Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 45.1 et suivants. En effet, c’est ce moment qu’attendait Joseph depuis si longtemps. Quelle patience il lui a fallu! S’il s’était fait connaître trop tôt, ses frères l’auraient honoré par contrainte, comme la gerbe de son rêve, mais ils seraient restés froids et craintifs. Les frères apprennent donc que le gouverneur de l’Égypte, à qui appartient toute cette gloire, n’est autre que celui qu’ils ont haï et rejeté. Non seulement il est vivant, mais toutes choses lui sont soumises (Héb. 2.5-9). Et leurs agissements criminels ont été précisément le moyen par lequel les rêves se sont accomplis. Quelle confusion peut remplir leur cœur en constatant la noble grâce dont Joseph fait preuve! Il ne s’est pas vengé: il ne leur fait même pas à présent de reproche; il ne veut que leur bonheur! Et son propre cœur, n’est-il pas rempli de joie, une joie semblable à celle du Berger qui a trouvé la brebis perdue? Maintenant les frères sont chargés d’un heureux message, d’une bonne nouvelle: aller vers leur père et raconter la gloire de celui qui leur a pardonné. Telle est aussi notre mission, chers rachetés du Seigneur: annoncer aux autres, en commençant par nos proches, ce que nous avons trouvé en Jésus, et raconter à son Père « toute sa gloire » dans les réunions de culte. Rendre le bien pour le mal, c’est ce que fait Joseph avec ses frères. C’est ce que le Seigneur nous enseigne (Mat 5.43-48), c’est enfin la meilleure manière de gagner le cœur de quelqu’un.
Les frères croyaient apporter le meilleur de ce qu’ils avaient (Gn 43.11-14): un peu de baume, un peu de miel… Mais maintenant ils peuvent en mesurer l’insignifiance. Le Pharaon en personne leur promet le meilleur de tout le pays et leur dit en même temps: « Que vos yeux ne regrettent pas vos affaires! » (v.20). La présence du Seigneur et la jouissance de ses gloires sont devant nous. Ce que nous pouvons abandonner pour lui des choses de la terre est sans valeur en comparaison (Marc 10.28-31). Or nous avons une preuve que Jésus est vivant, glorieux et qu’il nous attend au ciel: il nous a envoyé le Saint Esprit, arrhes de notre héritage (Éph 1.3-14). Remarquons en effet que Joseph ne donne pas seulement à ses frères un pays où ils vont demeurer, mais aussi tout ce qu’il faut pour le chemin qui y conduit: Des chariots? Jésus nous a pris en charge. De la nourriture? Sa Parole est à nous. Des vêtements? Christ peut et doit être vu sur nous (Gal 3.27-28). Enfin l’exhortation de celui qui connaît si bien ses frères: « Ne vous disputez pas en chemin! » (v.24). Nous est-elle moins nécessaire?
Toutefois, par des voies merveilleuses, Dieu touche les cœurs des frères de Joseph, et exerce leurs consciences. Les années s’étaient succédé, et les frères de Joseph avaient pu s’imaginer que tout allait bien; mais les « sept années d’abondance et les sept années de famine » arrivent, et que signifient-elles? De qui proviennent – elles? À quoi doivent-elles servir? Merveilleuse providence! sagesse incompréhensible de Dieu! La famine se fait sentir dans le pays de Canaan, et les besoins de la faim amènent les coupables frères de Joseph aux pieds de celui qu’ils ont outragé! Comme la main de Dieu se montre ici partout! L’épée de la conviction a transpercé leurs consciences, et ils sont là en présence de l’homme que, « avec des mains iniques », ils avaient jeté dans la fosse. Leur iniquité les a trouvés, mais c’est en présence de Joseph. Bienheureuse position!
« Et Joseph ne put plus se contenir devant tous ceux qui se tenaient près de lui, et il cria: Faites sortir tout le monde d’auprès de moi. Et personne ne se tint près de Joseph quand il se fit connaître à ses frères. » (Gn 45:1). Nul étranger n’est admis à être témoin de cette scène sacrée; car quel étranger aurait pu la comprendre ou l’apprécier? Nous sommes appelés à voir ici, en quelque sorte, la vraie et divine conviction du péché en présence de la grâce divine; et quand cette conviction et cette grâce se rencontrent, toute question est bientôt résolue.
