Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 9.1 et suivants. En effet, il y avait bien longtemps que, sur le mont Horeb, l’Éternel avait désigné Jéhu à Élie comme devant succéder à la maison d’Achab (1 Rois 19:16 1r 19.9-18). Mais Dieu ne se hâte jamais quand il s’agit de jugement. Ce n’est qu’après avoir épuisé toutes les ressources de sa grâce qu’il se décide à agir. Élisée n’oindra pas lui-même ce nouveau roi justicier, précisément parce qu’il est le prophète de la grâce. Un jeune homme est choisi pour cette mission parmi les fils des prophètes. Preuve que même un service important peut parfois être confié par le Seigneur à un jeune. Il s’agissait de se présenter au milieu de l’état-major de l’armée d’Israël, en garnison à Ramoth de Galaad, et de verser l’huile de l’onction royale sur la tête de Jéhu, qui était probablement le commandant en chef. N’y avait-il pas de quoi intimider beaucoup ce jeune prophète? Mais quand on obéit à Dieu, on peut compter sur son secours dans les situations les plus impressionnantes. Le verset 7 nous montre que Dieu n’oublie pas les souffrances des siens (Luc 18:7, 8 lc 18.1-8). À combien plus forte raison se souvient-il du sang de Son Fils, mis à mort par l’homme coupable.

Choisi par l’Éternel, acclamé par ses officiers, le nouveau roi va maintenant agir sans perdre un instant. Jéhu est un homme astucieux et plein d’énergie. Son plan est aussi rapidement conçu qu’exécuté. Suivi d’une troupe décidée, il conduit furieusement son char à destination de Jizreël. On pense en le voyant à ce cavalier suivi des armées du ciel qui sort pour accomplir le jugement «de la fureur de la colère de Dieu». Son nom est «la Parole de Dieu» ou aussi «Roi des rois et Seigneur des seigneurs», autrement dit Christ Lui-même. Alors le temps de la grâce aura pris fin (Apoc 19:11-16 ap 19.11-16).

«Est-ce la paix?» – s’inquiète Joram par le moyen de ses émissaires, puis en venant lui-même à la rencontre de son justicier. Or que répond la Parole?: «Il n’y a pas de paix… pour les méchants» (Ésaïe 57:21 es 57.17-21). Au contraire, «quand ils diront: «Paix et sûreté», alors une subite destruction viendra sur eux» (1 Thess. 5:3 1th 5.1-5). Le moment est venu pour le roi impie de rendre des comptes. La grâce lui avait souvent parlé par le moyen d’Élisée. Mais il était resté sourd à son langage. «Trahison!», s’écrie-t-il. Jugement! – devrait-il plutôt dire – car c’est la main de Dieu qui le transperce dans ce champ même de Naboth où devait, selon la prophétie infaillible, se régler le sort de la sanglante maison d’Achab.

L’histoire tout entière de Jéhu tient dans trois versets des Chroniques (2 Chron. 22:7-9), qui parlent uniquement de ses rapports avec Juda. Le chapitre que nous avons sous les yeux fait ressortir, comme nous l’avons remarqué plus haut, le caractère de grâce d’Élisée. Au lieu d’oindre Jéhu, il confie cette mission à l’un des fils des prophètes. Il ne faut pas que ce jeune homme reste un instant avec Jéhu, mais qu’il s’enfuie aussitôt son acte accompli. Tout se fait en secret et en hâte, car lorsqu’il s’agit d’un jugement, l’âme d’Élisée ne s’y repose et n’y demeure pas. Le jugement doit avoir lieu, car Dieu a parlé, mais Dieu trouve ses délices dans la grâce et approuve la manière d’agir de son serviteur.

Combien, en vertu de son caractère judiciaire, cette scène diffère de celle qui accompagne l’onction de David! Ici, le fils des prophètes doit faire lever Jéhu du «milieu de ses frères», le mener loin de tous les yeux dans «une chambre intérieure», et l’oindre sans témoins, en hâte et à la dérobée. Samuel, au contraire, oint David, roi de grâce, «au milieu de ses frères»; ceux-ci n’entourent la table qu’à son arrivée, et cette fête de famille les réunit pour un repas commun. Après cela, Samuel se lève en paix et se rend à Rama (1 Sam. 16:11-13). Cette scène de communion forme un contraste absolu avec celle qui se déroule ici. Jéhu est une verge de Dieu contre Israël et Juda, et Dieu ne peut avoir communion avec l’instrument du jugement, quelque nécessaire qu’il soit. Il approuvera plus tard (10:30) la manière dont il s’est acquitté de sa tâche, mais sans communion avec lui, car, tout en parlant ainsi, il n’approuve ni l’homme, ni ses motifs, ce que nous aurons plus d’une fois l’occasion de constater dans ces chapitres.

Si le prophète Élisée pleurait devant Hazaël, qu’aurait-il fait devant Jéhu? Aussi donne-t-il une commission aussi brève que possible: «Ainsi dit l’Éternel: Je t’oins roi sur Israël» (v. 3). Il laisse au fils des prophètes, prophète lui-même, sans lui dicter ses paroles, le soin de ce qu’il aura à y ajouter par l’Esprit.

