Bien-aimés, j’ai la joie de partager aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jn 10.7, 11. En effet, à l’inverse des voleurs et des brigands habiles à dérober les âmes, Jésus se présente donc comme le bon Berger. Et Il en donne deux preuves: La première est le don volontaire de sa vie pour acquérir ses brebis, témoignage suprême de son amour pour elles, et en même temps, le motif souverain donné à l’amour du Père pour lui. La seconde est la connaissance qu’Il a de ses brebis et, réciproquement, que celles-ci ont de leur Berger. Donc un lien aussi étroit confirme ses droits sur son troupeau et sur chacun de nos cœurs.

En effet, la bergerie représente Israël installé en dehors des nations païennes et séparé des autres peuples. Car Dieu lui avait donné sa loi et beaucoup d’avantages spirituels et matériels. Mais ce peuple privilégié fut bientôt corrompu; ayant abandonné la loi, il se plongea dans l’idolâtrie et tous les péchés qui l’accompagnent. Aux jours où le Seigneur était ici-bas, on observait les formes de la religion de Moïse depuis le retour de la captivité babylonienne; mais on manifestait une opposition violente à Jésus et à ses enseignements. Cependant il y avait, dans ce milieu, ceux qui écoutaient le Seigneur et croyaient en lui; et il les appelait ses brebis. Or mélangés au peuple, ils étaient gouvernés par des conducteurs, les chefs religieux de la nation, prétendus bergers, qui s’occupaient davantage de leurs propres intérêts que de ceux des brebis. Et pour paître les brebis, il faut les conduire dehors. Alors  Jésus dit de celui qui entre par la porte(et c’est lui-même): “Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors”. Voilà une œuvre toute nouvelle.

En outre, les brebis écoutent la voix du berger; c’est ce qui seul leur donne le caractère de brebis. Le berger connaît leur nom et les mène dehors, la bergerie juive n’étant plus le lieu où les véritables brebis peuvent rester, nous l’avons vu avec l’aveugle-né. Jusque-là personne n’avait le droit de la quitter, et même beaucoup de brebis juives ont eu grand-peine à s’y résoudre; on voit, dans le livre des Actes, nombre de chrétiens montrer du zèle pour la loi qui cependant ne leur avait pas donné la vie; mais ce n’est pas le sujet traité ici. Ce que le Seigneur affirme, au contraire, c’est que les brebis écoutent sa voix, puisqu’il les a appelées par leur nom, ce qui montre qu’il connaît parfaitement chacune d’elles. “Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.”

Car les brebis commencent par écouter la voix du berger; elle parle à leur cœur, gagne leur confiance, ce qui les engage à le suivre hors du milieu qui lui est opposé, et où elles ne trouvent ni pâture, ni liberté. Une fois dehors, le berger va devant elles pour les conduire; elles le suivent et il ne requiert d’elles que d’écouter sa voix et de le suivre. Car une chose ne va pas sans l’autre: Il se charge de leur trouver les gras pâturages et les eaux paisibles dont parle le Ps 23. Jamais les brebis n’ont le souci de chercher leur nourriture, lorsqu’elles sont conduites par un berger attentif à tous leurs besoins. Elles ne suivent point un étranger, parce qu’elles ne connaissent pas sa voix et savent discerner celle du berger.

Plus le Seigneur avance dans son discours touchant ses brebis, plus il fait ressortir ce qu’il est pour elles, ce qu’elles sont pour lui et tous leurs avantages. “Moi, je suis le bon berger”, dit-il, “et je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.”

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Christ la porte:

Jn 10.7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Jn 14.6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Rm 5.2 à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Ep 2.18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. He 9.8 Le Saint Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait. He 10.19-20 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair,

  • Pasteurs infidèles :

Es 56.10 Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence; Ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer; Ils ont des rêveries, se tiennent couchés, Aiment à sommeiller. Jr 6.13 Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, Tous sont avides de gain; Depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, Tous usent de tromperie. Jr 23.11 Prophètes et sacrificateurs sont corrompus; Même dans ma maison j’ai trouvé leur méchanceté, Dit l’Éternel. Lm 2.14 Tes prophètes ont eu pour toi des visions vaines et fausses; Ils n’ont pas mis à nu ton iniquité, Afin de détourner de toi la captivité; Ils t’ont donné des oracles mensongers et trompeurs. Ez 33.6 Si la sentinelle voit venir l’épée, et ne sonne pas de la trompette; si le peuple n’est pas averti, et que l’épée vienne enlever à quelqu’un la vie, celui-ci périra à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle. Mi 3.11 Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, Et ses prophètes prédisent pour de l’argent; Et ils osent s’appuyer sur l’Éternel, ils disent: L’Éternel n’est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas. Ph 1.15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes.

  • Mission de Christ :

Mt 5.17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Mt 20.28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Lc 4.43 Mais il leur dit: Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Lc 12.49 Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé? Lc 19.10 Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Jn 3.17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Jn 9.39 Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Jn 10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Jn 12.47 Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Jn 18.37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 1 Tim 1.15 C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.

  • Christ le berger :

-pourvoit : Ps 23.1-2 Cantique de David. L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. 2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.

-fait preuve de tendresse : Es 40.11 Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent.

-se sacrifie : Jn 10.11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

-est ressuscité : He 13.20 Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,

-souhaite la bienvenue aux égarés : 1 P 2.25 Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.

-couronne les fidèles : 1 P 5.4 Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.

De tout ce qui précède, nous notons que le bon berger connaît les siens, cela donne une confiance illimitée en lui; il les connaît non seulement par son omniscience, mais par l’intérêt que leur porte son grand amour, toujours en activité pour chacun. Il affirme avec certitude que les brebis le connaissent. Comment en serait-il autrement, si l’on jouit de son grand amour ? Car le Seigneur ne suppose pas qu’il y ait affaiblissement ou défaillance dans cette connaissance; il dit ce qui le caractérise lui et les siens, sans parler de la manière dont les brebis réalisent cette connaissance. De son côté à lui, tout est toujours parfait. Mais dans quelle mesure cette connaissance est-elle réciproque? En effet, comme le Père le connaît, et comme il connaît le Père. Donc une communion parfaite s’établit entre le berger et les brebis, comme entre lui et son Père. Alors, le bon berger met sa vie pour que la chose ait lieu. Une pareille position, une relation aussi bénie dépassent infiniment tout ce que les brebis laissaient dans le milieu juif d’où elles étaient sorties, et tout ce que le croyant abandonne aujourd’hui dans le monde dont il ne fait plus partie. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à reconnaitre Jésus comme le bon berger.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur ” les leçons données par Jésus sur la résurrection de Lazare. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *