Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 3.1 et suivants. En effet, l’épître aux Hébreux a été appelée «l’épître des cieux ouverts». Et qui contemplons-nous dans les cieux? Jésus, à la fois apôtre -c’est-à-dire le porte-parole de Dieu aux hommes- et souverain sacrificateur: le porte-parole des hommes devant Dieu. Écrivant aux chrétiens hébreux, l’auteur va montrer en s’appuyant sur leur histoire comment Jésus réunit et surpasse dans sa personne les gloires que vénéraient les Juifs: celles de Moïse, de Josué, d’Aaron … Mais nous ne pouvons apprendre à connaître le Seigneur sans découvrir par contraste la perversité du cœur naturel. Dieu le nomme «un méchant cœur d’incrédulité» et nous rappelle qu’il est à l’origine de toutes nos misères. «Ils s’égarent toujours dans leur cœur»(Marc 7.17-23). C’est pourquoi quiconque entend la voix du Seigneur (et qui oserait dire qu’il ne l’a jamais entendue?) est invité solennellement par trois fois à ne pas endurcir son cœur (Hb 4.1-10). Nous limitons généralement cette exhortation à l’évangile de la croix. Mais nous qui sommes chrétiens, n’avons-nous pas chaque jour l’occasion d’entendre la voix du Seigneur dans sa Parole? Soyons gardés de toute forme d’endurcissement, quelles que soient aujourd’hui pour nous Ses exigences!

Car le repos de Dieu au septième jour, après l’œuvre de la création, fut bientôt troublé par le péché de l’homme. Et, depuis lors «jusqu’à maintenant», le travail du Père avec celui du Fils n’a plus cessé pour la rédemption (Jean 5.15-18). Mais nous apprenons ici: Que Dieu a toujours en vue Son repos. Que celui-ci est à venir et ne se confond pas avec l’établissement du peuple en Canaan sous Josué. Israël jouira du repos sur la terre du millénium, et l’Église le goûtera dans la gloire céleste. Que, si Dieu veut partager son repos avec sa créature, tous cependant n’y entreront pas. Comme autrefois dans le désert, l’incrédulité et la désobéissance ferment l’accès à la promesse. Jean 3. 36 nous montre d’ailleurs que celui qui désobéit se confond avec celui qui ne croit pas. Car faire l’œuvre de Dieu, c’est croire en Celui qu’Il a envoyé (Jean 6.28-35). Hélas, il en fut d’Israël comme de multitudes aujourd’hui: «la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi…» (Rom 10.12-17). Ainsi c’est l’obéissance au Seigneur qui nous permet d’entrer maintenant dans le travail de sa grâce et nous prépare à partager aussi demain le repos de son amour (Soph 3.14-18).

Le premier verset est la conclusion de ce qui a été présenté dans les deux premiers chapitres. En effet, nous y avons vu la gloire infinie de la Personne du Fils au-dessus des anges, puis son incarnation. Devenu un homme, il vient nous parler comme apôtre ou envoyé de Dieu. Ayant participé à la chair et au sang, à la condition où étaient les siens, il souffre et meurt pour les délivrer; puis nous le voyons, lui, Fils de l’homme, couronné de gloire et d’honneur à la droite de Dieu, en attendant que toutes choses soient mises sous ses pieds. Et enfin, comme homme encore, il est un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur qui, ayant souffert, étant tenté, est à même de secourir ceux qui sont tentés. C’est donc sous ce double caractère d’apôtre et de souverain sacrificateur que nous avons à considérer Jésus, et il est remarquable qu’il nous soit présenté ici sous son nom personnel.

C’est qu’il est l’apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession ou profession, c’est-à-dire du christianisme. Les Hébreux confessaient ou professaient être chrétiens. Tel est le terrain où l’écrivain sacré les prend toujours. La profession cependant pouvait n’être pas réelle chez tous, de là les avertissements qui abondent dans l’épître; toutefois ils sont supposés sincères. Ils avaient à considérer Jésus là où il est maintenant – à la droite de la Majesté dans les cieux. Ensuite, nous trouvons un troisième caractère de Christ: il est, comme Fils, établi sur sa propre maison. Et dans cet office, il est présenté en comparaison avec Moïse, dont les Hébreux auraient pu revendiquer la grandeur comme serviteur de Dieu, en se fondant sur le témoignage de l’Éternel en Nombres 12.7. Mais la comparaison fait aussi ressortir le contraste. Car Moïse a été fidèle comme serviteur dans toute la maison de Dieu – la maison d’Israël dont il fut le libérateur et le législateur. Son caractère comme tel a été la fidélité envers Dieu, dont il exécutait et faisait exécuter les ordres et dont il rapportait les paroles à Israël. Mais Christ est fidèle comme Fils, non comme serviteur, fidèle à Celui qui l’a établi apôtre et souverain sacrificateur. Il l’est sur sa propre maison – la maison chrétienne. Ce n’est pas ici l’Église comme corps, mais tout ce qui professait la foi chrétienne. De plus, Christ est Dieu, autre gloire qui montre son infinie supériorité sur Moïse. «Et nous sommes sa maison», dit l’auteur de l’épître, se plaçant toujours au nombre des croyants hébreux auxquels il s’adresse. C’est bien la maison de Dieu, mais envisagée sous le point de vue de l’administration plutôt que comme habitation de Dieu.

