Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 17.1 et suivants. En effet, nous retrouvons maintenant Josaphat, roi pieux, dont les livres des Rois nous ont déjà beaucoup parlé. Rappelons qu’à partir de la mort de Salomon, les «Chroniques» retracent l’histoire des rois de Juda, alors que dans le livre des Rois il était question de ceux d’Israël. Pourquoi alors la vie de Josaphat y tenait-elle autant de place? Parce qu’elle était malheureusement étroitement mêlée à celles d’Achab et de Joram, rois d’Israël! Mais notre chapitre 17 n’a que de bonnes choses à dire de ce roi. Il se fortifie (verset 1); il marche «dans les premières voies de David»… il recherche le Dieu de ses pères, marche dans ses commandements, prend courage…, ôte les idoles (versets 1 à 6). Et non seulement il se sépare du mal comme l’a fait Asa son père, mais il fait le bien (versets 7 à 11). Deux côtés inséparables de l’activité chrétienne! (Romains 12:9 rm 12.9-19; 1 Pierre 3:11 1p 3.8-15).

Parmi les officiers supérieurs, Amasia s’était volontairement donné à l’Éternel, comme un vrai Naziréen (Nombre 6. 2 nb 6.1-8; voir aussi 2 Corinthiens 8:5 2cr 8.1-6). Il est possible – et c’est un appel adressé à chaque croyant – d’être consacré au Seigneur, tout en accomplissant fidèlement son métier ou sa tâche quotidienne. «Quoique vous fassiez, faîtes-le de cœur, comme pour le Seigneur» enjoint Col. 3:23 cl 3.18-25.

Le règne de Josaphat offre bien des particularités instructives. D’abord, comme ses prédécesseurs, il «se fortifie contre Israël». Le vrai moyen d’être en paix avec l’adversaire est d’organiser la résistance contre lui d’une manière efficace. Dès lors Satan nous laisse en repos, mais nous ne devons jamais le traiter autrement que comme adversaire. La suite de l’histoire de Josaphat nous apprend qu’il ne garda pas toujours cette attitude, et cela à son grand dommage. Être en paix avec le roi d’Israël, tout en se défendant de lui, est tout autre chose que rechercher son alliance, comme Josaphat le fit plus tard à sa confusion. Au début de son règne tout est conforme aux pensées de Dieu: «Et l’Éternel fut avec Josaphat, car il marcha dans les premières voies de David, son père, et ne rechercha point les Baals, mais il rechercha le Dieu de son père, et marcha dans ses commandements, et non comme faisait Israël. Et l’Éternel affermit le royaume dans sa main; et tout Juda fit des présents à Josaphat, et il eut beaucoup de richesses et de gloire. Et il prit courage dans les voies de l’Éternel, et de plus, il ôta de Juda les hauts lieux et les ashères» (v. 3-6).

Le premier livre des Rois (22:44) semble nous dire le contraire: «Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux». Ce passage, en apparence contradictoire, semble confirmé par notre livre même, qui dit: «Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés, et le peuple n’avait pas encore disposé son cœur à rechercher le Dieu de ses pères» (20:33). Cela prouve seulement qu’au début de son règne Josaphat entreprit cette abolition et la maintint personnellement, mais que le peuple, dont la conscience n’était pas atteinte, retomba bien vite dans ces pratiques idolâtres, contre lesquelles Josaphat, affaibli par son alliance avec le roi d’Israël, ne sut pas réagir en faisant valoir son autorité pour conduire le peuple dans la voie du bien. Il en avait été de même pour Asa: Nous avons vu, au chap. 14:5, qu’il «ôta de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les colonnes consacrées au soleil», puis, chap. 15:17, que «les hauts lieux ne furent pas ôtés d’Israël». D’autre part encore, qu’il «fit disparaître les choses abominables de tout le pays de Juda et de Benjamin, et des villes qu’il avait prises de la montagne d’Éphraïm» (15:8), puis, au premier livre des Rois (22:47) qu’il était resté dans les jours d’Asa des hommes voués à la prostitution et que Josaphat «les extermina du pays». Tout cela s’explique aisément, et souvenons-nous que Dieu ne se contredit jamais. Sous le règne de ces rois, la purification n’était que partielle et temporaire; partout le mal renaissait, la conscience du peuple n’ayant jamais été réellement atteinte.

