Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 4.1 et suivants. En effet, le triste état du peuple va nécessiter une nouvelle discipline de la part de l’Éternel. Les Philistins vont être les instruments de Dieu pour lui apprendre de dures leçons. Israël monte contre eux sans consulter l’Éternel. Qu’aurait répondu Dieu s’Il avait été interrogé? « Ne montez pas! Je ne peux pas vous donner la victoire à cause de vos péchés. Commencez par vous humilier! » C’est ce qui s’était passé au moment de la prise d’Aï. Mais le peuple ne se préoccupe aucunement de ce que peut penser l’Éternel. Même une première défaite ne lui apprend rien. Au contraire! L’Éternel nous a battus? – disent-ils – Qu’à cela ne tienne! Nous allons Le prendre avec nous; Il sera bien obligé ainsi de nous soutenir.

Tant de personnes dites chrétiennes croient pouvoir disposer de Dieu à leur guise. Elles font leur propre volonté et en même temps se réclament bruyamment du Seigneur (voir Matthieu 7:21 mt 7.21-23). Mais il devra leur dire un jour: « Je ne vous connais pas » (Matt. 25:12 mt 25.1-13). Ainsi Dieu est bien loin d’approuver tout ce qui est fait en Son nom dans la chrétienté. Le beau nom de Christ s’y trouve souvent associé à du mal connu, mais dont on ne désire pas se séparer. Les calculs ont été déjoués : La présence de l’arche au milieu du peuple en mauvais état n’a pas empêché le désastre. L’arche est prise (voir Psaume 78:60, 61 ps 78.56-64). Quelle honte pour un régiment quand l’ennemi lui prend son drapeau! À plus forte raison s’il s’agit, comme pour Israël, du trône même de son Dieu. Comment célébrer le jour des expiations (Lévitique 16:14-15 lv 16.11-16) sans le saint propitiatoire où le sang devait être apporté? Mais aussi comment le faire sans les descendants d’Aaron pour accomplir les ordonnances? Car, du même coup, la sacrificature a été frappée à mort. Hophni et Phinées ont été tués tous les deux.

Éli aurait peut-être eu un moyen d’arrêter le jugement divin sur tout Israël. Selon Deutéronome 21:18-21 dt 21.18-21, il devait désigner ses fils au peuple pour être lapidés à cause de leur mauvaise conduite. Il n’en avait pas eu le courage. Or maintenant, non seulement Hophni et Phinées ont péri, mais 34 000 hommes sont morts avec eux. Et l’arche sainte, la gloire d’Israël, s’en est allée. Cette dernière nouvelle est celle qui tue le vieillard. L’arche lui tenait à cœur plus que les siens, et il en est de même pour sa belle-fille. En appelant son fils nouveau-né: I-Cabod (c’est à dire: privé de gloire, ou: la gloire s’en est allée), c’est l’oraison funèbre de son peuple qu’elle prononce. Car ce chapitre nous présente non seulement la ruine de la sacrificature, mais celle du peuple tout entier; aussi le jugement les atteint-il l’un et l’autre. «Ce que Samuel avait dit arriva à tout Israël» (v. 1). Ce que Samuel avait dit, la parole prophétique, a un caractère infaillible. Le jugement prononcé par elle aura lieu certainement.

«Israël sortit en bataille à la rencontre des Philistins, et ils campèrent près d’Ében-Ézer» (v. 2). Ében-Ézer n’est mentionné ici que pour nous indiquer l’emplacement du camp d’Israël, car il ne reçut ce nom que plus tard (7:12). Or cet endroit se trouvait à Mitspa (7:6), fait d’une haute importance pour apprécier l’état moral du peuple. Guilgal sous Josué, Mitspa sous les juges, étaient pour Israël le lieu de rassemblement devant Dieu. Aujourd’hui le nom de Mitspa ne disait plus rien au cœur du peuple et n’était pas même prononcé (conf. Juges 11:11; 20:1; 21:1, 5). L’oubli de la présence de Dieu a pour conséquence naturelle que le peuple ne le consulte pas. Le résultat immédiat est «qu’Israël fut battu devant les Philistins» (v. 2).

