas gardé la parole de l’Éternel». C’est la confession de la ruine complète de tous, fruit de la désobéissance commune. Reste-t-il encore quelque espoir? Consultée, la prophétesse Hulda donne la réponse définitive: Toutes les malédictions prononcées par la loi, ne peuvent être révoquées. La fureur de l’Éternel atteindra Jérusalem comme un feu inextinguible, mais, quant au roi, il sera l’objet de la grâce, car – la prophétesse y insiste par deux fois – il s’est «humilié devant Dieu» (v. 27), a déchiré ses vêtements en signe de deuil et d’affliction, a pleuré les larmes de la repentance. À cause de cela, il sera retiré devant le mal, comme il est dit en Ésaïe: «Le juste périt, et personne ne le prend à cœur; et les hommes de bonté sont recueillis sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal. Il est entré dans la paix: ils se reposent sur leurs couches, ceux qui ont marché dans leur droit chemin» (És. 57:1-2). Il pourrait sembler, devant cette déclaration catégorique de la part de Dieu, que Josias n’avait autre chose à faire que d’attendre la délivrance sans s’inquiéter de ce qui suivrait. C’est exactement l’effet contraire qui se produit chez cet homme de Dieu. La connaissance qu’il a reçue par la Parole, «combien le Seigneur doit être craint», le pousse à s’efforcer de mettre le peuple à l’abri pendant qu’il en est temps encore. Il fait alliance avec l’Éternel et «fait entrer dans l’alliance tous ceux qui se trouvaient à Jérusalem et en Benjamin» (v. 32), seul moyen de revenir à Dieu sous la loi, tant qu’une nouvelle alliance, n’engageant que Dieu seul, n’avait pas été établie. Josias oblige «même tous ceux qui se trouvaient en Israël à servir l’Éternel leur Dieu». C’était le zèle pour ces âmes, la crainte pour elles du jugement à venir, qui le faisaient agir ainsi. Josias accomplissait la parole dite par le maître à son esclave: «Contrains les gens d’entrer» (Luc 14:23). Ce qui le poussait à cette activité était la connaissance de la grâce pour lui-même, annoncée par la parole de la prophétesse et la révélation des jugements qui tout en épargnant le roi devaient atteindre le peuple. Pourquoi la grâce ne serait-elle pas aussi pour d’autres, pouvait-il se demander, lui qui avait reconnu, à la lecture du livre de la loi, que ce jugement aurait dû l’atteindre aussi lui-même? Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Josias et le peuple célèbrent la Pâque à l’Éternel. » 2 Ch 35
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.