Mais ces v. 3 à 6 nous apprennent encore une autre vérité, en accord avec le caractère des Chroniques.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Règne de Josaphat; sa fidélité envers Dieu :

-2 R 8.16 La cinquième année de Joram, fils d’Achab, roi d’Israël, Joram, fils de Josaphat, roi de Juda, régna.

-2 Ch 17.1 Josaphat, son fils, régna à sa place.

-2 Ch 18.1 Josaphat eut en abondance des richesses et de la gloire, et il s’allia par mariage avec Achab.

-2 Ch 19.1 Josaphat, roi de Juda, revint en paix dans sa maison à Jérusalem.

Ici donc, la fidélité de Josaphat est spécialement notée et Dieu la fait Ce livre qui met la grâce en avant comme seul moyen de maintenir la descendance royale, lors de la pleine décadence de la royauté, fait toujours ressortir le bien que la grâce a produit, ne fût-ce que pour un moment, et montre qu’elle couvre une multitude de péchés. Il en est autrement quand il s’agit de la responsabilité, comme dans le livre des Rois. Dieu dévoile alors le mal dans toute son étendue et nous montre pourquoi l’exécution du jugement était nécessaire.ressortir, non seulement pour exalter sa propre grâce, mais pour nous montrer les conséquences de la fidélité et du retour à Dieu. La force et le repos en avaient été la suite au commencement du règne d’Asa; l’affermissement du royaume, la paix, les richesses et la gloire, furent les conséquences de la fidélité de Josaphat (v. 5).

Mais Josaphat ne se borne pas à se séparer du mal; il a à cœur d’établir le bien, et celui-ci ne peut l’être que par la connaissance des pensées de Dieu. Il fallait que la loi, la parole de Dieu, fût enseignée en tout lieu et que le peuple se familiarisât avec elle. Chefs, lévites, sacrificateurs, s’y emploient partout avec un grand zèle. Israël, avec sa religion mixte, ne semble pas avoir été gagné par la connaissance de la loi qu’il voit en Juda, et, de fait, la même chose a lieu dans tous les temps. Il est plus difficile de convaincre de la vérité ceux qui, au milieu de l’erreur, en ont conservé quelques restes, parce que cette connaissance, toute mélangée qu’elle soit, maintient chez eux l’illusion qu’ils possèdent la vérité. Les nations, au contraire, qui n’avaient ni lien, ni relation avec le peuple de Dieu, sont convaincues par la puissance que la Parole possède, et s’y soumettent. Elles reconnaissent le peuple de Dieu; il y eut même des Philistins qui s’empressèrent de se déclarer tributaires du roi de Juda. De même, quand les Corinthiens prophétisaient, on voyait les incrédules tomber sur leurs faces et reconnaître que Dieu était réellement au milieu de l’assemblée (1 Cor. 14:25). La fidélité à la parole de Dieu amena l’affermissement du royaume de Josaphat. Outre toute sa prospérité, il possédait une armée immense comparée à celle d’Asa, son père. L’un des chefs, Amasia, «s’était volontairement donné à l’Éternel», et Dieu lui en rend témoignage. Il était sans doute un des fruits de l’enseignement de la loi en Juda. Le besoin de se vouer au Seigneur naît dans le cœur quand on a goûté combien il est bon, et la révélation de cette bonté nous est donnée dans la Parole (1 Pierre 2:2-3). Alors on en reconnaît l’autorité et l’on sait qu’Il a le droit d’attendre l’entière consécration de nos cœurs. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Expédition militaire de Josaphat et d’Achab contre les Syriens – Mort d’Achab au combat. » 2 Ch 18

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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