Ils disent: « Pourquoi l’Éternel nous a-t-il battus aujourd’hui devant les Philistins? » Ils ne comprennent pas la cause de leur défaite, n’ayant aucune conscience de leur condition. Pour se relever du coup qui les atteint, ils cherchent à associer l’arche, le trône de Dieu, à leur état de ruine, comme elle s’était associée avec eux au début de leur histoire. Ils ne songent pas à se présenter devant Dieu, afin d’apprendre de Lui pourquoi il abandonnait son peuple. Ils tirent Dieu à eux, pour ainsi dire. Le même fait se constate aujourd’hui. Deux nations chrétiennes se combattent et disent des deux parts: Dieu doit être avec nous. Il se laisse amener par Israël, ce Dieu qui siège entre les chérubins, mais c’est comme juge et non pas comme libérateur. Il juge tout; la sacrificature d’abord, puis le peuple, enfin leurs adversaires après que sa gloire s’en est allée d’Israël.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Israël vaincu par les Philistins :

Samuel, dernier des juges en Israël

-1 S 4.1 La parole de Samuel s’adressait à tout Israël. Israël sortit à la rencontre des Philistins, pour combattre. Ils campèrent près d’Ében Ézer, et les Philistins étaient campés à Aphek.

-1 S 7.15 Samuel fut juge en Israël pendant toute sa vie.

-1 S 8.1 Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël.

-1 S 9.14 Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.

De tout ce qui précède, nous notons que le peuple semble reconnaître hautement la puissance de Dieu; à l’arrivée de l’arche il pousse de si grands cris «que la terre en frémit». De même la chrétienté se sert du nom de Christ pour s’exalter au milieu d’une iniquité non jugée. Le signe extérieur de la présence de Dieu lui suffit; elle dit: Nous avons l’arche. Israël pense que Dieu ne peut l’abandonner sans se livrer Lui-même à l’opprobre. Or voici Dieu qui se livre à l’opprobre; il permet que le monde devienne en apparence son vainqueur. En réalité, c’est l’accomplissement de la parole de l’Éternel par Samuel, mais Dieu, livré aux mains des ennemis, est Celui qui juge. Il en est de Christ comme de l’arche. Celui qui est rejeté, méprisé, auquel les hommes ont fait tout ce qu’ils ont voulu, est établi de Dieu juge des vivants et des morts. Que sont devenus les cris de triomphe du v. 5? Un «bruit de tumulte» les remplace. Israël battu, la sacrificature détruite, la honte et l’impuissance, la gloire de Dieu livrée aux mains de l’ennemi! La piété du pauvre, du coupable Éli, brille dans ce désastre. La fin de sa carrière nous parle d’autre chose que du jugement de Dieu, quelque réel et terrible que fût ce dernier. Cœur jugé, il avait accepté humblement ce jugement sur lui et ses fils (3:18); maintenant il n’a de pensée que pour l’arche de l’Éternel. « Son cœur tremblait pour l’arche de Dieu ». Quand le messager la mentionne, Éli tombe de son siège et meurt. Ce n’est pas le jugement de sa famille qui le tue, mais le déshonneur infligé à l’Éternel et son départ du milieu de son peuple. De quelle lumière consolante brillent aussi les derniers moments de la femme de Phinées! La catastrophe amène prématurément le terme de sa grossesse et cause sa mort, mais en mourant elle appelle son fils I-Cabod: « la gloire s’en est allée ». Dans la personne de son propre enfant, elle proclame la ruine d’Israël et ses conséquences. Les témoins de la fin se reconnaissent à cela. Le déshonneur fait à Dieu par notre infidélité, nous humilie, et, au lieu de chercher à remédier à l’état de choses qu’elle a provoqué, nous courbons la tête sous le jugement, car nous y reconnaissons la sainteté de l’Éternel. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’arche de Dieu chez les Philistins. »1 S.5

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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