«Nous sommes devenus les compagnons du Christ», voilà le privilège précieux et glorieux du vrai chrétien. Ces compagnons sont déjà nommés en Hb 1.9. Ils ont part à sa vie et auront part à sa gloire. Ils marchent dans le sentier qu’il a frayé et où il a marché et arriveront au même but. Seulement, comme ils sont mêlés à un peuple professant, il y a une restriction: «Si du moins nous retenons ferme jusqu’au bout le commencement de notre assurance». Cette place de compagnons du Christ est la nôtre, si nous retenons ferme jusqu’au bout l’assurance que donne au commencement la réception du christianisme. Cela ne touche en rien la sécurité du vrai croyant.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Jésus et Moïse :

  • Thèmes spirituels à considérer

-Le but de la discipline Dt 8.5 Reconnais en ton coeur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant.

-L’histoire ancienne Dt 32.7 Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l’apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront.

-La fin de la vie Dt 32.29 S’ils étaient sages, voici ce qu’ils comprendraient, Et ils penseraient à ce qui leur arrivera.

-Les bénédictions de la Providence 1 S 12.24 Craignez seulement l’Éternel, et servez-le fidèlement de tout votre coeur; car voyez quelle puissance il déploie parmi vous.

-Les œuvres merveilleuses de Dieu Jb 37.14 Job, sois attentif à ces choses! Considère encore les merveilles de Dieu!

-Le merveilleux intérêt de Dieu pour l’homme Ps 8.4-5 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: 5 Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui?

-La déception produite par la vie du monde Ag 1.5-6 Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées: Considérez attentivement vos voies! 6 Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, Vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, Vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé.

-Les leçons de la nature Mt 6.28-29 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; 29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.

-La vie incomparable de Christ Hb 12.3 Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.

  • Temps favorable pour chercher Dieu

Ps 32.6 Qu’ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement. Ps 95.7 Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit… Oh! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix! Es 49.8 Ainsi parle l’Éternel: Au temps de la grâce je t’exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai; Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour distribuer les héritages désolés; 2 Co 6.2 Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

  • Devoir quotidien

-La récolte de la manne Ex 16.4 L’Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi. Esd 3.4 Ils célébrèrent la fête des tabernacles, comme il est écrit, et ils offrirent jour par jour des holocaustes, selon le nombre ordonné pour chaque jour.

-La lecture de la Parole Ne 8.18 On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, comme cela est ordonné.

-L’accomplissement des vœux Ps 61.9 Alors je chanterai sans cesse ton nom, En accomplissant chaque jour mes voeux.

-La prière Ps 145.2 Chaque jour je te bénirai, Et je célébrerai ton nom à toujours et à perpétuité.

-L’importance de veiller Pr 8.34 Heureux l’homme qui m’écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux!

-Se charger de sa croix Lc 9.32 Pierre et ses compagnons étaient appesantis par le sommeil; mais, s’étant tenus éveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui.

-L’exhortation Hb 3.13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.

  • Mécontentement divin à cause du péché

Nb 11.1 Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma; le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Ps 2.5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur. Ps 60.3 O Dieu! tu nous as repoussés, dispersés, Tu t’es irrité: relève-nous! Es 59.15 La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. -L’Éternel voit, d’un regard indigné, Qu’il n’y a plus de droiture. Mc 10.14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

De tout ce qui précède, nous notons que nous dépendons de Dieu à chaque instant, et il sera fidèle jusqu’au bout; mais nous avons à tenir ferme jusqu’au bout. L’épître est ainsi remplie d’exhortations et d’avertissements auxquels nous avons à prêter une sérieuse attention. Car le peuple était sorti d’Égypte sous la conduite de Moïse. Ils avaient tous entendu la voix de Dieu, et malgré cela ils se révoltèrent contre lui et l’irritèrent. Durant quarante années l’indignation de Dieu contre eux subsista, et selon le jugement qu’il avait prononcé, à cause de leur péché, leurs corps tombèrent dans le désert (Nomb. 14.22, 23, 29, 32). Ils n’entrèrent pas dans le repos promis; leur incrédulité les en empêcha. L’avertissement s’applique à ceux qui, professant le christianisme, se laissent décourager et, par incrédulité, ne restent pas fermes jusqu’au bout. Cela avait une application plus directe aux Hébreux, qui s’étaient mis en route en recevant Jésus comme le Messie promis, mais que les difficultés du chemin, épreuves et persécutions, semblaient décourager. Ils sont donc exhortés à tenir ferme par la foi l’espérance promise, et à prendre garde que, l’abandonnant, ils ne jouissent pas au bout du repos de Dieu. Ils profitent des avertissements donnés à tous les professants, et veillent à tenir ferme jusqu’à la fin de la course. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “la puissance de la parole de Dieu.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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