Le jeune homme dévoile à Jéhu le jugement sans restriction de la maison d’Achab. Le motif de ce jugement est la manière dont le roi, sous la conduite de Jézabel, a traité les serviteurs de l’Éternel et ses prophètes (v. 7). Il arrive en effet toujours un moment où le Seigneur ramène en mémoire ce qui a été fait autrefois à «ses frères», que ce soit en Israël ou dans l’Assemblée chrétienne.

Le fait que le jeune prophète ajoute tout ce détail aux paroles d’Élisée, est très caractéristique pour la carrière et l’être moral de ce dernier. Pas une fois, sauf en Béthel, et nous en avons montré la raison, il ne prononce lui-même le jugement, quoiqu’il ait à traverser une scène où tout est jugement de la part de Dieu.

«Paix, paix à celui qui est loin, et à celui qui est près! dit l’Éternel; et je le guérirai. Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se tenir tranquille et dont les eaux jettent dehors la vase et la boue. Il n’y a pas de paix, dit mon Dieu, pour les méchants» (És. 57:19-21). Il arrive aussi un moment où les hommes «disent paix»; alors une ruine subite vient sur eux. «Quelle paix…» répond Jéhu, «aussi longtemps que les prostitutions de Jézabel, ta mère, et ses enchantements sont en si grand nombre?» Joram crie en s’enfuyant: «Trahison, Achazia!» Non pas trahison, mais jugement!

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Jéhu est sacré roi d’Israël :

-1 R 17.19 Il lui répondit: Donne-moi ton fils. Et il le prit du sein de la femme, le monta dans la chambre haute où il demeurait, et le coucha sur son lit.

-2 R 4.33 Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Éternel.

-Mc 5.40 Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant.

-Ac 9.40 Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria; puis, se tournant vers le corps, il dit: Tabitha, lève-toi! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.

De tout ce qui préc;de, nous notons que la parole de Dieu à Élie s’accomplit à la lettre: «Il arrivera que celui qui échappera à l’épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir» (1 Rois 19:17). Jéhu frappe lui-même le roi Joram, puis il rappelle la prophétie d’Élie à Achab (1 Rois 21:19-24), non pas avec les mêmes paroles, mais avec un sens analogue. Misérable roi! En quoi s’était-il confié? En son titre et sa dignité royale, comme on le voit par cette sortie qui le mène à sa ruine; en ses douze longues années de royauté, sans doute (et qui songerait à une trahison après un règne aussi prolongé); à la fidélité de ses sujets et de ceux qui l’entouraient. Vains appuis! «Comme il est détruit en un moment!» Qui donc a fait concourir toutes les circonstances à ce résultat? Qui a fait partir Joram de Ramoth, y laissant Jéhu et ses capitaines? Qui l’a conduit à Jizreël, sur la scène du péché d’Achab? Qui l’a mené sur son char jusqu’à la vigne de Naboth? Qui l’a laissé, gisant hors de la ville, à l’endroit même où le sang du juste avait coulé, et en proie aux oiseaux des cieux? On ne peut s’y méprendre; c’est la main de l’Éternel! Achazia subit le même sort, avec adoucissement toutefois, l’Éternel n’ayant pas encore rejeté définitivement la maison de Juda. Si «ce fut, de la part de Dieu, la ruine complète d’Achazia d’être venu vers Joram» (2 Ch 22:7), il ne fut cependant pas abandonné aux bêtes des champs et aux oiseaux des cieux comme un vil criminel, mais on l’enterra dans son sépulcre, avec ses pères, dans la ville de David. Jéhu entre à Jizreël. Jézabel l’apprend et s’orne et se farde, dans sa confiance sauvage en son triomphe. Elle veut lui montrer qu’elle ne le craint pas «avec sa troupe», car elle détient l’autorité et le pouvoir. Elle lui jette du haut de la fenêtre ces paroles ironiques: «Est-ce la paix, Zimri, assassin de son seigneur?» Est-ce la paix pour toi? Tu ne vaux pas mieux que Zimri, assassin de Baësha. Il en remporta sept jours de règne, puis périt à la suite de sa conspiration. Toutes ces pensées de mépris vibrent dans ces quelques paroles. Jéhu lève la tête vers la fenêtre où se tient la reine et s’écrie: «Qui est pour moi? Qui?» Et aux deux ou trois eunuques qui d’en haut l’approuvent, il dit: «Jetez-la en bas. Et ils la jetèrent, et il rejaillit de son sang contre la muraille et contre les chevaux; et il la foula aux pieds». On voit ici combien Jéhu est étranger dans ses pensées à l’honneur et à la gloire de l’Éternel, tout en connaissant le décret divin, et sachant qu’il en est l’exécuteur. On aurait pu s’attendre à ce que la parole: «Qui est pour l’Éternel?» sortît de sa bouche, mais Dieu a peu de place dans les pensées de cet homme violent et ambitieux. Même ce qui a été prophétisé par Élie à l’égard de Jézabel, scène à laquelle il assistait (v. 25; cf. 1 Rois 21:23), ne lui revient pas à la mémoire. Il dit: «Allez donc voir cette maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi». Quand les hommes reviennent, n’ayant trouvé que quelques misérables débris rongés par les chiens, il se souvient de la prophétie, mais seulement quand elle est d’accord avec ses passions. S’agit-il de régler sa conduite sur elle, il n’y prend pas garde. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les fils d’Achab sont mis à mort. » 2 R 10

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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