« Et Joseph dit à ses frères: Approchez-vous de moi. Et ils s’approchèrent. Et il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte. Et maintenant, ne soyez pas attristés, et ne voyez pas d’un œil chagrin que vous m’ayez vendu ici, car c’est pour la conservation de la vie que Dieu m’a envoyé devant vous… Et Dieu m’a envoyé devant vous pour vous conserver de reste sur la terre, et pour vous conserver la vie par une grande délivrance. Et maintenant, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu. » C’est bien ici la grâce, mettant la conscience, convaincue de péché, en parfait repos. Les frères de Joseph s’étant déjà jugés, Joseph n’a plus qu’à répandre le baume dans leurs cœurs brisés. Tout ceci est un précieux type de la manière dont Dieu agira à l’égard d’Israël dans les derniers jours, alors qu’ils « regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui ». Alors ils feront l’expérience de la réalité de la grâce divine et de l’efficace de cette « source ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l’impureté » (Zac 12:10 et 13:1).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Joseph se fait reconnaitre :
Gn 3.8 Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Ps 53.6 Alors ils trembleront d’épouvante, Sans qu’il y ait sujet d’épouvante; Dieu dispersera les os de ceux qui campent contre toi; Tu les confondras, car Dieu les a rejetés. Esa 33.14 Il se brise comme se brise un vase de terre, Que l’on casse sans ménagement, Et dont les débris ne laissent pas un morceau Pour prendre du feu au foyer, Ou pour puiser de l’eau à la citerne. Hb 10.27 mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles.
Mt 21.37 Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du respect pour mon fils. Jn 8.42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. Jn 9.4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Jn 10.36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu.
Dt 4.39 Sache donc en ce jour, et retiens dans ton coeur que l’Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. Ps 29.10 L’Éternel était sur son trône lors du déluge; L’Éternel sur son trône règne éternellement. Ps 135.6 Tout ce que l’Éternel veut, il le fait, Dans les cieux et sur la terre, Dans les mers et dans tous les abîmes. Ac 17.24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme;
-Joseph Gn 47.12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
-David 1 S 22.3 De là David s’en alla à Mitspé dans le pays de Moab. Il dit au roi de Moab: Permets, je te prie, à mon père et à ma mère de se retirer chez vous, jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera de moi.
-Salomon 1 Rois 2.19 Bath Schéba se rendit auprès du roi Salomon, pour lui parler en faveur d’Adonija. Le roi se leva pour aller à sa rencontre, il se prosterna devant elle, et il s’assit sur son trône. On plaça un siège pour la mère du roi, et elle s’assit à sa droite.
-Élisée 1 Rois 19.20 Élisée, quittant ses boeufs, courut après Élie, et dit: Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, et je te suivrai. Élie lui répondit: Va, et reviens; car pense à ce que je t’ai fait.
-Les fils de Jonadab Jr 35.8 Nous obéissons à tout ce que nous a prescrit Jonadab, fils de Récab, notre père: nous ne buvons pas de vin pendant toute notre vie, nous, nos femmes, nos fils et nos filles;
-Jésus Lc 2.51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son coeur. Jn 19.25, 26 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. 26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.
De tout ce qui précède, nous notons qu’en Actes 3, nous voyons le Saint Esprit chercher à produire, par la voix de Pierre, cette conviction divine dans la conscience des Juifs: « Le Dieu d’Abraham et d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous, vous avez livré, et que vous avez renié devant Pilate, lorsqu’il avait décidé de le relâcher. Mais vous, vous avez renié le saint et le juste, et vous avez demandé qu’on vous accordât un meurtrier; et vous avez mis à mort le prince de la vie, lequel Dieu a ressuscité d’entre les morts; ce dont nous, nous sommes témoins ». Ces paroles avaient pour but de faire sortir du cœur et de la bouche des auditeurs la confession que firent les frères de Joseph: « Certainement nous sommes coupables! » Ensuite vient la grâce; « Et maintenant, frères, je sais que vous l’avez fait par ignorance, de même que vos chefs aussi; mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous les prophètes, savoir que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés: en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la face du Seigneur. » Nous voyons ici que, bien que les Juifs aient donné cours à l’inimitié de leurs cœurs en faisant mourir Jésus, comme avaient fait les frères de Joseph dans leur conduite envers lui, cependant la grâce de Dieu envers chacun d’eux apparaît en ce qu’il est démontré que tout a été décrété et prédit de Dieu pour leur bénédiction. C’est la grâce parfaite; grâce qui surpasse toutes nos pensées; mais pour en jouir, il faut que la vérité de Dieu ait produit dans la conscience une conviction de péché réelle. Ceux qui pouvaient dire: « Certainement nous sommes coupables », pouvaient aussi comprendre les paroles de la grâce: « Ce n’est pas vous, mais c’est Dieu ». Il faut qu’il en soit ainsi toujours: l’âme qui s’est jugée elle-même est en état de comprendre et d’apprécier le pardon de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Jacob et sa famille quittent Canaan pour l’Égypte. » (Gn 46)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.